Lectures 2022

Annotation :

Ce livre fait moins de 200 pages et je l'ai trouvé d'une lenteur infinie. Ce qui est amusant dans les cinquante premières pages finit vite par tourner au relou format XXL. En tout cas c'est efficace, ce livre m'a convaincue, du coup j'ai arrêté de le lire.

Annotation :

J'ai beaucoup réfléchi, mais je ne peux décemment pas mettre plus de 6/10 à ce livre. Il parle d'une tragédie, d'un deuil et de la difficulté à continuer, que je ne comprends que trop bien. Pour autant, la qualité du texte est relative, et l'auteur ne fournit qu'un travail de surface. J'aurais aimé savoir qui était sa femme, et finalement j'en garde davantage une histoire de petits pots qu'autre chose. J'ai été extrêmement émue à la lecture du livre, mais noter *Vous n'aurez pas ma haine* sur son sujet au détriment de son exécution, c'est une erreur que je ne ferai pas.

Annotation :

Ça peut être sympa pour quiconque s'intéresse aux films d'horreur en tant que néophyte. Je me suis marrée plusieurs fois en parcourant les pages, on va pas se mentir. Le problème, c'est que quand on est un grand afficionado de l'horreur, bah... On s'ennuie. On n'apprend rien, on comprend à quels films l'auteur fait référence quand il aborde un nouveau chapitre ("il ne faut jamais vexer une vieille femme qui ressemble à une bohémienne et accepter sa demande de prêt bancaire", vous l'avez ?), et sur sa dernière partie le livre devient carrément redondant quand on a déjà lu Guide de survie en territoire zombie, qui utilise le même procédé mais qui, au détriment de ce livre-ci, est extrêmement complet et fourni. Je regrette un peu de l'avoir acheté parce que je sais que je ne le relirai jamais. Par contre j'adore le concept de la couverture, c'est ce qui m'avait poussé à l'acheter. Me voilà bien punie.

Annotation :

Une très agréable découverte, pleine de jolies petites inventions ! J'ai hâte de mettre la main sur la suite. C'est bien pensé, assez jeunesse mais toujours chouette à lire pour les adultes. Un univers magique original et plein de petites idées franchement cool (la théière perpétuelle, mais quelle invention de génie, et les croissourires pour bien commencer la journée... de manière générale, l'idée de cuisine magique me plaît énormément). Une autrice que j'ai définitivement envie de lire davantage.

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Oh, Wonder.
Quelle belle découverte, ce roman. Tellement que je suis sortie l'acheter directement après avoir terminé l'exemplaire emprunté en médiathèque. D'une douceur bienvenue pour un sujet aussi dur, le roman ne tombe pas dans le piège facile du pathos. Indépendemment du niveau de difformité d'August, cette histoire peut parler à quiconque a été victime de harcèlement en raison de son physique. C'est une histoire qui met la notion d'évolution au centre de son propos : August grandit, gagne en sagesse et en assurance, et il rend les gens plus tolérants à son contact.
*SSPOIIILERRRRR* On n'a pas de réel "méchant"; même le comportement du chef des petites brutes est compréhensif eu égard à l'attitude de sa mère, et son précepte final est peut-être une leçon qui résage du bon : à la fin il est seul pour avoir été si mauvais, il en tirera potentiellement un enseignement.
FIN DU SSPOIIILERRRR
Je sais que dans la réalité, les collégiens ont besoin de bien plus que ce qui arrive à August pour en venir à accepter quelqu'un de différent... mais ce livre peut aider un.e adolescent.e à comprendre que l'altérité est une force, et qu'on n'a besoin que de quelques happy few pour supporter le reste. Au final, je n'ai de détestation que pour la mère de Julian, criant exemple de ce à quoi ressemble un enfant cruel qui grandit sans déconstruction et qui prend Auggie pour un handicapé -physique et mental apparemment.
Oh, et le chien meurt. Pourquoi tous les chiens de fiction meurent ? T_T

Annotation :

Cet essai, WOW. J'ai eu un peu de mal à avancer dessus parce que le sujet m'énervait parfois tellement que je devais faire des pauses. Et plus d'une fois je me suis dit "heureusement que je lis pas ça dans le bus".
Ca parle de plein de choses. Cet essai va aborder, avec à l'appui sources, chiffres et (aussi) expériences personnelles recueillies, les thèmes du tabou de la jouissance féminisme, de l'orgasm-gap, de la méconnaissance choquante, aujourd'hui encore, de l'appareil génital féminin non seulement par la gent masculine mais aussi féminine, du mépris scientifique manifesté à l'égard de celui-ci dès lors qu'il ne s'agit plus de sa fonction reproductive, mais aussi des sexualités alternatives (tantra, méditation orgasmique) et du bien qu'elles peuvent procurer à des femmes en perte de libido, ou victimes de traumatisme, et à qui on donne l'impression qu'elles sont cassées, pas dans la "norme". Dont la valeur-étalon est l'homme et son rapport désir-plaisir quasiment immédiat. Cet essai s'adresse en grande partie aux femmes cis, mais l'autrice a fait de la place à toutes les femmes : racisées, trans, ménopausées, grosses, celles à qui on propose dans cet essai de remettre le plaisir au coeur du rapport sexuel ; de dire STOP à cette course à la performance qui tend à transformer cette expérience intime et sensuelle en un devoir qu'on subit plus ou moins mécaniquement.

Annotation :

~Relecture
Une excellente expérience, on l'a lu à trois avec des amis, pour tromper une soirée d'ennui. Nos caractères collaient si bien aux trois personnages, ça a donné une nouvelle saveur à cette pièce que j'aime depuis que ma prof de français de seconde nous l'a fait découvrir en classe il y a déjà quinze ans.

Annotation :

Un livre sur le tabou absolu de la maternité : l'infanticide, la dépression post-partum, le non-désir d'enfants, la pression sociétale, le culte de la mère parfaite...
Une lecture qui laisse sa marque, j'ai eu du mal à penser à autre chose pendant les deux semaines suivantes...

Annotation :

Ne pas lire si les procédures médicales vous mettent le coeur au bord des lèvres, parce qu'il y en a PLEIN.
Peut-être pas le meilleur livre pour découvrir Anna Enquist, malgré tout il propose un sujet intéressant dans la dualité du frère psychologue qui pense que les choses doivent être disséquées pour ne plus souffrir et la soeur anesthésiste incapable de verbaliser ses émotions, qui empêche chimiquement la souffrance pour qu'on vous dissèque. Un roman au rythme lent, que j'ai lu avec en tête les images de ma vie à Amsterdam, diffusant une nostalgie qui m'est propre.

Annotation :

Si les coquilles et les répétitions vous rebutent, fuyez ce livre. Si vous êtes capable de passer outre, c'est un essai intéressant sur les mécaniques sexistes de la téléréalité, qui ne s'arrête pas aux Marseillais mais passe aussi en revue les émissions de relooking, de décoration et de survie pour en montrer les écoeurantes ficelles et le conservatisme éculé.