Lectures 2022

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Ni plus ni moins qu'un bon roman ; assez court, bien écrit, le récit souffre peut-être de son âge et de son thème qui ont probablement perdu de leur caractère novateur aujourd'hui. L'écriture de Simone de Beauvoir reste claire et toujours agréable à lire.

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Je vais être dur car, bien que je reconnaisse un talent d'écrivain à son auteur qui s'échine à multiplier les efforts de style et d'écriture qui ajoutent à la confusion et à la longueur du roman, le récit est VIDE : tu n'aboutis à rien !!! Tu passes tout ton livre à faire ressasser à ton personnage principal et alter ego Diégane Latyr Faye "qu'est ce que j'ai à dire ? quelle est ma place en ce monde ? est-ce que tout le monde a raison de me cracher à la gueule parce que je ne sers à rien ?" pour faire la même chose ?! De ce point de vue là, le roman est réussi puisque je me joins de tout coeur à ces critiques : si tu n'as rien à dire, tais-toi.

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M. Schnitzle est un véritable virtuose du monologue intérieur ! Cela me donne envie d'en lire davantage :D

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Trois lettres, trois bangers tirés direct ton petit coeur mon petit Misugi !! Ca tire à BALLES REELLES (tu l'as ?? technique celle-ci).

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Banger caché, y'a pas à dire les écrivains allemands aiment trop être les meilleurs du monde avec leur langue de zinzin

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Un livre qui mériterait peut-être 8 ou 9 ; l'écriture de Bernard Schlingue est impeccable de clarté, de douceur et de réflexion, l'histoire fascine - d'autant qu'elle semble autobiographique - mais je n'ai pas retrouvé l'UMAMI (cette fameuse cinquième saveur !!! si j'entends encore ce mot je me tue) qui faisait le SEL (tu l'as ?? celle-ci est technique) de Mensonges d'été.

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Difficile de noter ou critiquer un livre qui atteint des sommets d'écriture romanesque par endroits mais ennuie profondément la page suivante. Il aurait fallu (SELON MOI, A PRENDRE AVEC DES PINCETTES CECI EST UN MESSAGE S'ADRESSANT A MA COLOC) élaguer le récit des quelques personnages et passages narratifs peu importants et finalement trop explicatifs qui produisent parfois une impression de trop : trop d'informations, trop d'éléments de contexte et surtout trop de mots là où la force du roman réside dans l'impact délirant que Baldwin parvient à avoir en peu de phrases.

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On oublie le plot twist de merde et on garde le récit et les réflexions très intéressantes de son auteur sur ses 2 métiers (celui de médecin et celui d'écrivain). On oublie également le style un peu trop wannabe-Céline par instants et on garde la sincérité touchante et le "tu" empathique de la rédaction.

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De nombreux fragments de texte (lettres pour la plupart) écrits par Kafka mis bout à bout ne peuvent constituer qu'une excellente lecture... Mais l'apport de l'auteur / du concaténateur, bien que pertinent dans ses idées, est trop léger pour constituer une vraie lecture intéressante.

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mal écrit par moments, très bien écrit par d'autres, roman policier à plot twists par endroits et roman d'amour cynique par d'autres ??? choisis ton camp mouille-toi je sais pas ????

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Là où les autres romans de Duras - grâce à son écriture blanche (oui j'ai lu les 10 premières pages du Degré zéro de l'écriture comment tu sais ?) - mettent les personnages et leurs sentiments à nu, parfois crument, mais toujours avec tendresse et émotion, L'Amant donne l'impression d'être une parodie mal bâti du style durassien. Esthétisant jusqu'à la nausée des scènes et une histoire abjectes, dénué de la moindre once d'empathie pour tous ses personnages - y compris l'autrice elle-même - L'Amant parvient - bien aidé par le prix Goncourt - à devenir le testament littéraire de Duras tout en reniant l'intégralité de son oeuvre.

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J'ai vraiment adoré ce que ça raconte de l'incompréhension, des non-dits dans le couple, dans le mariage, de la dissolution d'une personne dans une autre "pour le meilleur et pour le pire"... Ca m'a beaucoup rappelé ma grand-mère et mes amours parisiennes... Mais par contre quand c'était un peu raciste voilà pas tip top... Voilà n'oubliez pas de vous abonner à ma chaîne youtube pour plus de bilans culture :)

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Recueil de textes inégal qui regroupe le meilleur (Annie qui parle de ses vioques et émeut en 3 lignes) comme le pire (Annie qui raconte sa vie et essaie de l'analyser mais c'est chiant) de l'autrice.

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Pas mal pour un psychiatre

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Maria franchement j'ai essayé de te comprendre, de sympathiser voire même de bien t'aimer parfois mais déjà :
1. tu es américaine
2. t'es trop chiante c'est une DINGUERIE comment tu casses les couilles à tout le monde

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Juste une masterclass de Thomas qui a encore une fois dead le littérature game autrichien !! Thomas x le Prince d'Ubermunchenlöf je sais plus quoi là j'en ai marre des noms allemands, c'est un mélange qui détone et nous entraîne dans la folie pleine de sens des auteurs stratifiés du livre.

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HAHAHAHAHA JE L'AI LU ET PAS VOUS CIAO LES LOOOOOOOSERS ON SE REVOIT QUAND VOUS AUREZ TERMINE VOTRE MARC LEVY

En vrai : un roman à l'ambition déraisonnable (réécriture moderne de l'Odyssée dans une journée à Dublin au début du XXe siècle, réflexions sur l'altérité, les oppositions entre science et art, l'incompréhension entre masculin et féminin...) qui parviendrait presque à relever son pari démesuré s'il n'était pas aussi DIFFICILE à lire !!! S'il se contente la plupart du temps d'être difficile mais bon et édifiant - malgré ses 30 références latines, grecques ou obscuro-dublinoises par page -, certains chapitres sont franchement illisibles (60 pages de débats sur Hamlet, ponctués de citations latines de plusieurs lignes NON TRADUITES ??? ALLO JAMES ???)

Bref fier de l'avoir lu, je recommande si vous êtes prêt-e à vous lancer dans une lecture sisyphienne mais si la vie d'un pleutre juif irlandais qui se branle en matant des lycéennes sur le port (oui c'est bien Ulysse) ne vous branche pas, passez votre chemin.

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Sans nier les talents d'écrivain d'une autrice que je découvre avec ce livre autobiographique ressemblant plutôt à l'aboutissement d'une carrière, la pseudo-psychanalyse de l'enfance et la sur-interprétation de citations de parents débordés par leur époque - et par une enfant chiante aussi il faut bien le dire - sont des sujets qui lassent rapidement.

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Franchement chiant MAIS MAIS MAIS la scène où le tipeu Iegorouchka fait pour la première fois l'expérience de la mélancolie et de la nostalgie, loin de sa mère et de son foyer, perdu dans une caravane de marchands traversant les steppes russes... petite poussière dans l'oeil...

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Lecture étrange par bien des aspects, les Versets Sataniques n'est pas un roman inintéressant. Ce qu'il emprunte à Boulgakov (Le Maître et Marguerite), il l'emprunte bien : introduction d'éléments étranges et fantastiques dans le récit et dans l'écriture ; réécritures d'épisodes du Coran ; personnification du diable questionnant la morale à l'échelle d'une métropole occidentale, etc. Cependant, si reprendre des éléments narratifs captivants et y introduire sa biographie suffisait à faire bon livre, il y a longtemps qu'Emmanuel Carrère serait un grand écrivain. Là où Boulgakov utilise le récit religieux comme véhicule de ses propres critiques de la société dans laquelle il évolue, Rushdie peine à le transformer en un roman policier mal ficelé.
Salman RATIOshdie

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Note généreuse pour un roman loin d'être bien écrit et de révolutionner le genre, mais qui a le mérite de présenter une histoire prenante quoi qu'un peu prétentieuse.

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Enfin un bon Goncourt ! Très bien écrit et ficelé, le récit de chanson douce entraîne dans le tourbillon de merdasse et d'empathie de Louise, la nounou, dont seules les interventions des témoins extérieurs (voisins, connaissances...) parviennent momentanément à nous extirper.

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Solide historia de amor dans l'ambianza catalana avec des gangster au grand coeur...

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Roman périlleux sans réelle trame narrative autre que la vie de Mathilde, jeune alsacienne mariée pendant la guerre, d'Amine son mari marocain et de sa nouvelle vie dans la ruralité d'un pays et d'une culture qu'elle ne connaît pas, Le pays des autres excelle dans l'écriture de ses personnages. Sans focalisation interne, prise de parti ou leçons de morale, Leïla Slimani développe un véritable réseau de personnages forts, intelligents et dont les actions et évolutions découlent parfois si clairement des circonstances dans lesquelles ils sont placés que les émotions débordent.

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Plus je lis Michel Tournier, plus je trouve qu'il écrit bien, mais plus je trouve ça un peu chiant. Un exercice de style et de narration réussi, sans plus.

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suuuiiiiiiii baldwin le GOAT !!!!! tendresse, sincérité et faculté à décrire des personnages et des sentiments avec justesse en peu de mots : lire giovanni's room, c'est un peu comme voir messi mettre un triplé au camp nou... on se tait et on lâche une petite larme

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Compilation d'articles format 'coup-de-poing-coup-de-gueule', Pourquoi je hais l'indifférence découvre Gramsci sous son jour le plus grommeleur. Mais comme d'hab les gauchistes ils critiquent mais ils proposent pas grand-chose...

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Malgré un déséquilibre entre les deux personnages dont les points de vue alternent, l'histoire déroule un fil fluide et agréable à suivre.