Lectures 2023 - Liste commentée -

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05/01/23

Un ouvrage massif, qui propose une plongée profonde dans les nombreuses implications qu’a pu avoir l’arrivée d’Amazon sur le continent Américain. Chaque chapitre s’attarde globalement sur un état et une ville : Seattle, Washington, Dayton, etc. Ce qui est intéressant, c’est que l’auteur propose à chaque fois d’avoir un aperçu de l’avant et l’après Amazon. Par exemple, pour le chapitre 4, on y apprendra l’histoire de Sparrows Point dans le Maryland, la plus grande aciérie au monde dans le courant des années 1900, et qui, aujourd’hui, accueille entre autres un centre de traitement des commandes d’Amazon. Plusieurs portraits de personnes ayant gravités autour de l’entreprise sont aussi dépeints. Souvent touchants, parfois tragiques. J’ai personnellement survolé une bonne partie du livre, car les récits étaient souvent un poil trop denses à mon goût. Je pense que c’est un ouvrage qui s’adresse clairement à des personnes déjà assez renseignées ou à défaut très intéressées par tout ce qui touche à l’histoire industrielle et économique des Etats-Unis. On s’y perd assez facilement sinon, surtout que l’auteur jongle régulièrement entre le nom des villes et des Etats. Sinon je pense que cela peut tout de même être intéressant de le feuilleter si jamais on tombe dessus dans une bibliothèque. Le chapitre introductif par exemple sur Seattle (siège social actuel d’Amazon) est ainsi réellement fascinant, et très abordable. On y comprend vraiment l’évolution folle qu’a connu la ville en peu de temps.

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14/01

Portrait de James Agee, journaliste, romancier, scénariste américain. Un type bien torturé, qui passe sa vie à écrire, mais surtout à se shooter à la nicotine et à l'éthanol. On y suit ses débats, ses ébats, ses émois. Tout le gratin Holywoodien de la première moitié du XXème siècle aussi. Charlie Chaplin pour le plus marquant, dont Agee était un ami. Une biographie percutante, qui se lit presque comme un thriller.

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05/02/23

Abandon au 2/3. Toute la première partie se suivait bien, mais arrivé à la deuxième ça tire en longueur comme pas possible. Je comprends la volonté de Dostoievski de vraiment explorer en profondeur le processus psychologique à l'oeuvre chez Raskolnikov, mais passé un cap, ça en devient juste chiant comme la pluie. Le livre est interminable, et je n'ai trouvé aucune fulgurance particulière dans les descriptions ou dans le style pour me pousser à continuer. La traduction du russe, je suppose. Son Le Joueur avait su me transporter, mais pour je vais poliment passer mon tour pour son Crime et Châtiment.