Lectures de 2024

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Un livre que j'avais commencé début 2023, égaré, puis repris en main et terminé presque un an plus tard. Je me souviens avoir eu du mal à rentrer dans l'histoire, j'ai le sentiment que le récit prend de l'ampleur petit à petit. L'écriture est foisonnante, parfois un peu déstabilisante, on a l'impression de lire un livre en strates dont il faut conserver à l'esprit le cadre général au risque de ne plus s'y retrouver. J'essayerai à l'occasion de lire un autre écrit de l'auteur.

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Lecture en dehors de "ma zone de confort", le livre fait partie d'un trio glané dans la rue et sauvé d'une poubelle. Le récit est un peu perturbant, déconstruit, confus, un peu mal fagoté, j'ai trouvé la fin très intense et convaincante pour le coup, elle éclaire le bouquin d'une certaine puissance. Il n'en demeure pas moins que l'auteur.e (?) aborde des thèmes difficiles - violence paternelle, pédophilie, souvenirs traumatiques - avec sensibilité et intelligence.

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Second ouvrage tiré de ma trilogie des sauvés de la poubelle, belle surprise ! Un beau roman orientaliste, peut-être pas le chef d'œuvre du siècle, mais un bon livre de contes. Les décors sont bien plantés, on y retrouve des éléments de spiritualisme, des interrogations philosophiques assez subtiles, une approche originale du message religieux lié à la naissance de Jésus. La fin est particulièrement bien tournée avec le récit mythique de la première eucharistie de Taor (manifestement plus connu sous le nom d'Artaban) de Mangalore, le 4ème roi mage ! Les derniers seront les premiers !

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Un livre très déstabilisant, dernier de la série "Poubelles". Le lecteur évolue au sein de la famille Tord, dont le père est un violent caractériel, la mère atteinte d'une sorte de syndrome de Peter Pan et les frères et sœurs se détestent cordialement. Tous, surtout Alban et Ludegarde tentent de fuir la maison familiale, d'une façon où d'une autre, avec en ligne de mire, l'échec et l'impossibilité d'échapper à l'emprise du giron parental. D'une tristesse infinie, le roman bien qu'assez pertubant est suffisamment original pour être digne d'intérêt.

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Un petit essai drolatique qui m'a été offert par le frère de ma compagne, on y suit l'histoire de Jonathan Noël qui mène une vie extrêmement monotone et réglée... jusqu'au jour où, voulant accéder aux toilettes de sa chambre de bonne, il tombe nez-à-nez avec un pigeon dans le couloir. S'en suit une remise en cause métaphysique de toute son existence, une sorte de journée où "tout fout le camp". Un récit facile à lire et original, la fin tombe un peu comme un couperet, on aurait aimé savoir vers quoi cette expérience pouvait mener M. Noël ?

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Je voulais m'attaquer à la trilogie du Problème à trois corps depuis un moment et je me lance à la veille de la sortie de son adaptation en série ! Si l'on peut reprocher au premier tome d'être une grande "introduction" perso j'ai été complètement captivé et absorbé par le récit, les éléments de "hard sf" rendant l'intrigue plus puissante, très très curieux et hypé de lire la suite en espérant ne pas tomber de haut ! C'est typiquement le genre de livre que je vais regretter de ne plus pouvoir découvrir pour la première fois.

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La suite de l'excellente trilogie du Problème à trois corps, j'aurais pu mettre 10 comme pour le premier volet, voire même 11 tellement le récit est puissant MAIS j'ai trouvé le début un poil longuet, alors que la force de l'écriture de Liu Cixin c'est justement l'intensité et le vif du sujet (petit défaut qu'on retrouve dans le 3ème tome que j'ai déjà bien entamé). Mais vraiment on est sur un très haut niveau de SF.

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Pas de déception pour ce troisième et dernier tome du problème à trois corps ! Quelques longueurs au milieu du récit mais... quelle fin ! Quelle apothéose ! Quel voyage dans l'espace et le temps ! C'est une trilogie vraiment très puissante et réussie.

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Pour continuer sur de la SF cette année (pas facile après le niveau du Problème à trois corps) le premier opus de la trilogie Silo. En résumé, les 50 premières pages sont une vraie claque, on entre dans les entrailles du silo pour en ressortir aussitôt vers une mort assurée. Les cent pages suivantes sont un peu lourdes, c'est mal fagoté et mal ficelé, je me suis dit que si ça allait être ça jusqu'à la fin ça allait être très très pénible. Et finalement, le récit prend de l'ampleur, on retrouve du rythme, de l'intrigue, du suspens... et surtout des scènes d'immersion hallucinantes comme la première marche de Juliette à l'extérieur ou encore, claustrophobiques s'abstenir, sa mission sous l'eau en scaphandrier... Hâte de lire la suite !

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Quand le préfacier d'une œuvre indique qu'il s'agit probablement du "moins bon" écrit de l'auteur, difficile de dire que l'on n'a pas été prévenu... Récit qui n'a que peu d'intérêt, teinté d'un patriotisme un peu bas-du-front. Le seul point positif est d'en apprendre un peu plus sur l'histoire du Mexique mais bon, il y a surement d'autres œuvres bien plus intéressantes à ce propos. Dommage, Jack...