Les 30 jeux de mon enfance / adolescence

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Le jeu livré avec ma première console de jeux video. Donc le tout premier truc qui nous a rendus dingues mon grand frère et moi en 1988. Au Panthéon de mes jeux importants il ne l'est pas tant que ça mais c'était un monde qui débarquait dans notre salon.

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Le vrai premier jeu pour lequel je me suis passionné c'est celui-là. Attendez... ce serait pas un metroidvania ? ^^
Tout en anglais. On n'avait ni internet ni dico français/anglais parce qu'on était encore loin du collège. On devinait les dialogues plus qu'on les traduisait. Pour les énigmes c'était chaud.

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À tout seigneur, tout honneur.
C'est un peu con d'écrire ça sachant que ce n'est pas lui qui ouvre la liste. Mais c'est vraiment lui qui a délivré le souffle de l'aventure, de l'exploration, de l'infini. Que le jeu video ça pouvait être GRAND. La cartouche dorée terminait de nous convaincre qu'on tenait là un trésor.

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Ce jeu est extraordinaire. Simulation fun de boxe. Chaque ennemi était comme un boss à pattern. Et on se refilait les combines avec les voisins qui avaient eux aussi le jeu. "Comment t'as fait pour battre Bald Bull ?"

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Egalement un jeu avec les voisins. Les plateformes comme c'était dur... tout était dur. Mais le jeu était faisable dans n'importe quel ordre, il fallait avoir tel pouvoir de tel niveau pour mieux avancer dans tel autre.

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Je sais que c'est un mal aimé. Qu'il a une réputation de jeu infaisable.
Pour nous il venait après Faxanadu, ça surprenait moins et c'était mieux gaulé quand même. Et puis à l'époque t'avais un jeu tous les 4 mois, tu t'accrochais.
Moi il m'a marqué et beaucoup plu ce jeu.

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On continue dans les mal-aimés (c'est tout relatif, hein, on parle d'un mario). Celui-ci est un faux mario, vous savez l'histoire.
Si vous me demandez quel est le meilleur des Super Mario, je vous répondrai Super Mario Bros 3. Mais je n'y ai à peine joué, je ne l'avais pas.
En revanche, ce Super Mario Bros 2, c'est peut-être parce que c'est un faux mario, je sais pas, mais c'est le seul que j'ai terminé. Et j'ai toujours adoré cette mécanique de ramasser des objets plantés pour les balancer, ou planer sur des ennemis.

Non seulement c'est le seul que j'ai terminé, mais en plus je l'ai refait des années plus tard sur Gameboy advance. Avec autant de plaisir que la première fois.

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On tient une série là ? Celui-là est connu pour être une purge, un truc injouable. Honnêtement à l'époque personne n'a tiqué. Oui je suis mort un nombre incommensurable de fois dans les algues sous-marines électrifiées. Mais je l'ai terminé. J'en ai passé des semaines là-dessus. Ça marque. Encore une fois on n'avait que ça. De toute façon c'était bien.

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Celui-là c'est par l'ambiance qu'il nous avait marqués, mes voisins, mon frère et moi. Et les multiples armes disponibles. Batman, le jeu inspiré du premier film de Tim Burton, avec le joker. Quel banger ! Quels environnements atmosphériques !

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Un jeu de sport. Il n'y en aura pas d'autres. Même s'il y a eu World Soccer avec sa couverture mensongère mais des tonnes de fun à l'intérieur (retournés boule de feu). Même s'il y a eu Sensible Soccer des années plus tard sur lequel j'ai organisé des tournois à grande échelle.
Mais le plus joué, le plus adoré, et le premier sur lequel j'ai organisé des championnats du monde (avec que des équipes nord-américaines... oui bon) c'est celui-là.
Tellement joué.

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Et hop ! Je me contredis instantanément.
C'est qu'on n'y a pas tant joué que ça. Mais impossible de ne pas le citer tant il nous a marqué, tant on a de souvenirs sur ce jeu totalement injouable sans la manette Turbo de la NES... On avait nos techniques... Mais c'était souvent ampoule à la main.
Je veux dire, dans tous les sens du terme : moi je démontais une petite ampoule d'une lampe torche et je l'utilisais pour faire des va-et-vient rapides entre les deux boutons A et B de la manette. Et même comme ça notre saut en longueur était tout moisi, le gars avait bien du mal à prendre de l'élan. Pourtant c'est pas faute de se donner du mal, de se niquer les mains.

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Après la NES, nous avons eu une Megadrive. Dans mon souvenir c'était une bonne console. Pourtant si je dois chercher les jeux marquants qu'on a eu dessus, je ne retiendrai que celui-là.
Quand on pense au nombre de pépites que j'ai ratées à choisir cette console plutôt que la Super-Nintendo...
Mais ce jeu était génial. Dans mon souvenir c'est banger intégral. Beau, rythmé, le souffle de l'aventure. J'ai jamais cherché à vérifier, je reste avec ce souvenir de jeu extraordinaire.

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A mes 13 ans j'ai eu mon premier PC. Et un fournisseur de jeu copiés sur disquettes. C'était comme ça à l'époque, on copiait tout (la musique aussi), le mot "piratage" n'existait pas.
Et donc sur ce PC, trois premiers jeux.
Moktar le jeu de plateforme inspiré du comique Lagaf (oubliable mais culte)
Prince of Persia le jeu de plateforme culte et pas oubliable mais auquel je n'ai pas accordé tant de temps que ça.
Et Alone in the Dark. Une révélation ! Mon premier jeu en 3D. Mon premier contact avec l'univers de Lovecraft. Un truc vraiment mémorable. Mon grand frère trainait moins à la maison mais un petit frère était arrivé et était suffisamment grand pour me regarder jouer à des jeux sur mon ordi. Celui-là l'a marqué autant que moi : ça faisait flipper à l'époque.

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Parmi les premiers jeux à avoir été copiés sur mon disque dur (40 Mo ça en faisait de la place pour des jeux par dizaines !). Et je crois qu'il y est toujours resté. Un jeu que je picorais et auquel je revenais régulièrement. Je suis pas sûr que j'y étais très bon... mais c'était mon premier puzzle-game. Ça m'a toujours plu finalement.

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Vous avez remarqué ? depuis que je parle de jeux PC, l'ordre ne respecte plus la chronologie des sorties. J'ai découvert le concept de backlog en même temps que l'informatique ^^
Mon premier point and click, ça a été celui-là. Au collège j'avais un pote qui les avait tous. Mais vraiment TOUS. J'ai joué à tous les Lucas Arts, j'ai joué aux Sierra, j'ai joué à d'autres machins obscurs et moins réussis.
Comme beaucoup de joueurs de ma génération, ça a été un coup de foudre. Et le premier d'entre eux, le plus incroyable, ça a toujours été The Secret of Monkey Island.
(Coeur avec les mains).

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Des Point and click Lucas Arts (on disait LucasFilm à l'époque) je pourrais en citer plein. D'ailleurs on va en retrouver encore quelques-uns dans ce top. Mais Indy3 (c'est comme ça que je l'appelle puisque c'était le nom du répertoire et c'était le nom de l'exécutable qu'on tapait en Ms-DOS pour le lancer), hé bien ça a été une histoire que j'ai dévorée avec passion. J'ai connu le jeu avant de voir le film. Ça arrive parfois quand on est môme. Quelle histoire ! Quel humour !
C'était extraordinaire et formidable.

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Tiens, en voilà un autre que j'ai découvert avant le film (le jeu était inspiré du Dune de Lynch, oui bon...), que j'ai découvert avant le livre (un peu inspiré du livre aussi quand même ^^). Pour la petite histoire j'ai eu les disquettes très rapidement. Peut-être même en même temps que l'ordi, ou pas longtemps après. Mais le jeu plantait au lancement.
C'est en épluchant le manuel de Ms DOS 5.0 pour découvrir l'informatique que j'ai découvert qu'on pouvait allouer un certain nombre de kilo-octets du disque dur en guise de mémoire RAM (mémoire paginée on appelait ça je crois).
Le jour où j'ai réussi à lancer ce jeu en bidouillant mes fichiers sysconfig et autoexec.bat, je crois que je me suis pris pour le plus grand informaticien de la planète.
Et ce jour-là j'ai découvert un univers qui n'allait plus me lâcher, et surtout LE jeu qui m'a le plus passionné depuis toujours, sur lequel j'ai passé le plus d'heures, que j'ai relancé un nombre incalculable de fois. C'est LE jeu de ma vie. Voilà. Le moment grandiloquent c'était maintenant.

EDIT penaud : LA musique de jeu video de toute ma vie. Je laissais tourner le jeu rien que pour écouter la musique. Ce que j'ai fait quelques années plus tard en dévorant les romans de Herbert. C'était bien avant le streaming et même le téléchargement de mp3. Plus tard quand internet est arrivé dans les foyers, j'ai téléchargé cette musique et l'ai écoutée plus que de raison.

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Probablement aussi bien que le précédent de la série. J'ai tellement aimé ces jeux !

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Quelle aventure extraordinaire ! Je me souviens avoir voulu acheter un joystick rien que pour ce jeu. La purge que c'était ce périphérique, raide et injouable. Mais Wing Commander 2 c'était le planet opéra, l'aventure mieux que Star Wars (tellement !), les intrigues, les amours, les amitiés et les trahisons entre les espèces. Je me suis pris de passion pour ce jeu.

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Pas passionné par Prince of Persia, davantage impressionné par Another World, je n'ai finalement jamais beaucoup joué à aucun de ces deux-là (à l'époque du moins).
Le cinematic plateformer qui a marqué mon adolescence, c'est Flashback. Un jeu tellement culte ! N'essayez pas d'y rejouer aujourd'hui : ça pique.

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Allez, encore un Lucas Arts. Le dernier que je vais citer. Donc j'en profite pour les mentions honorables : Loom, Sam & Max, Grim Fandango...
DOTT (nom du dossier et de l'exécutable) c'était quelque chose. L'humour du studio, et des paradoxes temporels en plus !
LE jeu d'une époque. De la fin d'une époque.

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Peut-être le moins connu de toute cette sélection. Jetez un oeil sur ce jeu, c'était génial.
Un jeu de plateforme avec des bouboules de différentes couleurs, chacune son pouvoir spécial, il fallait alterner selon les obstacles. Peut-être mon premier puzzle-plateformer.
Grand souvenir !

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Mon dernier "point and click" de coeur. Renouer avec l'ambiance poisseuse et inquiétante de Lovecraft dans ce que je considère encore aujourd'hui comme le meilleur matériau de toutes ces histoires de genre. Incroyable comme j'ai pu être impressionné par ce jeu. C'était tellement excellent. La première fois aussi qu'un jeu me marque par sa musique....
Quoi ? Mais non... qu'est-ce que je raconte ? J'ai oublié de parler de la musique de Dune... quelle folie ! (j'édite plus haut)

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Le dernier jeu PC sur lequel j'ai passé mon adolescence avant de squatter le Playstation de mon frère aîné. J'ai tellement joué à ce jeu. Combien de fois j'ai refait la conquête de l'Amérique ? Saviez-vous que les Caraïbes étaient des colonies Hollandaises ? Qu'il y a au moins un univers parallèle où la conquête du continent Américain s'est faite sans avoir tué le moindre indigène ?
Le 2ème grand jeu de toute ma vie après Dune. Passion n'est pas un mot assez fort. Les grandes émotions que j'ai eues avec ce jeu !

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La "Play" comme on disait. Pas vraiment ma console mais celle de mon grand frère qui était de moins en moins là. Le petit avait maintenant sa propre chambre. Je geekais des journées entières tout seul. C'est pas plus mal pour lui qui avait été déjà effrayé par Alone in the dark. Il était pas prêt pour Resident Evil. La Play quand même ! la systématisation de la 3D. Bon ce jeu c'était Alone in the dark avec pas mal de charme en moins mais un paquet d'action en plus ! J'avais adoré et je n'ai plus touché à un autre jeu de la licence depuis.

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La vraie épiphanie de la Play ça a été Tomb Raider. Oubliez les conneries de personnification de Lara Croft avec sa poitrine à ogives nucléaires. Ce jeu c'est l'alternance d'ambiance caverneuse claustro et d'environnements dorés qui se découvrent à l'issue d'un couloir étroit. Ce jeu c'est la surprise quand le surnaturel survient, un surnaturel à la Indiana Jones. La surprise de se trouver à affronter un T-Rex et d'un coup on comprend c'était quoi les tremblements répétés du sol sous nos pas.
Une aventure pleine d'obscurité et de lumière, une musique qui vient souligner les moments d'émerveillement. Pas mal de choses bien modernes. Un grand jeu ! Et à l'époque on n'était pas gêné par les déplacements orthogonaux rigides.

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Comme un paquet de jeunes occidentaux - surtout si on n'avait pas eu la Super Nintendo - j'ai découvert les JRPG avec Final Fantasy 7. J'ai cru que j'allais adorer ça : c'était tellement puissant comme histoire, le background de chacun des personnages était tellement travaillé, le méchant était tellement méchant, pyrotechnique et tout.
Bon ça c'était avant de découvrir que ce serait chaque fois un peu la même histoire. Et puis j'avais 17 ans quoi.
On va jeter un voile pudique sur les chokobos. Mais on va garder bien frais en tête le système des matérias, ça c'était une super idée !

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Ça y est j'étais majeur. Mais encore ado, comme tous les garçons. Sauf que vous voyez, MGS c'est un jeu mature avec une vraie histoire un peu deep, de la testostérone et tout. Pas loin d'être totalement con mais c'était du cinéma d'action dans les mains. D'ailleurs par la suite c'est devenu de plus en plus cinéma et de moins en moins dans les mains.
N'empêche, tellement de bonnes idées, tellement de bonnes séquences de gameplay, y compris du meta. Et toujours de la mise en scène. C'était vraiment quelque chose ce jeu ! Et moi je découvrais l'infiltration. On ne se remet jamais d'un jeu comme ça !

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Celui-là je n'y ai pas joué à sa sortie mais en 1999. Après Wild Arms et Parasite Eve sur la PS1, j'avais fini par laisser tomber les jeux vidéo. C'était les soirées avec les potes, la lecture, la musique. J'ai assouvi ma soif de découverte là-dedans.
Mais quand même... Après avoir remplacé mon vieil ordi - et vérifié que je pouvais toujours lancer Dune et Colonization... - j'ai bien eu une ou deux rechutes.
Allez savoir pourquoi ce jeu là ?
Ça m'a pris et ça ne m'a pas lâché. J'avais un partiel à réviser et j'ai préféré passer une nuit blanche sur Little Big Adventure. Je me suis niqué les yeux, j'ai raté mon année mais j'ai gagné le souvenir d'un jeu très généreux. Déjà périmé au niveau des contrôles et du graphisme, mais avec une vraie identité bien à lui.

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Comme le précédent. Quasiment dans la foulée du précédent. Et là aussi ça a commencé par une nuit blanche. Je ne sais même plus si je l'ai terminé. Mais c'était énorme et surtout ça a été le dernier jeu video que j'ai fait avant de retomber dedans bien des années plus tard. Le dernier de ma jeunesse en tout cas.
Sans compter deux ou trois Zelda auxquels j'ai toujours trouvé le moyen et l'envie de jouer : on m'a prêté la N64 pour Ocarina of Time, j'ai acheté une GameCube en brocante rien que pour The Wind Waker. Et sans compter un point and click de temps en temps sur PC (Siberia, Machinarium...) Mais c'était épisodique et j'ai décidé de m'arrêter à 30 jeux. Le 30ème c'est Half-life, c'est comme ça et c'est tout.

La suite bien des années plus tard, c'est une autre liste :
https://www.senscritique.com/liste/top_50_jeux_video_de_ma_vie_d_adulte/3908383