Les églises : hauts lieux de violence

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Même au sein d'une église, les habitants de Sleepy Hollow ne peuvent échapper au Cavalier sans Tête. Une scène qui témoigne de la folie furieuse qui anime les personnages. Le dernier rempart, spirituel, est abattu par un pur élément fantastique. Du Burton pur jus.

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Premier duel pour El Indio après son évasion de prison. On y découvre sa psychologie profondément dérangée et sa rapidité au pistolet. Le lieu participe à l'élaboration d'un grand bad guy. Morricone signe une partition purement religieuse et Gian Maria Volonte fait le show.

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Sheri Moon Zombie a des hallucinations et voit un petit prêtre la forcer à des insanités proprement anti-religieuses sur sa personne. Tout ça dans une église évidemment. Certainement la moins bonne scène, vraiment pas finaude, de cette vraie merveille fantastico-horrifique. Mais du vrai Rob Zombie dans sa démolition des codes religieux.

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Le rassemblement entre les vivants et les morts se déroule dans une église. Le superbe dénouement du film aussi. Pas sûr que les dévots aient apprécié cette scène finale mais en l'état c'est d'une beauté et d'une poésie sans précédents. Le caractère spirituel du lieu apporte beaucoup. C'est aussi là que le méchant devient violent et que son trépas survient.

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Grosse fusillade très graphique entre le père Cheech Marin et les mercenaires de Tom Savini. Assez savoureuse, la scène constitue un aparté très fun au film de Rodriguez. La situation permet une explosion des codes tout à fait en accord avec le caractère faussement nanaresque du film.

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L'affrontement final entre Batman et le Joker. Tout explose dans ce final d'anthologie, que ce soit la mise en scène de Burton ou la musique d'Elfman. Le film devient élégiaque et le héros se divinise. Magnifique.

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C'est dans un clocher que Parker combat le Vénom et le refile à Eddie Broke. C'est certainement la meilleure scène (avec la naissance de l'homme-sable), très graphique et assez impressionnante d'une clôture de trilogie relativement moyenne.

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Physiquement mais surtout moralement, Notre-Dame est le théâtre d'une violence particulièrement exacerbée dans ce qui est peut-être l'un des Disney les plus durs et ambigus.

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Le combat entre Van Helsing et Mister Hyde dans la cathédrale Notre-Dame. Ils finissent par éclater la rosasse. Pas le meilleur moment de cette péloche tout à fait sympathique dans sa générosité.

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SPOILER !! C'est dans une église que s'éteint la figure maternelle de Bond, M, face à Javier Bardem. Instant intense de la vie du 007 sur pellicule. Il y a fort à parier qu'il ne sera plus jamais pareil.

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Ca a beau n'être qu'un rêve, lorsque le petit Marty voit toute l'assemblée d'une église se transformer en loup-garous ça marque. D'autant que la scène, sommet de cette excellente peloche fantastique, est réellement impressionnante. Superbe.

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Le shériff de Nottingham vient réclamer des sous au pauvre frère Tuck. Dans une église vide car les fidèles se font emprisonnés un par un car incapables de payer la taxe outrancière imposée par ce fou de Prince Jean. L'affrontement entre les deux hommes fait rage et se termine mal. Les éclairs frappent les alentours. L'un des moments les plus impressionnants de cet excellent produit Disney.

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C'est tout simplement dans une église que l'on découvre avec le protagoniste les premiers infectés. Au milieu d'un tas de cadavres étalé devant l'autel, ils réagissent au bruit que fait Jim. Les morts "vivants" se détachent des morts "morts". Et comble du comble c'est un prêtre infecté qui va prendre en chasse notre héros. Ou comment montrer que la religion n'a plus sa place dans une telle horreur. Boyle rules !

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Uma se fait shooté par Carradine dès l'ouverture du film. Et dans une église pardi. Mais c'est plus tard dans le métrage que l'on apprend ce détail. Avec une séquence où Uma sert de sac de frappe à ses anciens collègues. Tarantino étant fan de western spaghetti et leur côté élégiaque, normal qu'il situe les évènements qui amèneront le déferlement de violence de la Mariée dans une église. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il y va franco.

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Pas vraiment de scène de violence située en église dans cet opus. Ou si, mais hors champ avec la fusillade contre la Mariée et ses invités à la suite d'un plan ultra classe découvrant les assaillants. Mais c'est certainement la discussion entre Uma et Carradine en prémisse qui constitue le passage le plus dérangeant. Car un véritable amour père-fille semble les lier. Mais comme nous savons grâce au premier opus ce qu'il adviendra de cette relation, ce calme avant la tempête demeure un must en matière de dialogue "chaud".

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L'aventure que vit Docteur Jones Senior dans cette abbaye italienne est particulièrement emplie de violence. Les morts pleuvent. Et il est impressionnant de constater que bien peu des résidents font de respectables moines. L'hérésie et la perversité les animent. Et quand intervient en plus l'autorité suprême en matière de violence religieuse au Moyen-Age, à savoir l'Inquisition, c'est le pompon. Une violence qui dépasse le cadre même de l'église pour s'attaquer plus globalement à l'Eglise.

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Samuel L. Jackson teste l'efficacité de ses cartes SIM rendant fous sur l'assemblée d'une église. Avec Colin Firth au milieu. Cela donne une scène frappadingue en faux plan-séquence où tout le monde se dézingue la tronche sous le regard divin. Assurément la meilleure scène de ce très sympathique blockbuster d'espionnage.

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Pinhead fait le show dans un rituel enflammé qui aura raison des vitraux et autres autels d'une église. Doté d'un charisme d'enfer et bien aidé par une mise en scène le mettant grandement en avant, le personnage atteint ici un paroxysme de folie noire. Le prêtre des lieux en fera les frais. Du gore, du feu et un jeu avec la religion plus que douteux, voici les ingrédients d'une scène particulièrement réussie au sein d'un film un peu con mais très sympa.

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C'est dans ce lieu sacré que se déroule le point culminant de ce chef d'oeuvre. Les nazis enferment toute la populace d'un village dans une église et y mettent le feu. Sous le regard ébahi du jeune héros du film. Ce moment, summum de cruauté, constitue la cerise sur le gateau d'une oeuvre alignant les passages d'intense horreur. Les nazis n'ont jamais été aussi détestables. Cette scène, horriblement longue et ponctuée par les rires allemands, reste longtemps en mémoire.

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Daniel Day-Lewis prend des claques, jure et parjure devant une audience presque sectaire et un Paul Dano complètement halluciné afin d'obtenir des terres remplies de pétrole. La manière dont le personnage bafoue la religion pour avoir ce qu'il veut est saisissante, Dano le pousse dans ses derniers retranchements mais c'est bien sa finalité qui prime à la fin. Quant à Dano justement, il incarne une sorte de folie religieuse qui rend chacune des scènes dans cette église hallucinantes, d'un exorcisme où le jeune acteur semble habité à ce baptême terrifiant.

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Dans le prologue de cette véritable pépite filmique sont dévoilées les origines des protagonistes. Et celle de Roy Scheider voit celui qui combattit les Jaws de Spielberg conduire des malfrats dans une église. Une église qui renferme des activités hautement illégales se déroulant pendant l'office. Les malfrats suspendent la messe, brutalisent et menacent leurs adversaires avec des armes puis quittent l'église avec un destin funeste les attendant. Une petite scène très efficace.