Les films ratés sur l'art

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Je décerne un prix à celui qui aura réussi à comprendre quoi que ce soit à ce délire pseudo-onirique bourré de poncifs.

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L'horreur absolue du genre, la plus grande accumulation de clichés sur la danse, et LE film par excellence qui fait triper tous ceux qui n'y connaissent rien en art, s'imaginant qu'être artiste, c'est ça. Navrant de bêtise et de grandiloquence.

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Du grand lyrisme échevelé cucu, à des années-lumière de l'esprit des Lumières. "Faites revenir le soleil, Farinelli !" :-D

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Le mérite de l'originalité et d'acteurs compétents pour ce film dont certaines scènes sont malheureusement d'un ridicule à hurler de rire - Mme Schumann attrapant les bras de son mari et le faisant ainsi diriger devant l'orchestre !

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Lully qui donne des coups de boule, c'est tellement fun...

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Un film qui tient la route, mais tombe trop souvent dans le too much pour s'élever à la hauteur de son sujet. Mais au moins une fin qui ose prendre parti et mettre un visage sur l'énigmatique Bien-aimée lointaine.

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Au rayon des nanars intersidéraux, celui-là se défend mordicus. Si rococo que chaque scène vaut son pesant de cacahuètes.

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Alors là, on tient vraiment du lourd dans le genre caricature d'artiste échevelé, hystérique jusqu'au dernier grade, et toujours d'un kitsch abominable (les ralentis floutés de courses dans les sous-bois, la chorégraphie à pisser de rire au bord du lac...)

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Allez, encore des artistes hystériques en veux tu en voilà, et toujours cette manière de pousser le surjeu, les surréactions, qui devient vite fatigante. On attendait du mystère, on aura souvent eu du grotesque, ou peu s'en faut...

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Une nouvelle fois, la performance artistique calquée sur l'exploit sportif. Et une pédagogie digne d'Aimé Jacquet en 1998, qui a permis à l'équipe de France de gagner la coupe du monde autant qu'elle est totalement inopérante dans le domaine artistique. Manque plus que la couronne d'épines et le fauteuil électrifié pour ce pauvre batteur.