Les livres et moi

Annotation :

" This happened in 1932, when the state penitentiary was still at Cold Mountain. And the electric chair was there, too, of course"


Surement l’œuvre la plus bouleversante que Stephen King ai pu écrire. Profondément humaine.

Lu en VO.

Dans les années 30 (1932), États-Unis. Durant la Grande Dépression.

Annotation :

"Au XVIIIé siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus abominables de cette époque qui pourtant ne manqua pas de génies abominables"

18éme siècle, lieu de la naissance d'un monstrueux génie de l'odorat. On suit ses pérégrinations en France, et notamment à Paris, Montpellier, et surtout Grace, lieu de ses méfaits les plus terribles.

17 juillet 1738 - 25 juin 1767, France.

Personnages clés : Jean Baptiste Grenouille, Mme Gaillard, Maitre Grimal, Giuseppe Baldini, le Marquis de la Taillade-Espinasse , Mme Arnulfi et Dominique Druot, Antoine Richis et sa fille Laure.

Annotation :

"L'atelier était empli du capitaux parfum des roses, et, lorsque la légère brise d'été frémissait parmi les arbres du parc, la lourde odeur du lilas franchissait la porte ouverte, à moins que ce ne fut la senteur plus délicate de l'églantine aux fleurs rosées"

"Le Portrait de Dorian Gray" a toujours été pour moi une œuvre énigmatique, notamment grâce au coté fantastique de celle-ci. Malgré tout, l’œuvre de Wilde n'est pas seulement une aventure fantastique, c'est avant tout un roman philosophique. De ce coté-la, on est plutôt bien servi avec de nombreuses réflexions sociétales (la figure de la femme, la critique d'un pays...). Oscar Wilde arrive assez bien à mélanger le surnaturel avec ces réflexions, sans trop épuisé le lecteur globalement. On peut souligner, tout de même, un chapitre 11 qui peut paraitre assez rebutant, à cause d'une accumulation de descriptions empruntées à d'autres œuvres. Un peu flemmard le Wilde, non ?
Malgré une histoire assez banale dans la forme, le fond s'avère être suffisamment intéressant pour suivre les pérégrinations du héros éponyme.

19éme siècle. Durant l'époque victorienne. Londres, Angleterre.

Quelques citations notées :

"Les gens se plaisent beaucoup à donner ce dont ils auraient bien besoin eux-mêmes. C'est ce que j'appelle les abimes de la générosité."

"Si nous aimons penser du bien des autres, c'est parce que nous craignons pour nous-mêmes. Le fondement de l'optimisme n'est rien autre que la peur."

"Il n'y a que deux espèces de personnes vraiment fascinantes : celles qui savent absolument tout et celles qui ne savent absolument rien."

"Ce que le ver est au cadavre, ses pêchés le seraient à l'image peinte sur la toile."

"Il y avait des moments où il ne voyait dans le mal qu'une façon de réaliser sa conception du beau."

"La mort et la vulgarité sont les deux phénomènes inexplicables du XIXéme."

"Le crime appartient exclusivement aux membres de classes inférieures. Je ne leur en veux pas le moins du monde. J'imagine que le crime est pour eux ce que l'art est pour nous : simplement une méthode pour se procurer des sensations sortant de l'ordinaire."

Annotation :

"Il est 15 heures. Le soleil est au plus haut. Il fait chaud, l'air est étouffant. La rue est bruyante, la poussière omniprésente."

Quelque peu perturbé par l'écriture de Carrère d'Encausse au début, notamment après avoir lu du Oscar Wilde. Elle n'est pas écrivaine, mais son écriture reste efficace. En effet, au fil de la lecture, j'ai été envouté par la triste histoire de Fatimah, et par la façon dont celle-ci est racontée par l'auteur. C'est extrêmement bien raconté.

Pas de date spécifique. Dans le Kurdistan irakien.

Quelques citations notées :

"Ils avaient tout fait pour la sauver, ils avaient cru le combat gagné, mais la mort de l'enfant avait signé celle de la mère, et contre cela ils avaient été impuissants."

"Revoir les lieux. Les monstres qui y vivaient encore, en paix, eux. Mettre des mots. Dire les choses."

Annotation :

"Lorsque Grégor Samsa s'éveilla un matin au sortir de rêves agités, il se retrouva dans son lit changé en un énorme cancrelat."

La lecture de cette œuvre m'a laissé perplexe. Entre l'ennui d'une situation banale (malgré le coté fantastique de la transformation) et l'intérêt de la brutalité des rapports sociaux. Nous avons d'un coté, le pauvre Grégor, qui a toujours tout fait pour que sa famille ne manque de rien ; puis d'un autre coté, cette famille égoïste qui, au fur et à mesure du récit, va oublier qu'elle était composée de quatre membres, et non de trois.

Pas de lieu spécifié à proprement dit, même si le récit se déroule dans un appartement.

Pas de date, mais Kafka donne quelques indices spatio-temporels : le récit commence durant l'automne, et celui-ci se conclurait à la fin du mois de mars. Novembre/Décembre - Mars ?

Annotation :

"Aujourd'hui maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais plus."

Pas de date spécifié. Alger/Marengo, Algérie.

Quelques citations notées :

"J'ai compris que j'avais détruit l'équilibre du jour, le silence exceptionnel d'une plage où j'avais été heureux. Alors, j'ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les balles s’enfonçaient sans qu'il y parut. Et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur."

"Cependant, je lui ai expliqué que j'avais une nature telle que mes besoins physiques dérangeaient souvent mes sentiments."

"J'ai compris alors qu'un homme qui n'aurait vécu qu'un seul jour pourrait sans peine vivre cent ans dans une prison. Il aurait assez de souvenirs pour ne pas s'ennuyer."

"Oui, s'est-il écrié avec force, j'accuse cet homme d'avoir enterré une mère avec un cœur de criminel."

Annotation :

Double assassinat dans la Rue Morgue : 8/10
La lettre volée : 6/10