Les meilleures BDs pour Halloween

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AVANT DE LIRE 'LA VALLEE DES BANNIS', LISEZ SON PREDECESSEUR 'LA FROUSSE AUX TROUSSES' CAR 'LA VALLEE DES BANNIS' EST LA SUITE DIRECTE DE 'LA FROUSSE AUX TROUSSES'
Pire que les poursuites dans divers lieux pour échapper à des monstres et/ou individus monstrueux, pire que des péripéties épuisantes et effrayantes d'un lieu à un autre: la terreur du huis-clos hostile.
Ici, le huis-clos en question s'appelle la Vallée des bannis.
Les gens peuvent facilement changer de comportement quand ils sont en danger; plus particulièrement quand l'environnement lui-même veut leur mal.
Alors qu'il avait toujours été le fidèle ami de Spirou, Fantasio se fait piquer par un moustique rendant cinglé. Devenu fou, il tente de tuer Spirou de toutes les manières les plus atroces possibles contraignant ce dernier à chercher une échappatoire seul.
Difficile de savoir ce qui est le pire entre la Vallée des bannis dominée par l'obscurité, son environnement emplie de flore vorace et ses créatures dangereuses aux allures de "Monstres du Joker" ou devoir faire face à son meilleur ami devenu son pire ennemi le traquant tel un serial-killer pouvant surgir de l'obscurité à tout instant.
"Alors calmé? On fait une pause ou on continue à s'entretuer?" dit Spirou se défendant tant bien que mal face à Fantasio tandis que lui-même a peur de finir aussi fou que son ami.
Et pour le lecteur connaissant bien 'Spirou et Fantasio', le plus dur est de voir le personnage ayant été le fidèle ami du héros et l'agréable élément comique de l'univers devenir un antagoniste dangereux pouvant aller jusqu'à tuer son ami malgré lui.
Ainsi, il n'y a plus rien pour dédramatiser cette aventure, ou plutôt mésaventure, de 'Spirou et Fantasio'.
(De plus, nous avons à un épilogue bien glauque que je ne spoilerai pas)
Bref, un album macabre loin de l'habituelle atmosphère guillerette des précédents (quoique certains étaient plus sérieux que d'autres) sortant de sa zone de confort pour le meilleur bien que cela puisse être éprouvant
[Pour ceux que ça intéresse, l'épisode de la série 'Spirou 1993' adaptant cet album
https://www.youtube.com/watch?v=p52klGcsT_M ]

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[FORTEMENT DECONSEILLE AUX MOINS DE DIX ANS]
Alors qu'Aria était heureuse à l'idée d'avoir un bébé dans le tome 'La fleur au ventre' précédant 'La Griffe de l'ange', dans ce dernier l'enfant nait recouvert d'écailles. De plus, ayant des pouvoirs mystérieux, celui-ci est également pris pour un démon. Pire encore, il grandit prématurément au point de passer de bébé à adolescent en à peine plusieurs jours.
Pourquoi? Parce qu'Aria a, dans un autre tome, plongé accidentellement dans un lac contaminé mais était rassurée car n'avait pas gardé de traces extérieures de contamination. Hélas, elle n'avait pas réalisé qu'elle était génétiquement contaminée et a involontairement transmis cet horrible mal à son fils Sacham.
Aria et Sacham doivent donc trouver au plus vite un remède pour sauver ce dernier dans un périple semé d'embûches dangereuses provoquant peur et dégoût.
Mais de violents superstitieux accusant Aria d'avoir enfanté le Diable ne sont pas loin.

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'Wonder Woman: L'Odyssée, tomes et 1 et 2' sont très particuliers. En effet, la mode du "Super-héros dark" a également touchée cette super-héroïne badass et mémorable. De plus, au lieu d'être faussement dark pour n'être qu'une pseudo-histoire dark de façon irréfléchie pour suivre une mode, 'Wonder Woman: L'Odyssée' est sincèrement terrifiant.
Entre Themyscira détruite, des amazones disparues et/ou tuées, des dieux pas du tout tendres s'en prenant à la pauvre fille démunie faisant tout pour rester courageuse malgré sa douleur, des péripéties toutes plus douloureuses les unes que les autres (notamment le passage des morbides Enfers d'Hadès) pour l'héroïne tentant de mettre fin à des horreurs (si cela peut être possible) pour reprendre courage et protéger ceux à qui elle tient.
Tout ceci est renforcé par des couleurs sombres renforçant une histoire triste et effrayante loin des premiers comics de la super-héroïne emplis de couleurs vives et rassurantes.

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Une momie Inca apparaissant dans des cauchemars éveillant et faisant hurler de terreur les endormis. Sept explorateurs dans le coma hurlant à la mort en sortant de leur coma toutes les douze heures en suppliant qu'on mette fin à la malédiction les hantant dans leurs sommeils ou encore des phénomènes restant inexpliqués malgré la présence d'une petite explication rationnelle pour comment arrivent certains évènements (les cauchemars avec la momie Inca et les comportements des 7 explorateurs n'auront jamais d'explication rationnelle), 'Les 7 Boules de cristal' a tout pour être l'album le plus inquiétant de 'Les Aventures de Tintin' vu qu'on se dirige dans le registre purement magique et non plus des aventures avec des gangsters et/ou des méchants cupides.
De plus, même Tintin est en détresse face à tout ceci car effrayé par des évènements terrifiants qu'il ne comprend pas et voit son ami Tournesol être mêlé à cette histoire morbide.
Dommage que la suite directe de cet album 'Le Temple du soleil' suive plus le chemin de l'aventure classique faisant surtout monter l'adrénaline dans des scènes d'action plutôt que de rester dans un registre effrayant comme cela avait été dans 'Les 7 Boules de cristal'.

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Certes 'Adèle Blanc-Sec' nous a souvent confronté au surnaturel et à l'étrange. Cependant, la chose atteint son paroxysme dans 'Momies en folie' où l'auteur semble s'inspirer du fantastique inquiétant de la fin du XIXe/début du XXe siècle pour mieux effrayer son lecteur. Entre bourgeoisie assistant à des spectacles macabres, enlèvements de jeunes filles dont une est condamnée à une mort affreuse ou encore de dangereuses momies rôdant dans chaque coin de rue, il y a de quoi être réellement effrayé cette fois-ci.
Preuve de cela, des parents se sont plaints qu'on corrompait les enfants avec une oeuvre faisant l'apologie des démons puisqu'on y retrouve aussi bien des méchantes momies que des gentilles momies.
(Et après, on dit que ce sont les enfants les petites natures. Pfff!)
Toutefois, bien que pleins de qualités et pouvant vraiment être effrayant et malaisant dans le bon sens, l'album perd de son charme horrifique quand il nous force à regarder de la nudité et, surtout, de la sexualisation bien peu utile au récit (oui, cet album est bien tout public).
Dommage car 'Momies en folie' aurait pu être une histoire horrifique mémorable sans ces aspects de mauvais goûts.

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Si le film 'Le coup du menhir' adaptant un tiers de 'Le combat des Chefs' et majoritairement 'Le Devin' est plus effrayant que l'album éponyme, 'Le Devin' n'en est pas moins effrayant pour autant.
Pour commencer, le simple fait que cette histoire commence durant un orage où le village accueille un voyageur pas net nommé Prolix prétendant être un devin donne le ton.
En effet, le fait que ce devin soit capable de manipuler tout le village (sauf Astérix et Obélix) en flattant leurs egos et disant ce qu'ils veulent entendre a tout du gourou se créant des fidèles et se servant d'eux afin d'arriver à ses fins en les poussant à lui donner leurs ressources (biens matériels et nourriture) afin de les voler sans les voler. De plus, les gaulois sont tellement corrompus qu'ils vont jusqu'à se retourner contre Astérix à cause de Prolix.
Malin cher Devin. Malin.
D'autant plus que ce devin est même capable d'embobiner les Romains pour obtenir ce qu'il veut d'eux; comme de l'or qui le rendrait riche.
De plus, en dehors de l'aspect glauque de l'album, l'atmosphère de ce dernier peut être effrayante lorsqu'on voit des potions faisant ressembler des individus à des cadavres vivants et rendant l'air irrespirable.
Cependant, malgré tous ces points positifs, l'album se termine trop rapidement, ce qui peut laisser le lecteur dans un sentiment de frustration.
Néanmoins, 'Le Devin' (ainsi que son adaptation 'Le Coup du menhir') est parfait pour ceux qui veulent fêter Halloween tout en évitant de se faire peur.
[Pour ceux que ça intéresse, le film d'animation adaptant majoritairement 'Le Devin
https://www.youtube.com/watch?v=J7Avl-okV7E ]

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Alalala! Ca a été très dur de faire un choix définitif entre 'La Guerre des 7 fontaines' où il y a fantôme et magie et 'La Pierre de Lune' où la magie est au centre de l'histoire. Mais le premier part dans un registre bien moins halloweenien dans sa deuxième partie tandis que l'autre est plus violent que réellement halloweenien. Donc, j'ai fini par choisir 'La Nuit des sorciers car il a l'ambiance angoissante et inquiétante correspondant bien à une histoire halloweenienne.

Déjà, rien que le titre annonce la couleur. S'il y a bien des gentils sorciers, eux-mêmes ont recours à des méthodes dangereuses pour se protéger des humains, certes, stupides mais également les innocents ne leur voulant aucun mal. Résultat, mieux vaut être dans leur camp qu'être leurs ennemis.
Imaginez donc ce que peuvent faire les méchants sorciers sans scrupules dans cet univers que ce soit face aux innocents voulant se défendre ou défendre les victimes des méchants sorciers désirant voler les pouvoirs des gentils sorciers pour devenir des sorciers touts puissants condamnant les humains innocents ainsi que leurs semblables se retrouvant sans défense.
Toute cette ambiance inquiétante est renforcée par le fait que l'album se déroule, en grande partie, de nuit pour renforcer l'isolement des humains innocents et des sorciers affaiblis. Sans compter l'Eglise superstitieuse et peu tolérante envers ce que ses fidèles ne comprennent pas. Tout ceci crée une ambiance inquiétante ne laissant pas de marbre les plus impressionnables.
Après, cet album ne cherche pas à faire dans l'effroi total non plus puisqu'on reste dans le domaine du divertissement familial. Ce qui fait que certains passages comiques atténuent l'ambiance inquiétante et angoissante de l'histoire les auteurs ayant compris que ce n'est pas parce qu'une histoire parle de sorciers qu'elle doit terrifier à tout prix.
Néanmoins, c'est un album faisant ce qu'il faut pour être Halloweenien grâce à son méchant sadique qu'on adore détester.
[Pour ceux que ça intéresse, voici la playlist parfaite pour accompagner la lecture de cet album
https://www.youtube.com/watch?v=DmOFplgWzyk&list=PLXS7z66u67vLOtN3pVrS1EWN0FCxXOY7A&index=1 (n'hésitez pas à activer la lecture en boucle pour lire avec la musique jusqu'à la dernière page) ]

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Alors que cette BD semblait partir sur la piste de la traque d'un voleur d'objet rare, l'album prend une toute autre direction par la suite.
En effet, dans cette aventure de Marion Duval, pré-adolescente curieuse et risque-tout, celle-ci se retrouve confrontée à la menace la plus dangereuse à laquelle elle ait fait jamais face.
En effet, loin des faux-monnayeurs, des méchants capables de faire les pires actes immoraux pour s'enrichir de façon malhonnête ou des sadiques aimant malmener des enfants et torturer des animaux, 'Un train d'enfer' confronte notre héroïne à une sinistre secte pleine de fous dangereux endoctrinés par un Grand Maître cruel réclamant des sacrifices humains au nom de la déesse Coatlica. Grand Maître en question qui, en plus, de vouloir s'en prendre à l'héroïne et sacrifier le père de cette dernière, laisse un de ses fidèles vouloir sacrifier son propre fils, Fil, étant un ami de Marion, pour la "bonne cause".
De plus, même l'arrogant détective Dixon affirmant que rien ne peut le choquer ou l'effrayer, craint cette secte dangereuse et morbide contrôlée par un dangereux gourou laveur de cerveaux.
En gros, malgré quelques touches d'humour, 'Un train d'enfer' a ce qu'il faut de dark pour effrayer les plus jeunes et faire en sorte que les adultes ne se sentent pas dans leurs assiettes après la lecture.

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Pas à proprement parler un récit effrayant mais plutôt malaisant.
En effet, dans cette histoire, Valérian a été enlevé avec un ambassadeur et sa copine Laureline doit partir à la recherche des deux disparus.
Ce qui n'est pas chose facile pour Laureline. En effet, elle se force à garder son sang-froid dans un monde de SF où se trouvent des gentils et des méchants extra-terrestres.
Résultat, malgré sa détermination, Laureline ne peut s'empêcher d'avoir peur des monstres pervers n'étant pas insensibles à sa beauté au point de vouloir lui soumettre des techniques mentales de séduction (version BD tout public bien sûr. On est pas dans 'Alien') ainsi que d'autres choses.
Après cet album n'est pas particulièrement terrifiant ou angoissant. En effet, il est surtout inquiétant et même un peu malaisant. En effet, entre les problèmes diplomatiques qui peuvent déclencher des catastrophes et les extra-terrestres espérant se servir de la beauté de Laureline à leurs avantages, ce n'est pas la BD faite pour se calmer quand on est sur les nerfs.
Après certes, cet album est surtout de la SF divertissante, ce qui fait qu'elle n'atteint pas le niveau de SF horrifique. Certes, les scènes dans l'espace sont surtout des scènes d'action pas faite pour être terrifiantes mais, néanmoins, elles sont mises en scène dans un environnement claustrophobe pour nous angoisser et non pas exciter de l'adrénaline mais les combats spatiaux sont plus inquiétants qu'excitants.
De plus, par moments, au lieu de rester dans le domaine de l'angoisse, 'L'Ambassadeur des ombres' a un gros défaut: il peut, par moment, être trop proche du porn avec Laureline touchée contre son gré par des extra-terrestres baveux ou la touchant avec leurs tentacules.
Ce qui fait qu'on se demande si on est bien en train de lire une BD et non pas un hentai.
Bref, un album plus pervers (dans la limite du public familial bien sûr) que terrifiant mais tout de même dérangeant.

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Ce n'est pas un album réellement angoissant ou terrifiant. En effet, il s'agit en grande partie d'une histoire triste sur le manque de solidarité et l'impossibilité de communiquer dans un monde de brutes avec les Schtroumpfs n'arrêtant pas de se taper et de se chamailler.
Et quand il semble possible de trouver une solution consistant à faire affronter leurs démons aux schtroumpfs sous forme de schtroumpfs purement méchants, cette solution n'est pas la bonne car manque de mener les Schtroumpfs à leur perte dans une ambiance sombre/violente où ces derniers subissent oppression, chantage et coups.
Certes, oeuvre familiale exige, il y a aussi de la comédie mais bien peu comparé à d'autres albums des Schtroumpfs 'La Menace schtroumpf' préférant se centrer sur les situations hostiles, la tristesse et la peur.

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Très souvent, à Halloween, on parle de sorcières menaçantes. Cependant, des séries comme 'Sabrina' ou encore 'Charmed' nous ont prouvés que sorcellerie ne rimait pas forcément avec méchanceté. C'est encore plus flagrant dans 'Mélusine' où l'héroïne éponyme est une sorcière (encore au stade d'apprentissage) et où on montre l'Eglise et les substituts d'anges comme les vrais monstres voyant magie noire dans tout ce qu'ils ne comprennent pas. Ce qui fait que les sorcières doivent souvent se protéger d'eux.
Plus particulièrement à Halloween où, croyant que des mauvais esprits règnent sur Terre jusqu'à l'aube, ils attaquent en masse ces derniers autant que les sorcières et autres créatures fantastiques.
Alors, certes, si on se trouve dans une ambiance fantastique, l'ambiance n'est pas terrifiante pour autant. En effet, cette BD mets surtout en scène les différents personnages connus de l'univers de 'Mélusine' dans une suite d'histoiriettes tantôt comiques, tantôt stressantes. D'autant plus que les gens d'Eglise et substituts d'anges sont plus ridicules qu'effrayants bien qu'il leur arrive d'être impressionnants de temps à autre.
Bref, une BD bien Halloweenienne mais pas forcément effrayante accessible à tous.

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'Le Retour du Chevalier noir' n'est pas particulièrement terrifiant mais, réuni avec son prédécesseur 'Picsou et le Chevalier noir', ces deux opus ont de quoi être angoissants. En effet, lorsque Picsou doit faire face à Arlène Supin illusionniste pouvant se déguiser en soi-disant fantôme noir et avoir recours à des stratagèmes pour voler toutes ses richesses en mode "gentleman cambrioleurs", il y a de quoi se sentir mal car on ne sait jamais quand il va frapper.
De plus, il est capable de manier l'épée et, derrière ses airs de "voleur distingué" peut s'en prendre lâchement à Riri, Fifi et Loulou. Ces derniers ont beau être pleins de ressources, ils restent des enfants n'ayant pas tous les moyens pour résister aux adultes. De plus, quand Picsou lui-même, symbole du casse-cou ayant rarement peur, craint ce méchant, il y a de quoi être inquiet.
Après, les albums eux-mêmes ne partent pas dans un délire horrifique vu que les albums consistent surtout à empêcher le Chevalier noir de nuire à travers des scènes d'action bien que celles-ci soient plus brutales que de d'autres albums où les méchants sont moins menaçants. Cependant, même l'inquiétante Miss Tick ne ferait pas le poids face au Chevalier noir n'ayant même pas besoin de pouvoirs pour sembler faire de la magie dangereuse.
Bref, pas particulièrement effrayant mais tout de même assez inquiétant.

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Tout est dans le titre. En effet, l'univers de 'Jeannette Pointu' est globalement connu pour être léger et bon enfant.
Hors, il n'y a rien de tout ça dans 'Le Monstre'.
En effet, cet album ressemble à une version tout public d'un film d'horreur avec tous les clichés possibles: une jeune héroïne casse-cou naïve, de la saleté avec des animaux malades, des invasions de vers, une population superstitieuse soupçonnant injustement "l'étranger" d'être le responsable des maladies et des invasions de vers allant jusque dans les robinets d'eau potable, des flics qui ne servent à rien, l'ami garçon sympathique envers l'héroïne, une victime maltraitée pour des raisons médicales factices, des scènes de nuit durant lesquelles se passent des évènements angoissants, des savants timbrés faisant passer les gêneurs pour des fous et les faisant envoyer à l'hôpital psychiatrique...Bien qu'il n'aille pas dans l'horrifique, 'Le Monstre' est l'un des meilleurs albums permettant d'initier les plus jeunes et les plus impressionnables aux histoires d'horreur sans qu'il n'y ait de risque qu'ils dorment mal la nuit après la lecture car cet album fait le minimum syndical pour avoir un côté Halloweenien. 'Le Monstre' est déstabilisant mais pas effrayant.