Les Meilleures Histoires de Venom

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Donny Cates et Ryan Stegman débarquent sur Venom en décidant d'en faire une série ultra ambitieuse et c'est une réussite totale. C'est vraiment excellent. Le dessinateur donne tout ce qu'il a aux dessins, donnant des pages sombres et cartoony absolument magnifiques, superbement mises en valeur par la colorisation de Frank Martin qui sort son grand jeu ici. On se régale.

Côté histoire, préparez vous à remettre en cause ce que vous pensiez savoir sur les symbiotes, puisque vous découvrirez ici leur "origine secrète", et c'est vraiment jouissif de voir tout ce que Cates a imaginé de ce côté là. En parallèle, on a un Eddie Brock totalement déboussolé, un symbiote qui n'est pas dans son état normal et un nouvel adversaire totalement surpuissant, le tout dans une ambiance nocturne, dramatique et inquiétante, avec des mystères et des révélations dans tout les sens mais aussi pas mal d'action explosive.

Honnêtement, si vous voulez vous convaincre que Venom peut avoir de bonnes histoires, il n'y a pas à chercher plus loin.

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Deuxième tome du Venom de Donny Cates, et c'est toujours aussi excellent. Là où le précédent volume s'attardait plus sur les symbiotes et leur mythologie, celui-ci s'intéresse un peu plus à Eddy Brock, dont on découvre un peu plus la personnalité et surtout à propos duquel on a de très nombreuses révélations qui vont un peu tout changer pour lui.

Y a vraiment de très bonnes choses dans ce tome, et c'est très bien illustré par Iban Coello, Joshua Cassara et bien entendu Ryan Stegman qui ne fait ici que quelques épisodes mais qui livre une fois de plus des pages absolument dingues.

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Ce tome ne contient pas les tout débuts de Venom dessinés par McFarlane, mais s'intéresse à toute la période (entre 90 et 93) où Venom vit principalement dans les pages d'Amazing Spider-Man, sous la plume de David Michelinie, en temps qu'ennemi du tisseur et avant qu'il soit le héros de mini-séries. Le tome contient également les débuts de Carnage.

J'ai vraiment adoré ce tome. Les affrontements entre Spidey et Venom sont excellents, en particulier celui sur l'île déserte qui est tout bonnement génial. Les débuts de Carnage sont assez incroyables également, avec ce nouveau vilain surpuissant et beaucoup plus sombre, meurtrier et terrifiant que les vilains classiques de Spider-Man.

C'est fascinant de voir l'évolution et l'ascension du personnage de Venom. Michelinie est vraiment très bon au scénario, arrivant à écrire de longs épisodes d'affrontements trépidants et variés. Aux dessins, on a d'abord Erik Larsen qui est excellent et achève de définir graphiquement le personnage de Venom, ainsi que Mark Bagley très solide.

Le tome contient aussi toutes sortes d'histoires courtes sur Venom en back-up d'Annuals ou autres qui permettent de mieux expliquer ses débuts et participent à sa transition du statut de vilain à anti-héros.

De bons épisodes pour comprendre pourquoi Venom et Carnage sont des personnages si appréciés.

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Le scénariste Rick Remender s'empare de Venom, en retrouvant son compère de Fear Agent, Tony Moore, mais nous fait découvrir une toute nouvelle incarnation du personnage. Cette fois c'est Flash Thompson, celui qui embêtait Peter Parker au lycée, qui se retrouve sous le symbiote. Le perso a bien évolué depuis ses débuts, ayant sympathisé avec Peter et surtout devenu un rescapé de guerre ayant perdu l'usage de ses jambes. Le symbiote lui permet de retrouver sa mobilité d’antan et il est envoyé en mission par l'armée qui le contrôle de près pour que Venom ne prenne pas le contrôle sur Flash.

C'est vraiment très bien, bourré de bonnes idées, et avec une tonalité, comme toujours chez Remender, très sombre et désespérée. La victoire n'est pas facile, Flash ne gagne vraiment pas à tout les coups et les ennemis sont impitoyables, avec notamment un nouveau Jack O'Lantern très réussi. La tension est quasiment permanente et la vie civile de notre héros devient vite un enfer également.

Bref, une excellente lecture, et les dessins de Tony Moore et Tom Fowler sont très bons.

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Ce tome regroupe les épisodes qui amènent aux débuts de Venom, avec d'abord toute la saga du costume symbiote que Peter Parker avait récupéré durant les Secret Wars des années 80. C'est une longue montée en puissance, mais quand ça démarre vraiment ça donne vraiment d'excellents épisodes, avec pas mal de passages et de cases devenues cultes.

Et on a ensuite les débuts du vilain Venom en tant que tel, avec les dessins de Todd McFarlane qui ont totalement redéfinis l'univers graphique du tisseur, et les très bons scénarios de Michelinie. Venom est immédiatement iconique et un adversaire menaçant. Le tome contient son tout premier affrontement avec Spider-Man, mais aussi son premier come-back, toujours dessiné par McFarlane, avec des affrontements très réussis et un excellent passage où Eddy se ramène en civil retrouver Peter chez Tante May.

Le seul défaut de ses premières apparitions, c'est qu'elles ont lieux dans des arcs très courts, avec des solutions souvent un peu expéditives pour les affrontements.

Mais c'est vraiment de bons épisodes qui valent le coup d’œil. Surtout si vous voulez lire l'origin-story du vilain et ses débuts.

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Venom, qui avait à l'époque comme hôte Mac Gargan, plus connu comme le vilain de Spider-Man baptisé Scorpion, a fait parti des Thunderbolts de Norman Osborn. C'est une version de l'équipe assez extrême, qui était chargée d'arrêter les héros ne voulant pas s'enregistrer auprès du gouvernement durant la période post Civil War.

Si vous voulez voir un Venom cannibale, c'est ici que ça se passe. C'est une bonne histoire, mais elle plaira surtout aux fans de comics sombres et irrévérencieux, et qui n'ont pas peur que ça en fasse un peu trop.

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Mini-série sortie en 2008 qui raconte les origines de Venom et surtout d'Eddie Brock. C'est une porte d'entrée facile d'accès pour qui veux découvrir le personnage.

Mais c'est un récit qui ne plaira clairement pas à tout le monde. Eddie Brock y est présenté comme un sociopathe, menteur, avec une vision de la société un peu tordue. Il ne génère donc pas trop d'empathie, mais en même temps j'aime bien les récits de perso qui n'ont pas de code moral classique et c'est assez captivant de voir ses façons d'arriver à ses fins, de voir comment il justifie ses actions et comment il interprète les choses.

Et il y a aussi les dessins vraiment particuliers d'Angel Medina. Ses personnages sont très caricaturaux et grimaçants et, à l'instar de la caractérisation d'Eddie, n'attirent pas du tout la sympathie. Ça renforce donc le risque de rester complètement hermétique au récit.

Mais si vous avez le film Nightcrawler, on a un peu une ambiance similaire (en clairement moins bien quand même, n'exagérons rien) et ça a le mérite de présenter un héros assez original. C'est pas tous les jours qu'on voit un tel connard dans les rangs des bienfaiteurs (même si il a aussi été un vilain).

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Une mini-série qui peut tout à fait se lire de manière autonome mais qui est en fait la conclusion du run de Mike Costa sur Venom.

Comme vous pouvez le deviner avec le titre de la mini, on découvre dans cette histoire que le symbiote a eu un autre hôte avant de tomber sur Spider-Man. L'occasion de lier son histoire à la célèbre guerre Krees-Skrulls. Et bien entendu ce premier hôte va surgir dans la vie d'Eddie Brock, le lançant dans une nouvelle aventure qui va, logiquement, rapidement prendre une tournure cosmique. Et qui va aussi impliquer Sleeper, le "fils" symbiotique de Venom.

C'est une histoire étonnement efficace, avec une bonne montée en puissance sur la fin. C'est très hollywoodien dans sa structure, mais ça marche. Aux dessins on retrouve Mark Bagley et Ron Lim, qui avaient dessiné la première mini-série de Venom, "Lethal Protector", avec Paco Diaz en renfort supplémentaire sur la fin. C'est dommage que Bagley n'ait pas pu dessiner l'ensemble mais les artistes essayent de ne pas trop s'éloigner graphiquement les uns des autres et le coloriste fait de son mieux pour garder l'unité graphique globale.

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La première mini-série avec Venom en protagoniste principal. Michelinie, le créateur du perso, avait fait de super arcs avec lui dans Spider-Man mais j'ai trouvé qu'il proposait ici quelque chose de beaucoup moins intéressant. L'intrigue de base autour d'un industriel qui veut déloger des SDF vivant dans une cité souterraine (!) est vraiment pas dingue, et les trop nombreuses intrigues secondaires n'arrivent pas à passionner non plus.

On a aussi le droit au début de la surexploitation totale des symbiotes, puisqu'on a le droit à 5 (!) nouveaux symbiotes d'un coup. En outre, ils n'ont pas d'identité, leurs designs sont trop bariolés et ils disparaissent très rapidement... Un vrai gâchis.

Par contre, j'ai bien aimé en découvrir plus sur la famille d'Eddy Brock et son passé, et j'aime bien également l'équipe de vilains "the Jury" qui est formé par le père d'un garde que Venom a tué par le passé. Je trouve l'idée qu'Eddy doive assumer les conséquences de ces meurtres plutôt intéressante.

Aux dessins, on retrouve Bagley sur les 3 premiers numéros, puis hélas un Ron Lim en petite forme sur les trois derniers, ce qui n'aide pas du tout.

Bref, une première histoire solo de Venom qui est très célèbre mais que j'ai personnellement trouvé très décevante.

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Début de la trilogie Venom de Cullen Bunn (qui continue ensuite dans Poison X et dans Venomized). L'idée de créer les Poisons, des prédateurs pour les êtres qui portent un symbiote, est une très bonne idée pour créer une rogue-gallery spécifique à l'anti-héros. Voir tous pleins de Venoms issus des quatre coins du multiverse, où le symbiote s'est associé à différents héros Marvel, est aussi très chouette (surtout que leurs designs sont souvent plutôt bien pensés). Et les dessins d'Iban Coello, très dynamiques et percutants dans les scènes d'action, sont vraiment appréciables.

Mais malgré ces bons points, Venomverse reste une mini-série assez ennuyante. Le scénario manque de réels rebondissements et les personnages ne sont que très peu caractérisés et surtout très peu attachants. Seul Carnage vient un peu sauver la fête, mais l'ensemble reste d'une fadeur extrême, et la conclusion sans panache n'arrange rien.

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Crossover entre les All-New X-Men (ces X-Men des origines qui se sont retrouvé dans le présent pendant quelque temps et qui faisaient à ce moment là parti des X-Men Blue) et Venom. C'est une rencontre improbable et pourtant, la dynamique entre les personnages est plutôt bonne, avec d'un côté les X-Men jeunes, héroïques et naïfs et de l'autre côté un Venom plus sombre, plus âgé et qui n'hésite pas à tuer. On est pas si loin de l'esprit des team-ups entre de jeunes héros et Wolverine, par exemple.

Tous ces personnages se retrouvent dans une aventure cosmique qui, hélas, n'est pas vraiment passionnante et qui s'inscrit dans la grande saga Venom qu'écrivait Bunn à l'époque, après Venomverse et avant Venomized. On retrouve donc rapidement les Poisons, ces extra-terrestres qui se nourrissent des symbiotes et on voit donc nos jeunes mutants se transformer régulièrement en version symbiote ou en version poison.

Franchement c'est pas ouf, surtout que l'équipe artistique change en permanence et c'est pas la crème des dessinateurs qui est réunie ici.