Les meilleurs albums de 2020

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Hällas a gagné une notoriété phénoménale en Europe avec leur premier véritable album Excerpts From A Future Past. Ce second album, Conundrum, vient accroitre leur renommée (signature avec un des labels metal les plus populaires du doux nom de Napalm Records) avec cet album aussi réussi que le précédent. Que des tubes prog 70's, un côté hard rock peut-être encore plus prononcé ici, des mélodies qui ne nous lâchent plus, et une voix vraiment charismatique reconnaissable parmi 1000 autres. Une musique de passionnés qui mérite son petit succès grandissant.

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Les groupes japonais ont en général ce truc qui fait qu'on se retrouve émotionnellement dans leur musique, et avec cet album c'est encore confirmé. On trouve dans le son d'Envy tout un héritage apporté par le post-rock et tout simplement le rock japonais, mélangé à un post-metal que j'apparenterais à ceux d'Alcest et Deafheaven. C'est divin, pas mal d'émotions positives s'en dégagent, et ça marque les esprits. Un album à écouter pour qui possède un coeur fonctionnel et qui aime les musiques saturées.

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Sylosis c'est un putain de bon groupe qui a toujours fait forte impression. Cycle Of Suffering est leur 5ème album studio et vient nous asséner d'une nouvelle collection d'excellents morceaux, 5 ans après l'excellent Dormant Heart.
D'ailleurs peu de différences avec ce dernier je trouve, on sent que le groupe a mûri et a trouvé sa signature. Leur son possède une force de frappe chirurgicale avec une technicité de haute volée. Mais Sylosis c'est aussi une usine à riffs incisifs et mélodique, et surtout à soli de guitare qui vient à merveille s'ajouter à la formule. Ça marche très très bien, un des meilleurs groupes du genre.

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J'ai écouté cet EP assez souvent durant l'année, et il est parfait. Ils ont repris la formule gagnante de leur premier album en proposant des morceaux encore plus puissants, mieux produits, mieux écrits. Pour amateurs de doom lancinant et déprimant mais qui sait rester mélodique.

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Thy Catafalque répond toujours présent quand on ne sait plus trop quel groupe aurait le potentiel de nous surprendre dans tout le paysage metal que l'on nous propose aujourd'hui. Tamás Kátai, véritable explorateur des temps modernes, nous pond un nouvel album encore différent de tout le reste de sa discographie, et de tout le spectre des musiques actuelles amplifiées. Cet album est un voyage dans une sorte de death/black metal teinté de folk, de pop, d'électro... Un melting-pot qui ne nous perd pas dans notre voyage mais qui nous désoriente au minimum, comme un voyage dans des terres inconnues mais merveilleuses. Encore un album déroutant mais superbe de Thy Catafalque.

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A des années lumières devant leur précédent album Nattesferd. C'est un chaos punk'n'roll maitrisé de bout en bout. Un album irrésistible, indispensable pour filer la pêche au tout venant.

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Un album qui fout les poils. J'y suis revenu très souvent durant cette année parce que j'ai fréquemment eu besoin de me replonger dans l'océan de noirceur que propose la galette. C'est juste ultra jouissif, et superbement bien produit. Encore un sans faute du groupe de post-black français qu'on ne présente plus.

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J'ai découvert Intronaut avec cet album, et c'est une belle surprise. Un peu indigeste au premier abord, mais avec le temps on s'y accomode. J'aime quand mes pensées vagabondent au son de cette sorte de metal prog sludge alambiqué. Un album à écouter sans rien faire d'autre pour en capter l'essence. C'est une musique plutôt complexe et par extension très riche, donc : focus !

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La grosse branlée. Des influences prises à droite à gauche et injectées à la perfection dans une méchante mixture in your face, estampillée Code Orange. Ils sont forts ces cons.

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Une extension de Black Sabbath 50 ans après chanté par une prêtresse envoûtante ? C'est 100% oui pour ma part.
Oui mais voilà, je suis le groupe depuis Lucifer I (2015), et on décelait dans cet album plein d'influences 70's, avec un côté stoner plus actuel qui rendait l'ensemble vraiment dynamique. Avec Lucifer III, le groupe tend vers un rock plus pop. L'esprit 70's est bien-sûr toujours là, mais je peine à retrouver l'inspiration et le côté occulte du premier album, qui je pense restera leur meilleur ! Cela dit, c'est un bon album de rock n roll.

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Quand je n'arrive pas à me lasser d'un album, c'est plutôt bon signe. Celui-ci fait partie de ceux que j'ai le plus écoutés cette année, sans que je sache dire pourquoi. Peut-être le côté "nouveau" dans mes habitudes d'écoute : enfin une artiste pop qui me parle. J'adore l'univers artistique qu'elle a su développer, un truc déjanté inspiré de jeux vidéo et d'animes, et un côté complètement cyber-punk sur cet album. Certains y voient de l'opportunisme, moi j'y vois une musique divertissante et bien produite. La voix de Grimes garde toute son excentricité, et celle-ci expérimente encore pas mal de choses (notamment ce feat avec 潘PAN complètement étrange). Un must listen de l'année COVID-19.

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Un album résolument metal de la part d'Igorrr, avec de bonnes idées partout. Chaque morceau possède son ambiance et nous fait voyager, tout en gardant ce côté étrange et expérimental que l'on connaît à Gautier Serre. Ça bute.

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Haken fait partie de ces groupes de prog metal moderne qui pèsent tellement dans le game qu'il est impossible d'en dire du mal de façon objective. "Virus" est le nom de leur nouvel album (l'origine de ce nom ? non, je vois pas...). Moi, j'ai découvert Haken avec leur album de 2016 Affinity, qui était dans mon top des albums de l'année. Avec ce Virus, pas mal de morceaux sont portés sur des dynamiques bien metal. Si "Prosthetic" nous rappelle un Devin Townsend destructuré, on trouvera moules autres influences à travers l'album, sous une prod so 2020. Bref, si on n'est pas trop hermétique au chant assez pop de Ross Jennings, et qu'on aime le prog moderne, cet album a tout lieu de devenir un must listen de 2020.

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Cet album est le deuxième d'une lignée synthpop entamée avec The Assassination Of Julius Caesar. Et, c'est vrai qu'Ulver nous avait jadis davantage habitué à une direction complètement différente à chaque sortie d'album. Ici, Flowers Of Evil reprend les bases de l'album précédent en y apportant peut-être encore plus de tubes. Russian Doll, Machine Guns And Peacock Feathers, ou le très éthéré Nostalgia sont juste irrésistibles. L'album comporte cependant pour moi beaucoup moins de temps forts que le précédent. Mais il garde néanmoins une ligne directrice créative qu'on apprécie dans cet océan de sorties musicales obscures.

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Je n'arrive pas à trouver un mauvais album de Manson, chaque sortie du God Of Fuck (ok ce surnom devient malaisant en 2020) est une agréable surprise.
Cet album ne déroge pas à la règle et va encore plus loin que d'habitude, car il va toquer à la porte de pas mal d'autres genres comme la country, l'électro, la new wave, et tout se complémente à la perfection. Un album d'un romantisme assumé qui nous montre de nouvelles facettes chez cet artiste confirmé.

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Ah... Deftones. Peut-être le groupe de nu metal des années 90's qui s'est le mieux renouvelé, avec ses influences post-rock/shoegaze qu'on lui connait aujourd'hui... Ohms est un album qui mérite qu'on s'y attarde. A la première écoute, j'étais le premier à être presque refroidi. Puis je me suis souvenu qu'avec Gore c'était la même histoire, ce qui m'a donnée envie d'y revenir. Et finalement cet album s'avère être une tuerie. Du genre qui nous rappelle notre cher White Pony de nos années lycée, tout en y mélangeant les influences plus récentes que le groupe a régurgitées. C'est un album qui prend tout son sens dans cette période anxiogène, en fait. C'est un top 5 de l'année sans forcer.

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Je découvre tout juste Midnight et ce mélange de black et speed metal est assez séduisant. C'est vrai que j'ai peu écouté l'album en entier, mais je reviens surtout sur les morceaux les plus catchy (Fucking Speed And Darkness est incroyable). Une belle découverte !

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Ce qui me plaît avec ce groupe, c'est qu'ils font vivre les émotions avant tout, là ou la plupart des groupes de prog misent tout sur le côté technique.
En fait, cet album vient assoir la patte du groupe à créer ce mélange de metal extrême avec du prog, du jazz et un côté soul irrésistible apporté par la voix de Cammie. Et ici tout semble encore mieux écrit et mieux réalisé techniquement.
Même si on déplorera quelques longueurs, l'ensemble se montre extrêmement solide, tantôt déprimant tantôt rassurant, remuant en nous un océan de spleen.

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Après de nombreuses écoutes cet album commence à me faire complètement oublier Sovran (qui était pourtant très bon). C'est plus sombre, plus atmosphérique, et la dualité des voix d'Anders et Heike prend plus que jamais sens. On reste dans quelque chose d'assez romantique, au travers cette fois du gnosticisme séthien, qui ajoute une dimension céleste aux paroles et ça se ressent dans l'immensité du mur sonore proposé. Un top 3 (au moins) de l'année 2020 pour moi, nul doute là-dessus.

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Maynard J. Keenan se montre plutôt productif depuis plusieurs années, entre A Perfect Circle, Tool et Puscifer, les fans du bonhomme n'ont pas à se plaindre !
Pour ma part Puscifer est le projet que je connais le moins parmi les 3, et forcément j'ai voulu m'y mettre en 2020, avec la sortie de cet Existential Reckoning.
Ce qui m'a plu d'emblée, c'est la capacité à broder de bons morceaux rock autour de notes de synthé rétro-futuristes complètement étranges. Ça donne à l'ensemble un côté décalé mais réussi, qui apporte une signature réelle à cet album.
Et puis l'album contient à l'inverse des morceaux qui sortent vraiment du lot par leur intensité rock juste un cran au dessus du reste (Bullet Train To Iowa, Fake Affront, Bedlamite), qui contentera les fans d'APC.
Au final, encore une belle sortie d'un projet estampillé MJK !

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Un album de featurings avec plein d'artistes talentueux des scènes electro / rock / metal / rap plus ou moins underground... Tout sonne extrêmement bien, j'ai pu découvrir pas mal de bons trucs à écouter grâce à cet album (JPEGMAFIA bordel). Cyberpunk as fuck !

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Dans toute la flopée de groupes revival de heavy old school, Eternal Champion tient une place prépondérante pour moi. Ils sont juste un cran au dessus du reste.
Ici, le riffing reste excellent, tous les morceaux sont des tubes... Un album dans la lignée de The Armor Of Ire, addictif à souhait, qui contient une aura indescriptible, avec une production plus lissée et propre.
Juste épique.

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Un album fascinant qui nous plonge dans un death metal ultra technique et introspectif. L'album possède une aura obscure que l'on ne retrouve pas souvent ailleurs. Tout le travail sur la production est incroyable, aucun élément ne ressort plus qu'un autre, tout est parfaitement équilibré. L'équilibre dans le chaos.

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Je trouve Utgard un peu moins marquant que E et In Times, mais l'ensemble reste quand même très bon. Un groupe qui continue d'expérimenter toujours plus loin dans des contrées progressives. C'est au niveau de la production que j'ai un peu de mal, je la trouve plus compressée et moins agréable qu'auparavant... Cela dit, j'ai toujours autant de respect pour Enslaved !

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Une perle de cette année, un OVNI. Je connaissais le groupe seulement de nom, et avec cet album j'ai pris une grosse claque. J'ai été en premier lieu hypnotisé par le morceau "Uusi teknokratia" lors de sa publication sur YouTube, et quand j'ai écouté l'album en entier il s'est passé la même chose. Un tour de force de 50 minutes. Arriver à combiner autant d'éléments différents (black metal, rock psyché, indus...) dans des compositions de 8-10 minutes et garder l'auditeur scotché du début à la fin, c'est rare. C'est du génie. INCROYABLE.