Les meilleurs albums des Rallizes Dénudés

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Y a eu beaucoup de spéculation sur l'origine du mot "Rallize" (une des pistes les plus populaires voulait qu'il soit un dérivé du mot anglais "Rally", manifestation, rassemblement, ce qui serait logique étant donné l'aspect politique du groupe, leur participation à des concerts pendant des émeutes anti-guerre du vietnam notamment). Perso ça me fait penser à un nom de fleur, vous faites ce que vous voulez de cette info
En vérité ça viendrait du cercle d'amis de Takashi Mizutani, principalement des artistes de théâtre (notamment issus de la Gendai Gekijo, pour qui les rallizes ont à leurs débuts joué des musiques pendant les représentations) avaient mis au point un langage à mi chemin entre le français et le japonais.
Les deux théories les plus sérieuses sont : celle de Julian Cope dans son Japrocksampler (pas très fiable puisque le bonhomme source pas du tout son bouquin et que beaucoup de trucs qu'il a écrit se sont avérés être des conneries) : selon lui une de leurs expressions favorites de ce langage était "Valise dénudée", une insulte qui désigne une personne plate ou inintéressante (un faquin comme dirait ce bon JLG). Mizutani a simplement changé deux-trois lettres, sans doute pour apporter un côté plus mystérieux au groupe
Autrement et ça semble plus probable puisque apparemment ça vient d'une interview avec un ancien membre (pas pu vérifier parce que ledit interview est pas sous titré) rallize serait le mot pour défoncé et comme ils étaient constamment défoncés à l'époque ils ont choisi ça, le dénudé c'est juste pour le style

12 Mars 1977 à Tachikawa : le live ultime, l'essence des Rallizes Dénudés, la rage, la violence, la poésie, la mélancolie poussé à son paroxysme
À chaque nouvelle écoute c'est une nouvelle claque, l'enivrant Enter The Mirroir, puis l'euphorique Night of the Assassins, Ice Fire comme un raz de marée auditif, A Distant Memory déchirante, Strong out deeper than night d'une puissance que j'ai jamais ressentie nulle part ailleurs (sérieux ce morceau me fait des choses pas normales), Harvesters of night survolté et The Last One absolument épique
Une merveille, c'est le genre de petits trucs qui à eux seuls justifient l'existence humaine et plongerait un athée convaincu en pleine crise spirituelle

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Vu que sur sc les disques ne sont pas nommés je précise :
CD1 October 1981
CD 2 November 1981
CD 3 August 1981
CD 4 Oct-Nov 82 & Nov 81
CD 5 Feb-March 1983
CD 6 February 1983
CD 7 March 1983 1983
CD 8 August 1984
CD 9 April 85 & July 86
CD 10 Dec-Jan 1987-88

J'ai pendant un moment hésité à lui mettre aussi 10 mais y a quand même un peu trop de morceaux assez moyens (quasi tout le CD 5, plusieurs morceaux sur les CD 1, 2 et d'autres disséminés tout au long de la compil...)
En tous cas c'est vraiment un indispensable pour les fans
Ice Fire plus puissante que jamais avec une basse et une batterie super lourde sur le CD1 (1ère piste) et sur le CD2 (1ère piste)
Même chose pour Field of Artificial Flowers avec lequel on retrouve les racines protopunk du groupe, c'est jouissif comme rarement ça l'a été, notamment sur les CD 8 et 9 (4e et 1ère pistes) et sur le 2ème CD (5e piste), cette fois-ci accompagné du saxophone fou de Akira Fujii (qu'on entend aussi sur Naked Diza Star) par moment aux côtés de la guitare déchaînée de Mizutani
Evidemment Night of the assassins, dans une version très prenante sur le CD8, mais aussi plus émouvante sur le CD5 où la basse et la batterie se taisent pour laisser Mizutani et sa guitare seuls conclure le morceau...
On a aussi droit à une version pas mal de Enter the mirror
Love Story, un morceau assez puissant et très rare (je crois bien que c'est la seule fois que je l'ai entendu joué)
D'autres raretés: "Madoromi" et "Eternally", pour le coup je suis assez certain aussi de les avoir entendus là pour la première fois, Madoromi pas forcément leur meilleur morceau mais Eternally vraiment beau quand même, dommage qu'il n'ait pas été joué plus souvent parce qu'une meilleure version aurait pu donner quelque chose de vraiment excellent
D'ailleurs voilà une autre source: https://youtu.be/0-Hi1QUvyXw (même live, mais le morceau n'est pas coupé et la qualité de son n'est pas la même)
Cry of a bird/Bird's voice, présent sur 67-69 Studio et Live dans une version folk et mélancolique, ici joué avec guitare électrique et grosse basse, assez touchant quand même
Enfin Yumewarigusa, qu'on peut aussi entendre dans une version moins marquante sur Naked Diza Star. Les versions des CD 2, 9 et 10 (6e et 3e pistes) sont vraiment dingues, c'est à se demander pourquoi ils l'ont pas plus souvent joué tellement ce riff est cool...

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Disc 1: 12th April
Disc 2: 12th April (cont.) & 25th May
Disc 3: 15th November
Disc 4: 15th November (cont.)
at Yaneura, Shibuya, Tokyo.
Disc 5: 30th October
at The Nagoya Kanagi School University.
Quatre concerts enregistrés en 76 pour presque cinq heures de musique, à peine un an avant le légendaire 77' Live
Pour autant le son est très différent, l'enregistrement est globalement assez crade, mais heureusement assez bon pour qu'on distingue quand même clairement tous les instruments et même il permet de donner une ambiance assez unique à la compil
Quelques unes des performances les plus notables (même si quasiment tout est bon à prendre): une version très cool de Angel un morceau bcp trop rarement joué, un accident miraculeux avec Ice flames quand l'enregistreur agonise et crée des parasites qui se marient superbement avec la musique (par contre ça empire sur la piste suivante qui est vraiment inécoutable), Deeper than night (la 7e piste, par erreur nommée Artificial Field of wilderness) qui prouve encore une fois que quand il est bien joué ça devient leur morceau le plus puissant, un morceau (il me semble) inédit Michibiki no tenshi (qu'on peut traduire par Guiding Angel d'après google) et une version de the last one de presque une demi heure complètement hypnotisante

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Le nom de l'album vient de deux éléments importants dans l'histoire des rallizes, d'abord d'un programme sociologique de "Compréhension de la jeunesse" mit en place par le gouvernement japonais en 1969 (période de gros troubles où les étudiants - principalement communistes - ont énormément manifesté).
L'université Doshishi a organisé dans le cadre de ce programme un festival de rock: "Barricades-a-go-go", et parmi les étudiants qui y ont joué, le tout jeune Mizutani et son groupe. Le festival a été un gros succès qui a notamment permis aux rallizes de gagner en visibilité (cf. Japrocksampler de Julian Cope)
L'autre histoire, elle beaucoup plus connue, c'est celle du détournement du Boeing 727-89, le "Yodogo", le 31 mars 1970 par des membres de l'armée rouge japonaise, dont Moriaki Wakabayashi, un des premiers bassistes des rallizes. Pour plus d'infos : https://en.wikipedia.org/wiki/Japan_Airlines_Flight_351
La légende veut que ça soit à cause de cet évènement que Mizutani a commencé à devenir parano et à s'isoler de tout le monde mais en vérité ce serait plus une histoire d'ego et d'image qu'autre chose, le bonhomme aime jouer les bruns ténébreux et mystérieux

Excellente compil, en particulier pour ce morceau qui est une merveille https://youtu.be/4_pU79nPiRQ?t=1260 (également sur Black December's Children)
Contient "Smoking Cigarette Blues", le premier 'tube' noise qui les a mis sur la voie pour trouver leur style
Aussi une version géniale de Ice Flames (également dispo avec 2 minutes de plus sur le CD 1-4 de Studio & Soundboard), la version la plus agressive Deeper than night (la même que sur High or die) et ce qui est pas loin d'être ma version préférée de Field of Artificial Wilderness (également dispo sur le CD 1-5 de Studio & Soundboard et sur Heavier than a death)
Il y a aussi deux fois Otherwise my conviction un morceau dans lequel on ressent pas mal leur aspect punk avant l'heure

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Aux antipodes de ce qu'on pourrait attendre des Rallizes mais fonctionne étonnamment bien
Les mélodies sont d'une douceur et d'une beauté vraiment troublantes, et le chant approximatif de Mizutani ajoute à l'émotion

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Très courte mais très efficace et surtout éclectique : en à peine cinq pistes on découvre en gros les différents aspects de leur musique
Une très bonne porte d'entrée à leur univers

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Beaucoup de bonnes choses, notamment les superbes versions de Enter the mirror et field of artifical wilderness présentes sur Yodogo a go go, une version enregistré du public de Deeper than night (version 77' live, pour le coup pas spécialement bien surtout comparé à la soundboard mais sympa pour le côté historique du truc)
Une belle version de White waking avec un chant très distant de mizutani (CD2)
The Last one (CD3) et Ice Fire (CD4) avec un son glaçant et tranchant
Deeper than night (Riff "Night Deep progress") rallongé avec un riff un peu à la Yumewarigusa, quelques sons synthétiques neufs pour eux (le morceau est étrangement intitulé White waking, CD5)
Deeper than night (Riff "Night Deep progress") une autre version, cette fois ci complètement massive, probablement le morceau le plus lourd que j'ai entendu d'eux (CD7), en concurrence peut être avec le Ice Fire qui vient sur le CD juste après

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Le deuxième disque est particulièrement bon : Fantastique et Feeling High sont oufs, Night of the assassins I est une des versions les plus prenantes du morceau et la II a droit à un riff de basse neuf très lourd + White Waking sublime, avec un tout petit solo de basse trop mignon

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Déjà quand une compil a tenshi ça en fait automatiquement une de mes préférées, à ça s'ajoute Dream, deux versions de Heat Wave (dont une titrée à tort Tenshi, celle sur le cd2) et les deux derniers morceaux du 2e cd sont géniaux

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Compil géniale qui s'ouvre sur deux de leurs meilleures pistes et s'achève en apothéose sur un dernier cd parfait du début à la fin, avec notamment une des meilleurs performances de A Distant Memory

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Live du 17 Février 93 au Club Citta, aussi sur les deux premiers CDs de la compil 13 CDs
Le premier CD est absolument parfait, pas un morceau à jeter; Night of the assassins et Memory is distant sont très bien jouées, mais moins notables que les trois morceaux suivants, respectivement Deeper than night, Ice Fire (qui s'appelle ici Now is forever) et Ocean (ou une variation de Yumewarigusa, qui s'appelle ici White waking), tous joué dans un rythme ultra dansant et lancinant
En comparaison le deuxième CD à du mal à tenir la distance, avec Cry of a bird que je trouve souvent assez fadasse, le morceau titre de la compil qui est en fait aussi Ice fire (les types qui ont créé la compil devait pas connaître le morceau), plutôt pas mal mais clairement inférieur à Now is forever et trop long, puis un The Last One assez peu notable
D'ailleurs amusant d'entendre des applaudissements et des gens qui crient pendant le concert, c'est assez rare pour les rallizes

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La quintessence de leur période psyché
Un album beaucoup plus doux que le style auquel ils sont habitués
Deux excellentes versions de White Waking (la 2 et la 3), une super de Otherwise Fallin in love (la 2) et un Night of the assassins très planant (celle du cd 3), peut être ma préférée avec celle de 77' Live

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Apparemment récupéré dans la collection du bassiste :
https://soundcloud.com/aquilha-mochiduki/19831224-line-a
L'enregistrement soundboard des quatre premiers morceaux, la qualité est clairement meilleure
Le compte qui partage appartient à Aquilha Mochiduki, un pote de longue date de mizutani à qui on doit notamment, si je dis pas de conneries, la photo de la pochette de l'album mizutani
Et le mec est encore actif, sur sa chaine ytb et fb il poste régulièrement soit du contenu rallizes soit ses propres sessions/lives https://www.youtube.com/channel/UCZ9naGEZ2pbuY8dIvgZKv_g

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Un album extrêmement homogène : trois pistes d'à peu près la même durée et la même intensité, comme un martellement continu (la dernière c'est the last one version 77 live)

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Publiée en 1991, en même temps que mizutani et '77 Live)
Dans l'esprit de Mizutani mais en beaucoup plus expérimental et sombre aussi
Certains morceaux jouent sur un aspect atmosphérique assez neuf pour eux (je pense surtout à Le Mal Rouge)

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Beaucoup de très bons morceaux rares (notamment Beaten down and shamed/The Last One 70', et Yumewarigusa - pas dans une version terrible, mieux vaut l'écouter sur 81-88 Live & Soundboard) probablement la meilleure version de Otherwise Fallin' In Love
Même chose pour la 2ème prise de The Last One qui vient conclure l'album
À noter aussi la présence beaucoup trop anecdotique mais appréciable d'un saxo sur Ice Flames
Dommage que souvent la qualité du son soit vraiment trop mauvaise

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Un live très notable en grande partie pour la présence de Fujio Yamaguchi, un des plus grands guitaristes de rock japonais
Personnellement légèrement déçu
Plus psyché que noise/punk
Les riffs de guitare pêchus remplacent le son lourd et insidieux de la basse et la plupart des morceaux s'étirent un peu trop au final (quatre qui dépassent les 20 mins sans que ça soit justifié dans beaucoup des cas, puisqu'on n'atteint jamais le côté brutal et éprouvant d'un 77' Live)
Mais reste incontournable pour les amateurs
Et Harvesters of night est exceptionnelle, alors même que c'est d'habitude vraiment pas un morceau que j'adore

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Publication toute récente de l'intégralité de leur live du festival Oz Days, dont on avait déjà entendu plusieurs morceaux sur Back to black mandara et la compilation OZ Days (25 et 26 sur cette liste)
Il y a eu un boulot notable de nettoyage des pistes, qui peut plaire comme déplaire vu que l'attrait du son des Rallizes repose grandement sur l'aspect lofi. A titre personnel je suis mitigé, sur des morceaux comme White Awakening on sent d'autant plus que la voix de Mizutani n'arrive pas à suivre, c'est un peu une tannée à écouter tant il chante systématiquement faux ; sur The Last One 1970, je trouve qu'à trop débroussailler les parties distinctes de chaque instrument, on perd l'aspect enveloppant du chaos qui donne son charme apocalyptique à la version (malheureusement écourtée) de la première compil... À l'inverse, sur un morceau brut comme Wilderness of False Flowers, le fait de pouvoir pleinement profiter du gueulement de Mizutani (qui donne l'impression qu'il va se péter une corde vocale à tout moment) est vraiment appréciable
Très bonne version inédite de Otherwise my conviction ! Le riff original très rigide est substitué à un autre beaucoup plus groovy et dansant, et la jam qui suit est délicieusement bordélique
Les amateurs de The Last One 1970 (dont je fais parti, c'est un morceau que je suis toujours content de rencontrer) sont servis, parce que non seulement on peut l'écouter en intégral, mais en plus dans deux interprétations différentes. Malheureusement comme je le disais plus tôt le mix assez propre ôte au passage pas mal de sa puissance au morceau je trouve
Je déplore toujours les faiblesses de la voix de mizutani, particulièrement flagrante pendant ce festival

Annotation :

Une compil très moyenne sauvée par son 4e disque
Une approche moins noise et plus psyché
Dream sur le cd2 est ouf, lugubre au possible (c'est la même que sur Naked diza star)

Annotation :

Pour cette liste je prends pas en compte les CD 10, 11, 12 et 13 puisque ce sont des impros de Mizutani avec le saxophoniste Arthur Doyle et le batteur Sabu Toyozumi, donc pas à proprement parler des concerts des Rallizes
D'ailleurs le concert du CD 12 a été publié dans un CD à part, qui a sa fiche sur sc https://www.senscritique.com/album/Live_In_Japan_1997_Live/36534797
Les CD 8 & 9 contiennent je crois bien le dernier concert des Rallizes (10/04/96 Club Citta, discogs dit que leur dernier concert date d'octobre 96 https://www.discogs.com/artist/520482-Les-Rallizes-Denudes) ! Et c'est dommage parce que c'est un de leurs moins bons... À la qualité d'enregistrement pas terrible qui permet pas de profiter bien des basses s'ajoute surtout le fait que les solos de Mizutani peinent à démarrer, tombent à côté du rythme, ou sonnent faux...
Mais le 1er CD en revanche est absolument parfait, pas une seule piste à jeter, et les CD suivants contiennent des petites perles
D'ailleurs amusant d'entendre des applaudissements et des gens qui crient pendant le concert, c'est assez rare pour les rallizes. Quasi 20 ans sont passés depuis 77' Live, ils ont sans doute eu le temps de devenir des stars de la scène underground et de se faire eux aussi leurs groupies

Annotation :

Comme le titre l'indique, compilation de sessions studio de 1985
La texture de l'album évoque globalement un sous Studio Mars 1980, on est loin de ce qu'ils ont fait de mieux de ce point de vue là
Cela dit les morceaux qu'ils interprètent le sont tous vraiment bien, assez pour que chacun vaille le détour, et on a même quelques raretés voire exclusivités : Eien na imaga (aka Eternally sur 81-88 Live & Soundboard), une version unique du riff de Ice Flames plus expressive que d'habitude, et surtout la piste Unknown, qui pour le coup sort de nulle part et qu'il me semble avoir jamais entendu ailleurs, globalement assez sublime, une pure compo psyché, lente et planante

Annotation :

Très bon, surtout la quatrième piste (basse super agressive et solos mémorables) et la dernière piste dans laquelle la basse part dans une version complexifiée du riff de The Last One qui est je crois unique

Annotation :

Bootleg d'un live du 13 décembre 80 à Shibuya Yaneura, Tokyo, un lieu où ils ont donnés beaucoup de concert notamment celui du 13 juin 1979 qui est souvent considéré comme un de leurs meilleurs (les versions géniales de Enter the mirror et Ice Flames de Yogo-a-go-go viennent de là)
Étonnamment on retrouve aussi la version Enter the mirror du 13 juin 79 dans ce bootleg-ci, alors que c'est un live différent (elle est nommée untitled)

Annotation :

Ice flames est particulièrement cool, joué un peu différemment de d'habitude

Annotation :

CD2 c'est le Oz Days Festival (juste en-dessous dans la liste) en qualité un peu meilleure et avec 3 pistes supplémentaire : une version instrumentale de Field of artificial wilderness, une autre version du même morceau très groovy, et surtout Night deep progress avec une ligne de basse des plus veloutée qui soient
CD1 et 3 sympa mais pas ouf

Annotation :

La note vise l'ensemble de l'album, pas juste leur performance, qui est très bonne mais pas particulièrement inspirée, on sent qu'ils n'en sont qu'à leurs débuts (1973)
Sur les premières pistes les faiblesses de la voix de mizutani sautent à la gueule, il était clairement pas fait pour le rock à l'ancienne
Cela dit c'est vraiment intéressant à écouter parce que leur style s'affirme déjà pas mal sans être aussi radical que par la suite, on est dans un truc bcp + connoté blues (à part dans les 3 derniers morceaux où là on tend vers le pur rallize)

Annotation :

Les enregistrements des deux premiers disques viendraient de répets pour un enregistrement chez Neu Products Inc. qui n'a du coup jamais vu le jour
https://www.discogs.com/Les-Rallizes-D%C3%A9nudes-Neu-Products-Era/release/1527728
Impossible de mettre la main sur une version 4 disc pour l'instant, la mienne n'avait que les deux premiers
Supposément enregistré en 1987
Je sais pas d'où vient cette supposition, perso j'ai plutôt eu l'impression que ça datait d'autour de 1977 tant certaines parties des solos ressemblent à des ébauches de ce qui a été fait sur 77' Live
En tous cas mise à part Ice flames sur le disque 2 qui s'étire un peu trop pour pas grand chose (+20min) c'est que du bon
EDIT: J'ai écouté les deux derniers CD, qui ont eux été enregistrés en live
Encore une fois, c'est bien mais rien de particulièrement remarquable

Annotation :

Plusieurs morceaux viennent de live présents sur 81-88 Live & Soundboard, et globalement la compil a la même ambiance
Le saxo de Akira Fujii est plus présent, on l'entend notamment sur ice fire
C'est juste moins bien parce qu'y a moins de trucs et surtout pas forcément les meilleurs (quasi aucun morceau rare)

Annotation :

La plupart des morceaux sont pas extrêmement intéressant, mais ça fonctionne on a quelques morceaux qu'on trouve aussi ailleurs, une très belle version de White waking notamment
Première écoute je note quand même un morceau avec un espèce de synthé pourri ce qui est très inhabituel chez eux et au final c'est assez ridicule, et sinon une très bonne version de the last one
L'intérêt principal de la compil est historique parce qu'on a une autre source pour de tous les morceaux de 77' Live (sauf les deux premiers enter the mirror et night of the assassins), avec une qualité un peu moins bonnes donc pas grand intérêt mais marrant quand même (et puis l'aspect lofi sur du lofi peut plaire)

Annotation :

Les Rallizes se sont formés à Kyoto en 67, mais se sont délocalisés à Tokyo pour plusieurs raisons (l'une d'elle voulant que Mizutani, notamment suite à l'incident du Yodo-go en 1970, préférait l'anonymat d'une grande ville et a donc progressivement délaissé Kyoto).
Ils n'ont donné aucun concert dans leur ville natale entre 76 et 83, et à l'occasion de leur retour ils ont organisé "La Plus Longue Nuit", un concert marathon de plus de 3h
À savoir qu'il manque deux morceaux sur ce bootleg
https://www.discogs.com/Les-Rallizes-D%C3%A9Nud%C3%A9s-Wild-Trip-In-The-West/release/1563117
C'est dommage parce que la qualité d'enregistrement est vraiment pas bonne, difficile d'apprécier le moment