Les meilleurs jeux PS4 (parfois méconnus)

Annotation :

Je n'ai jamais accroché plus que ça à "Minecraft". Le concept est génial, mais peut-être que les graphismes approximatifs et le fait que ce soit une immense coquille vide me rebutent.
En revanche, j'adore "Terraria" et ce spin-off de Dragon Quest (série que je connais mal, n'ayant pour ainsi dire joué qu'à l'épisode IX sur DS).
Simple à prendre en main, rempli de petites quêtes amusantes et personnalisable à souhait, c'est tout ce que j'attends d'un bac à sable.
Dommage que la caméra soit parfois à la ramasse (notamment lorsque l'on met un toit sur une pièce) et que la taille des villes soit si petite (il serait plus juste de parler de forteresses).

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Difficile d'aborder ce jeu sans avoir un certain "Skyrim" en tête, tout en sachant qu'il ne faudra pas demander à Warhorse Studios, dont c'est le premier jeu, d'avoir autant d'expérience que Bethesda.
Le jeu est sorti assez bugué, mais une fois faite la grosse mise à jour, la plupart (mais pas tous) des problèmes rentrent dans l'ordre et le jeu devient tout à fait jouable. Peu amateur des jeux en vue à la première personne, j'ai tout d'abord été frustré de ne pas pouvoir passer à la troisième personne, mais cela s'avère finalement plus immersif.
J'avais aussi un peu peur du côté réaliste à l'extrême qui aurait pu rendre le jeu trop difficile, mais absolument rien d'insurmontable. Les combats à l'épée ou à l'arc sont délicats à prendre en main, il est impossible de foncer dans le tas. Heureusement, il y a assez à faire en attendant de parvenir à s'améliorer.
Malgré quelques textures pixelisées, les graphismes sont superbes et colorés. On a vraiment envie d'enfourcher son cheval et de partir explorer le pays.
Il n'y a pas une infinité de quêtes secondaires, mais là encore, on a largement de quoi faire et on passe aussi beaucoup de temps à farmer pour améliorer notre personnage : par exemple par la cueillette de plantes, très inspirée de ce que l'on a pu connaître dans "Red Dead Redemption". On pourrait regretter qu'il soit impossible de créer son propre personnage, mais là encore, rien de tellement gênant non plus.
Enfin, l'interface est proche de ce que l'on a pu connaître dans "Oblivion", soit un peu datée et manquant de clarté, donc, mais on parvient malgré tout à s'y adapter.

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Ayant, comme beaucoup, joué pour la première fois à un jeu de la licence "Fallout" avec le 3e opus, je n'ai pas de nostalgie particulière pour les 2 premiers jeux et ne peux comparer cet épisode qu'au troisième et à "New Vegas".
J'avais un peu peur de la déception, mais ce fut, fort heureusement, une expérience positive. Le jeu reprend tous les aspects plaisants de "Fallout 3" et les améliore (au niveau graphique, personnage principal avec plus de présence, crafting, etc.). Pas de grosse révolution non plus et peut-être légèrement en-deçà de "New Vegas", notamment au niveau de l'ambiance générale et du scénario.
Les environnements sont superbes et les personnages secondaires attachants.
Le système de construction est une très bonne idée, mais reste un peu brouillon et pas suffisamment excitant pour que l'on y passe un temps fou.

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L'édition 20e anniversaire d'"Another World" est une totale réussite, publiée en version physique sur PS4 grâce à Limited Run Games. Les graphismes et musiques sont améliorés (switchables à tout moment). Surtout, la difficulté est réglable et permet de profiter des énigmes sans frustration inutile.

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Très inspiré de Rick Dangerous : un explorateur à la Indiana Jones parti explorer des souterrains pour rapporter des trésors.
Sorti en version physique grâce à Limited Run Games.
Je le trouve assez difficile (on meurt extrêmement rapidement), mais la génération procédurale des niveaux fait qu'il n'y a pas de lassitude et on réessaye encore et encore. Les efforts sont d'ailleurs récompensés puisque l'on parvient, à force d'essais, à débloquer des raccourcis vers les différents mondes.

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Je peux difficilement faire la comparaison avec la série Castlevania que je connais assez mal. J'ai donc abordé ce jeu avec une certaine fraîcheur et l'ai trouvé extrêmement bien construit. Magnifique graphiquement, doté d'une bande son dynamique. Un peu court, mais doté d'une grande rejouabilité grâce à des niveaux à plusieurs embranchements et différents scénarios possibles. Niveau de difficulté réglable et progressif. Excellent que l'on soit novice (comme moi) ou vétéran. En revanche, son grand frère (Ritual of the Night) ne m'attire pas vraiment.

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Typiquement le jeu auquel je m'interdis de trop jouer sous peine d'y passer mes nuits et mes week-ends. Je préfère des petites sessions entre deux gros jeux. Très proche de la série "Harvest Moon" avec un peu d'"Animal Crossing" dans les interactions sociales. Pas vraiment de but, en revanche. Il peut donc vite paraître répétitif voire même décourageant.

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C'est plus qu'un hommage à Theme Hospital. Le jeu ne s'en éloigne pas d'une virgule et pourrait finalement n'en être qu'une version modernisée, vingt ans après. Il y a pas mal de nouveaux éléments à débloquer néanmoins pour personnaliser son hôpital, des objectifs clairs et plaisants à remplir et une interface efficace et bien pensée (possibilité de faire des salles qui ne sont pas forcément des rectangles, de copier une salle déjà construite, système de formations bien pensé, etc.).
De nombreux DLC dispensables, mais qui permettent de prolonger l'expérience.
J'ai un peu moins apprécié Two Point Campus (même principe mais avec une école à la place d'un hôpital) qui n'est pas un mauvais jeu, loin de là, mais manque largement de fraîcheur pour qui a déjà bien écumé Two Point Hospital.

Annotation :

Très bon jeu historique avec un scénario fort et des personnages très bien écrits. Mélange de jeu d'énigmes et de mini-jeux de rythme. Bande son captivante.
Dommage que le jeu manque un peu d'ambition, plus proche du jeu flash sur navigateur que du AAA. Quelques bugs et gameplay parfois approximatif, digne d'un Game & Watch.
Le final est magistral, mais un peu abrupte.

Annotation :

Il commence à y avoir beaucoup de ces petits jeux allégoriques et poétiques où le voyage, la bande son, les décors homériques sont plus importants que le gameplay, réduit à sa portion congru. Les énigmes ne sont pas très difficiles (là encore, ce n'est pas le propos), mais demandent parfois un peu d'habileté et de sens de l'observation.
GRIS se trouve néanmoins clairement dans le haut du panier et l'on prend plaisir à parcourir cette relativement courte aventure et à réfléchir aux enjeux soulevés. Une grande réussite à laquelle certains peuvent être totalement imperméables, mais qui peut être de ces jeux à montrer à ceux qui disent ne pas aimer le jeu vidéo.

Annotation :

Je n'étais pas très attiré par ce jeu dont j'avais vaguement entendu parlé, puis j'ai essayé le premier épisode qui était offert en guise de démo. Cela m'a donné envie de voir la suite et j'ai vraiment beaucoup accroché à ce jeu qui fonctionne un peu comme une série télé (assez inspirée de Twin Peaks d'ailleurs).
On reste dans le narratif, mais beaucoup moins verbeux que nombre de titres du genre qui finissent par devenir lassants. Les décisions que l'on prend on une vraie incidence, ne serait-ce que morale, et les choix ne sont jamais évidents. L'idée du pouvoir de rembobinage du temps de quelques minutes est très bien exploité.
L'équilibre entre narratif (passif et imposé) et jeu (actif, avec des choix) est plutôt bon.

Annotation :

C'est une indéniable réussite et même une leçon en matière de remake/résurrection de licence. On sent tout de suite la passion des développeurs pour les 3 jeux originaux. Bon équilibre entre le fan-service et l'accueil des nouveaux fans. La direction artistique respecte là aussi la licence tout en réussissant à trouver son style propre et moderne. La difficulté est très présente, mais là aussi bien accompagnée par un système d'assistance bien pensé qui permet d'apprendre de ses erreurs progressivement et sans frustration, avec le sentiment d'avancer. Nombreux modes de jeu et personnages à débloquer en New game +. Le petit détail qui fait tout : il est possible de choisir le skin de la nourriture ramassée pour redonner de la vie : spécialités japonaises, bon gros poulet et même de la salade pour les végétariens.

Annotation :

Immense bac à sable, assez inclassable dans lequel il est possible de créer de véritables jeux vidéo. On peut se l'approprier en créant ses propres jeux ou bien en jouant aux titres mis en ligne par les autres joueurs. Pour le moment, je n'ai fait qu'explorer les jeux créés par d'autres, le côté créatif me paraissant bien trop vertigineux.
Typiquement le genre de titre à relancer de temps en temps, en petites sessions, pour venir essayer les nouvelles créations.

Annotation :

Indubitablement une œuvre à part, inédit dans son genre, ce qui est déjà un exploit en soi. Difficile de dire si l'expérience a été positive. En terme de narration, le jeu est lent quand il faudrait aller vite et rapide quand il faudrait prendre son temps. Il y a un réel soucis de rythme et un gros ventre mou aux alentours du chapitre 6 (environ à la moitié du jeu) où une lassitude commence à poindre. Les personnages ne sont pas franchement convaincant non plus. En termes de gameplay, d'expérience de jeu, c'est néanmoins une franche réussite ainsi que l'aspect semi-coopératif avec les autres joueurs.
Expérience en demi-teinte. Je suis passé à autre chose après une quarantaine d'heures de jeu (comme l'immense majorité des joueurs), exaspéré par la lenteur et la lourdeur de la narration, mais ne regrette pas de lui avoir consacré quelques semaines de jeu.

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Excellent petit jeu très défoulant et original. Il s'agit d'incarner une oie insupportable qui s'est donné pour mission d'emmerder le plus possible les habitants d'un (trop) paisible village. D'une cruauté absolue, mais bon enfant. Dommage que l'aventure soit aussi courte (4 chapitres résolus en moins d'une demi-heure chacun) et ce malgré la présence d'un New Game + et la possibilité de faire l'aventure à deux (deux fois plus de cruauté !)

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Encore une expérience malheureusement en demi-teinte. Les personnages sont extrêmement bien écrits (exemple : le baron sanglant), si ce n'est le héros lui-même, assez caricatural dans son rôle de beau ténébreux viril.
J'ai énormément apprécié me perdre dans les rues mystérieuses et très animées de Novigrad.
En revanche, l'interface est calamiteuse (commerces, artisanat), clairement digne d'une époque révolue. Je n'ai jamais vraiment réussi non plus à comprendre les enjeux et à pénétrer dans l'univers qui m'était proposé, malgré tous mes efforts. Terminer la trame principale a été bien plus un soulagement qu'une réelle satisfaction et je ne sais pas encore si je reviendrai faire les extensions. Dommage...

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N'ayant jamais vraiment touché à la série, si ce n'est une tentative sur le tout premier vite avortée, j'ai abordé cet opus avec un regard neuf et sans trop de préjugés. J'imagine qu'il y a pas mal de ficelles déjà éculées dans la série, mais je n'étais pas encore lassé.
J'ai été très rapidement happé par le jeu : décors colorés, invitation au voyage et à la découverte, mécaniques de jeu fluides, arborescence des compétences claire, combats simples mais dynamiques, utilisation de l'aigle, quêtes nombreuses quoique bientôt répétitives, traque du culte palpitante, en bref un scénario simple mais prenant (si ce n'est toute la partie génétique dans le monde contemporain qui n'a pas le moindre intérêt et qui me semble être un fil rouge un peu nul de la série).
J'ai bien conscience d'avoir affaire à un block buster, un jeu pop-corn qui est plus un produit bien calibré, avec énormément de quêtes de remplissage, qu'une œuvre artistique profonde, mais ça a fonctionné sur moi. Toutefois, après environ 40h de jeu (et je commence à remarquer que c'est une constante dans les jeux open-world), je me rends compte que je suis encore loin du dénouement mais que je commence à voir poindre la lassitude et la répétition. L'intelligence artificielle est discutable et il n'est pas difficile du tout d'échapper à la vigilance des ennemis.
Cela m'a donné envie de me replonger dans les mythes et la littérature grecque antique. Par contre le héros/l'héroïne croise une célébrité de l'époque presque à chaque carrefour. J'ai toujours trouvé que c'était un écueil à éviter dans une œuvre historique et ils ont sauté dedans à pieds joints. Dommage. Autre bémol : les achats intégrés, les bonus un peu ridicules et anachroniques lorsque l'on s'inscrit au club Ubisoft, les aspects communautaires sans le moindre intérêt. Tout cela fait vraiment parc d'attractions low-cost.

Annotation :

Attiré par ce jeu depuis longtemps, mais pas certain que ce soit fait pour moi, j'ai finalement craqué au cours des soldes et n'ai pas du tout regretté. Excellente découverte ! L'aspect mythologie grecque me parle tout particulièrement. Les courbes de difficulté et de progression sont réglées de main d'orfèvre. On a tout le temps envie de relancer une run avec les nouveaux éléments que l'on a débloqué. Dommage que le nombre d'environnements soit très limité. La redondance finit par arriver et je n'ai pas assez de renouvellement pour tenter de compléter le jeu à 100%.

Annotation :

Très agréable, que l'on soit un fan de la première heure de la licence Tortues Ninja ou bien plus jeune. Beau, généreux, drôle, comme savent désormais très bien faire les développeurs de Dotemu. Assez rapide à finir (sans parler de tout débloquer) avec des quêtes secondaires souvent anecdotiques et boss pas toujours excellents (en particulier le dernier, particulièrement soporifique). Un peu en-deçà de Streets of Rage 4, mais on ne boude pas son plaisir. Un DLC est sorti en 2023.

Annotation :

Clairement une petite perle inattendue. Je l'ai acheté presque par hasard, attiré par sa direction artistique et parce que je l'avais trouvé en occasion pour 5 €.
Ambiance digne des films de Tim Burton et de Grim Fandango. On incarne une jeune femme passée de vie à trépas, qui doit résoudre une succession de missions, avec la capacité à passer en permanence (sous réserve d'avoir assez de mana) du monde des morts à celui des vivants et prendre le contrôle d'humains tous plus loufoques les uns que les autres.

Annotation :

Bonne surprise. Il ne m'attirait pas de prime abord mais j'ai pensé à lui quand une personne jouant peu au jeu vidéo mais ouverte à la découverte m'a suggéré d'en trouver un à faire ensemble.
Beaucoup plus long que je ne me l'était imaginé. Quelques énigmes un peu confuses (le passage en radeau, pas clair du tout) mais dans l'ensemble on parvient à comprendre ce qu'il faut faire après quelques instants de réflexions et quelques essais. Très bonne idée de modifier les pouvoirs à chaque monde (ça me rappelle un peu Mickey Magical Quest) car cela renouvelle merveilleusement le gameplay.

Annotation :

Hommage appuyé aux jeux de courses arcades des années 1980-1990 par un studio brésilien. Beau, efficace, facile à prendre en main, avec un système de progression simple mais convaincant. On se plaît à refaire les circuits pour viser la perfection. Mention spéciale pour la bande son synthwave particulièrement réussie. Peut-être un petit manque de diversité dans les défis qui finit à la longue par lasser.

Annotation :

J'avais rapidement testé le jeu sur PS3, mais j'ai surtout découvert Catherine avec cette version Full Body. L'ajout d'un tout nouveau personnage et donc arc narratif en fait un vrai remake, même s'il me semble que l'histoire était déjà suffisamment riche avec les deux premières Catherine.
Je n'ai pas trop accroché aux puzzles (possibilité de les rendre faciles voir même les passer automatiquement, ce qui n'est tout de même pas très satisfaisant mais permet de ne pas bloquer sur quelques passages ardus), préférant me concentrer sur la partie narrative qui est très prenante, mais manque peut-être un peu de variété et d'engagement. On ne fait qu'arpenter le même bar en boucle pour échanger avec quelques personnages, répondre à quelques SMS où il n'est pas très difficile de déterminer quelles réponses auront quelles conséquences sur le scénario. Le discours assez mature sur la peur de l'engagement est réussi et parvient à échapper au simplisme, mais je n'ai pas non plus adorer l'histoire au point de vouloir rejouer pour explorer les autres possibilités.