Les plus " belles" agonies en littérature
Car autant que la vie, la mort est LE sujet de l'art...
"Ainsi voyons-nous à la fin d'une tragédie les héros les plus nobles renoncer après de si longs combats et tant de souffrances aux buts qu'ils s'étaient si obstinément fixés, et volontairement, joyeusement, se défaire de la vie ...
72 livres
créée il y a plus de 6 ans · modifiée il y a 5 moisLes Buddenbrook (1901)
Buddenbrooks : Verfall einer Familie
Sortie : 1901.
livre de Thomas Mann
jaklin a mis 9/10.
Annotation :
L'insupportable agonie de la grand-mère sous le regard hypocrite de la famille
À la recherche du temps perdu (1927)
Sortie : 1927 (France). Roman
livre de Marcel Proust
jaklin a mis 9/10.
Annotation :
La mort de la grand-mère vue avec une précision microscopique par le narrateur au début du " Côté de Guermantes"
Guerre et Paix (1867)
(traduction Elisabeth Guertik)
Война и мир (Voyna i mir)
Sortie : 1953 (France). Roman, Aventures, Histoire
livre de Léon Tolstoï
Annotation :
L'agonie-délivrance du Prince André
La peur et autres contes fantastiques de Guy de Maupassant
Fiche de lecture
Sortie : 22 avril 2014 (France).
livre de Andreetto M
Annotation :
La mort du chien qu'on a pris pour un spectre
Vies minuscules (1984)
Sortie : 2 février 1984 (France). Récit
livre de Pierre Michon
jaklin a mis 9/10.
Annotation :
L'agonie du père Foucault qui préfère mourir de son cancer à petit feu que d'avouer qu'il est illettré " Le père Foucault était plus écrivain que moi: à l'absence de la lettre, il préférait la mort."
Mélodie
Chronique d'une passion
Sortie : 15 septembre 2014 (France). Roman
livre de Akira Mizubayashi
jaklin a mis 8/10.
Annotation :
L'hommage de Mizubayashi à sa chienne tant aimée
Réanimation
Sortie : 22 août 2012 (France). Roman
livre de Cécile Guilbert
jaklin a mis 7/10.
Annotation :
Le long coma du mari de l'auteur et les belles réflexions qui l'accompagnent
Mémoires - anthologie (1723)
Sortie : 1723 (France). Anthologie
livre de Duc de Saint-Simon
jaklin a mis 7/10.
Annotation :
L'agonie et la mort " mondaine" de Louis XIV
La Peste (1947)
Sortie : 1947 (France). Roman
livre de Albert Camus
jaklin a mis 8/10.
Annotation :
La mort de l'enfant Othon, " Christ grotesque" dont la mort révèle le cruauté de la condition humaine.
Madame Bovary (1857)
Sortie : 1857 (France). Roman
livre de Gustave Flaubert
jaklin a mis 9/10.
Annotation :
L'agonie dérisoire d'Emma et sa langue noire (merci à PierreAmo!)
L'Assommoir (1877)
Sortie : 1877 (France). Roman
livre de Émile Zola
jaklin a mis 9/10.
Annotation :
L'agonie de la petite Lalie qui succombe sous les coups de son père et la mort de Gervaise dans sa "niche" expédiée - et c'est ça qui est grandiose!- en un paragraphe...
"Écoute encore, reprit Lalie après un silence. Nous devons quatre francs sept sous au boulanger ; il faudra payer ça… Madame Gaudron a un fer à nous que tu lui réclameras… Ce soir, je n’ai pas pu faire de la soupe, mais il reste du pain, et tu mettras chauffer les pommes de terre…
Jusqu’à son dernier râle, ce pauvre chat restait la petite mère de tout son monde. En voilà une qu’on ne remplacerait pas, bien sûr ! Elle mourait d’avoir eu à son âge la raison d’une vraie mère, la poitrine encore trop tendre et trop étroite pour contenir une aussi large maternité. Et, s’il perdait ce trésor, c’était bien la faute de sa bête féroce de père. Après avoir tué la maman d’un coup de pied, est-ce qu’il ne venait pas de massacrer la fille ! Les deux bons anges seraient dans la fosse, et lui n’aurait plus qu’à crever comme un chien au coin d’une borne.
Gervaise, cependant, se retenait pour ne pas éclater en sanglots. Elle tendait les mains, avec le désir de soulager l’enfant ; et, comme le lambeau de drap glissait, elle voulut le rabattre et arranger le lit. Alors, le pauvre petit corps de la mourante apparut. Ah ! Seigneur ! quelle misère et quelle pitié ! Les pierres auraient pleuré. Lalie était toute nue, un reste de camisole aux épaules en guise de chemise ; oui, toute nue, et d’une nudité saignante et douloureuse de martyre. Elle n’avait plus de chair, les os trouaient la peau. Sur les côtes, de minces zébrures violettes descendaient jusqu’aux cuisses, les cinglements du fouet imprimés là tout vifs. Une tache livide cerclait le bras gauche, comme si la mâchoire d’un étau avait broyé ce membre si tendre, pas plus gros qu’une allumette. La jambe droite montrait une déchirure mal fermée, quelque mauvais coup rouvert chaque matin en trottant pour faire le ménage. Des pieds à la tête, elle n’était qu’un noir. Oh ! ce massacre de l’enfance, ces lourdes pattes d’homme écrasant cet amour de quiqui, cette abomination de tant de faiblesse râlant sous une pareille croix ! On adore dans les églises des saintes fouettées dont la nudité est moins pure. Gervaise, de nouveau, s’était accroupie, ne songeant plus à tirer le drap, renversée par la vue de ce rien du tout pitoyable, aplati au fond du lit ; et ses lèvres tremblantes cherchaient des prières.
— Madame Coupeau, murmura la petite, je vous en prie…
De
Le Vieux qui lisait des romans d'amour (1992)
Un viejo que leía novelas de amor
Sortie : 1992 (France). Roman
livre de Luis Sepúlveda
jaklin a mis 9/10 et a écrit une critique.
Annotation :
L'agonie de l'ocelot mâle et la mort par désespoir de la femelle
Les Démons (1871)
(traduction André Markowicz)
Bésy
Sortie : 1995 (France). Roman
livre de Fiodor Dostoïevski
jaklin a mis 10/10.
Annotation :
Le suicide nietzschéen de Kirilov et la mort de Tréphimovitch ( Merci sstalker19 ) :
"L’agitation fébrile de Stépan Trophimovitch allait toujours en augmentant et achevait d’épuiser ses forces.
— La seule pensée qu’il existe un être infiniment plus juste, infiniment plus heureux que moi, me remplit tout entier d’un attendrissement immense, et, qui que je sois, quoi que j’aie fait, cette idée me rend glorieux ! Son propre bonheur est pour l’homme un besoin bien moindre que celui de savoir, de croire à chaque instant qu’il y a quelque part un bonheur parfait et calme, pour tous et pour tout. Toute la loi de l’existence humaine consiste à toujours pouvoir s’incliner devant l’infiniment grand. Ôtez aux hommes la grandeur infinie, ils cesseront de vivre et mourront dans le désespoir. L’immense, l’infini est aussi nécessaire à l’homme que la petite planète sur laquelle il habite… Mes amis, tous, tous : vive la Grande Pensée ! L’immense, l’éternelle Pensée ! Tout homme, quel qu’il soit, a besoin de s’incliner devant elle. Quelque chose de grand est nécessaire même à l’homme le plus bête. Pétroucha… Oh ! que je voudrais les voir tous encore une fois ! Ils ne savent pas, ils ne savent pas qu’en eux aussi réside cette grande, cette éternelle Pensée !
Le docteur Zaltzfisch qui n’avait pas assisté à la cérémonie entra à l’improviste et fut épouvanté de trouver là tant de monde. Il mit aussitôt cette foule à la porte, insistant pour qu’on épargnât toute agitation au malade.
Stépan Trophimovitch expira trois jours après, mais la connaissance l’avait déjà complètement abandonné lorsqu’il mourut. Il s’éteignit doucement, comme une bougie consumée. Barbara Pétrovna fit célébrer un service funèbre à Oustiévo, puis elle ramena à Skvorechniki les restes de son pauvre ami. Le défunt repose maintenant dans le cimetière qui avoisine l’église ; une dalle de marbre a déjà été placée sur sa tombe ; au printemps prochain, on mettra une inscription et un grillage. "
Le Père Goriot (1835)
Sortie : 1835 (France). Roman
livre de Honoré de Balzac
jaklin a mis 10/10.
Annotation :
L'agonie solitaire du père Goriot
Les Misérables (1862)
Sortie : 1862 (France). Roman
livre de Victor Hugo
jaklin a mis 9/10.
Annotation :
Le suicide de Javert dans la Seine, miroir sombre de son âme.
Et la mort héroïque de la " petite grande âme" ( merci Aurea!):
"Avec la mort ; chaque fois que la face camarde du spectre s'approchait, le gamin lui donnait une pichenette.
Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l'enfant feu follet. On vit Gavroche chanceler, puis il s'affaissa. Toute la barricade poussa un cri ; mais il y avait de l'Antée dans ce pygmée ; pour le gamin toucher le pavé, c'est comme pour le géant toucher la terre ; Gavroche n'était tombé que pour se redresser ; il resta assis sur son séant, un long filet de sang rayait son visage, il éleva ses deux bras en l'air, regarda du côté d'où était venu le coup, et se mit à chanter :
" Je suis tombé par terre,
C'est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau, C'est la faute à...
Il n'acheva point. Une seconde balle du même tireur l'arrêta court. Cette fois il s'abattit la face contre le pavé, et ne remua plus. Cette petite grande âme venait de s'envoler."
Bel-Ami (1885)
Sortie : 1885 (France). Roman
livre de Guy de Maupassant
jaklin a mis 9/10.
Annotation :
La mort de Forestier entre sa femme et son amant qui s'est déjà installé chez lui...
La Nuit (1955)
...Un di Velt Hot Geshvign
Sortie : 1958 (France). Biographie, Récit
livre de Elie Wiesel
jaklin a mis 8/10.
Annotation :
L'atroce agonie du plus jeune des prisonniers pendus devant lequel défile tout le camps et le cri du narrateur " où est Dieu?"
La Vie devant soi (1975)
Sortie : 14 septembre 1975 (France). Roman
livre de Romain Gary / Émile Ajar
jaklin a mis 8/10.
Annotation :
La mort de madame Rosa " Moi je trouve qu’il y a pas plus dégueulasse que d’enfoncer la vie de force dans la gorge des gens qui ne peuvent pas se défendre et qui ne veulent plus servir."
L'Insoutenable Légèreté de l'être (1984)
Nesnesitelná lehkost bytí
Sortie : 1984 (France). Roman, Philosophie
livre de Milan Kundera
jaklin a mis 4/10 et l'a mis en envie.
Annotation :
Pour la mort du chien Karénine, qui m'a fait revivre l'euthanasie de ma chienne Eurasier Maïa; elle m'a regardé ainsi sur la table du vétérinaire alors que je lui disais qu'elle allait dormir : " Ce n'était pas un regard désespéré ou triste, non. C'était un regard d'une effrayante, d'une insoutenable crédulité." Merci MonsieurBain, c'est toujours beau quand la littérature rejoint si intimement la vie...ou la mort...
Moby Dick (1851)
(traduction Armel Guerne)
Moby-Dick; or, The Whale
Sortie : 21 mars 2011 (France). Roman
livre de Herman Melville
jaklin a mis 9/10.
Annotation :
La mort épique du capitaine Achab, vaincu par la bête qui " est la
vision même du Jugement dernier, de la vengeance immédiate, de l’éternelle malice devant l’impuissance humaine."
Merci Ugly !
La Mort à Venise (1912)
Der Tod in Venedig
Sortie : 1912 (Allemagne). Nouvelle
livre de Thomas Mann
jaklin a mis 9/10.
Annotation :
Toute la nouvelle raconte l'agonie d'Aschenbach, dans une Venise délétère, mourant de ne pouvoir atteindre la beauté.
La Peau de chagrin (1831)
Sortie : 1831 (France). Roman
livre de Honoré de Balzac
jaklin a mis 8/10.
Annotation :
L'agonie de Raphaël, qui est en fait ...sa vie...la nôtre?
Merci Blanchefleur!
Lettre d'une inconnue (1922)
(traduction Alzir Hella)
Brief einer Unbekannten
Sortie : 1927 (France). Nouvelle
livre de Stefan Zweig
jaklin a mis 8/10.
Annotation :
La nouvelle commence par la mort d'un enfant et se termine par la mort de cette belle du seigneur; mort qui parachève sa passion mortifère.
Merci à Aurea de m'avoir fait relire cette sublime nouvelle!
Martin Eden (1909)
(traduction Francis Kerline)
Sortie : 2010 (France). Roman
livre de Jack London
jaklin a mis 9/10.
Annotation :
Le suicide anticipé de Jack London et la très belle phrase finale : " Et au moment même où il le sut, il cessa de le savoir"! Merci Théloma!
Les Thibault I
Le Cahier gris · Le Pénitencier · La Belle saison · La Consultation · La Sorellina
Roman
livre de Roger Martin du Gard
jaklin a mis 7/10.
Annotation :
La mort pathétique du père, dans la révolte et la peur.
Merci Aurea!
Un cœur simple (1877)
Sortie : 1877 (France). Conte, Nouvelle
livre de Gustave Flaubert
Annotation :
La mort heureuse de Félicité quand au dehors la foule adore des Reliques sans savoir qu'une sainte est en train de quitter ce monde...Merci Valmont!
La Morte amoureuse (1836)
suivi de Une nuit de Cléopâtre
Sortie : 1836 (France).
livre de Théophile Gautier
jaklin a mis 8/10.
Annotation :
« Sa tête retomba en arrière, mais elle m'entourait toujours de ses bras comme pour me retenir. Un tourbillon de vent furieux défonça la fenêtre et entra dans la chambre ; la dernière feuille de la rose blanche palpita quelque temps comme une aile a bout de la tige, puis elle se détacha et s'envola par la croisée ouverte, emportant avec elle l'âme de Clarimonde. La lampe s'éteignit et je tombai évanoui sur le sein de la belle morte. »
La Curée (1871)
Sortie : 1871 (France). Roman
livre de Émile Zola
jaklin a mis 9/10.
Annotation :
Pour le style de Zola et la belle ellipse finale:
""Et Renée, levant les yeux, regarda le vaste ciel qui se creusait, d'un bleu tendre, peu à peu fondu dans l'effacement du crépuscule. Elle songeait à la ville complice, au flamboiement des nuits du boulevard, aux après-midi ardents du Bois, aux journées blafardes et crues des grands hôtels neufs. Puis, quand elle baissa la tête, qu'elle revit d'un regard le paisible horizon de son enfance, ce coin de cité bourgeoise et ouvrière où elle rêvait une vie de paix, une amertume dernière lui vint aux lèvres. Les mains jointes, elle sanglota dans la nuit tombante.
L'hiver suivant, lorsque Renée mourut d'une méningite aiguë, ce fut son père qui paya ses dettes. La note de Worms se montait à deux cent cinquante-sept mille francs."
Ainsi s'efface la pécheresse trop sensuelle pour résister au Mal...
Merci Aurea!
Les Châtiments (1853)
Sortie : 1853 (France). Poésie
livre de Victor Hugo
jaklin a mis 10/10.
Annotation :
L'enfant déjà mort, c'est tout un monde qui agonise autour de lui:
"L'enfant avait reçu deux balles dans la tête.
Le logis était propre, humble, paisible, honnête ;
On voyait un rameau bénit sur un portrait.
Une vieille grand-mère était là qui pleurait.
Nous le déshabillions en silence. Sa bouche,
Pâle, s'ouvrait ; la mort noyait son oeil farouche ;
Ses bras pendants semblaient demander des appuis.
Il avait dans sa poche une toupie en buis.
On pouvait mettre un doigt dans les trous de ses plaies.
Avez-vous vu saigner la mûre dans les haies ?
Son crâne était ouvert comme un bois qui se fend.
L'aïeule regarda déshabiller l'enfant,
Disant : - comme il est blanc ! approchez donc la lampe.
Dieu ! ses pauvres cheveux sont collés sur sa tempe ! -
Et quand ce fut fini, le prit sur ses genoux.
La nuit était lugubre ; on entendait des coups
De fusil dans la rue où l'on en tuait d'autres.
- Il faut ensevelir l'enfant, dirent les nôtres.
Et l'on prit un drap blanc dans l'armoire en noyer.
L'aïeule cependant l'approchait du foyer
Comme pour réchauffer ses membres déjà roides.
Hélas ! ce que la mort touche de ses mains froides
Ne se réchauffe plus aux foyers d'ici-bas !
Elle pencha la tête et lui tira ses bas,
Et dans ses vieilles mains prit les pieds du cadavre.
- Est-ce que ce n'est pas une chose qui navre !
Cria-t-elle ; monsieur, il n'avait pas huit ans !
Ses maîtres, il allait en classe, étaient contents.
Monsieur, quand il fallait que je fisse une lettre,
C'est lui qui l'écrivait. Est-ce qu'on va se mettre
A tuer les enfants maintenant ? Ah ! mon Dieu !
On est donc des brigands ! Je vous demande un peu,
Il jouait ce matin, là, devant la fenêtre !
Dire qu'ils m'ont tué ce pauvre petit être !
Il passait dans la rue, ils ont tiré dessus.
Monsieur, il était bon et doux comme un Jésus.
Moi je suis vieille, il est tout simple que je parte ;
Cela n'aurait rien fait à monsieur Bonaparte
De me tuer au lieu de tuer mon enfant ! -
Elle s'interrompit, les sanglots l'étouffant,
Puis elle dit, et tous pleuraient près de l'aïeule :
- Que vais-je devenir à présent toute seule ?
Expliquez-moi cela, vous autres, aujourd'hui.
Hélas ! je n'avais plus de sa mère que lui.
Pourquoi l'a-t-on tué ? Je veux qu'on me l'explique.
L'enfant n'a pas crié vive la République. -
Nous nous taisions, debout et graves, chapeau bas,
Tremblant devant ce deuil qu'on ne console pas.
Vous ne compreniez point, mère, la politique.
Monsieur Napoléon, c'est son nom authentique,
25 poemes de victor .hugo-1 livre
Sortie : 15 septembre 2003 (France).
livre de Collectif
Annotation :
suite
Est pauvre, et même prince ; il aime les palais ;
Il lui convient d'avoir des chevaux, des valets,
De l'argent pour son jeu, sa table, son alcôve,
Ses chasses ; par la même occasion, il sauve
La famille, l'église et la société ;
Il veut avoir Saint-Cloud, plein de roses l'été,
Où viendront l'adorer les préfets et les maires ;
C'est pour cela qu'il faut que les vieilles grand-mères,
De leurs pauvres doigts gris que fait trembler le temps,
Cousent dans le linceul des enfants de sept ans."