Les plus mauvais films de 2004

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Le summum de tout ce qui me révulse dans le documentaire et l'autoportrait, sorte de précurseur filmique des délires égocentriques made in Youtube. Ce ne serait pas si nul si Caouette se montrait moins lourd dans son traitement, entre interview forcées (voir le personnage du grand-père auquel on n'accorde aucun bénéfice du doute) et artifices hideux (les interminables cartons explicatifs, qui doivent bien occuper le tiers du métrage).

Sa moyenne SC me donne le cancer.

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Mon premier contact avec la série Z, dommage que je sois tombé sur un de ses représentants les moins drôles, et les plus mal rythmés. Intérêt zéro, même au 50e degré.

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La méthode Oteniente à son paroxysme. Son magnum opus avec Camping, de loin.

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L'un de ces films qui m'ont appris la définition de l'ennui. J'ai beau être allergique à WKW, j'ai quand même été surpris par mon degré de souffrance devant cet interminable pensum chicos.

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Rien à sauver : Banderas nul, montage mollasson, dialogues à la ramasse et intrigue digne d'un DTV de Steven Seagal. Sauf que cette daube là, elle est sortie en salle ! Le champion des fonds de tiroir de l'été 2004.

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Ce qui me terrorise le plus dans l'affaire c'est que j'ai pu aimer ce film à sa sortie. C'est bon de grandir, parfois...

Entre le petit écrivain qui n'a plus d'inspiration, le pote un peu bourru, leurs vies-de-merde-mais-en-fait-super-banales sans intérêt, plus une overdose de cartes postales bobos, c'est un concentré de tout ce que j'aime pas dans la comédie. En prime, Payne finit le voyage sur un regard complice répugnant après que les héros aient pris tout le monde pour un con, et moqué des beaufs (forcément) de la campagne profonde.

Insupportable...

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zzzzzZZZZzzzZZZ... Sans blague, vu les éloges j'avais super envie de le voir, mais le contenu et la durée m'ont achevé...Pas ressenti la moindre émotion devant ce drame sans fin.

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J'étais ado quand c'est sorti, et encore très tolérant, pourtant j'avais déjà trouvé ça nul. Aujourd'hui, je pense que je ferais une syncope devant un truc aussi moche et piailleur.

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L'incroyable boulot des cascadeurs est gâché par une réal de merde et un script bourratif. Cela dit, c'est de la bombe à côté de sa suite, et heureusement, c'est très court !

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Autant je déteste la version récente signée Joe Wright, autant je réalise que Peter en live me révulsait déjà dans ce sous produit looké comme une balade à Disneyland. Artificiel et très chiant.

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Lui c'est comme Ballistic, fallait avoir un sacré sens de l'escroquerie pour le sortir en salle....

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Le meilleur ami de Catwoman, ça ! Encore un Frenchie qui fait n'importe quoi. Jean-Paul Salomé laissant le film se faire tout seul, il se paye un bon gros navet bien bourgeois, et Duris une prestation hilarante de nullité. Avec un pote et de l'alcool, ça fait une chouette comédie.

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Fast & Furious avec des motards et de la bière, par le réalisateur attitré des clips de Britney Spears et Taylor Swift (dont le jouissivement bling bling Bad Blood). C'est nul, mais on s'en fout : Joseph Kahn a ensuite signé Detention, l'un des meilleurs teen movies de l'univers.

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Comme avec Vidocq, Pitof essaye tellement de choses qu'il accouche d'une aberration esthétique. Sauf que l'univers stimulant du détective francophone a cédé la place à une imagerie bling bling ridicule. Un navet bien vite devenu nanar où tout le monde se tape la honte, des comédiens jusqu'aux stagiaires.

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Adaptation paresseuse d'un personnage déjà pas bien passionnant, le film ne vaut que pour le doublage de l'ami Bill Murray.

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Misère, je m'en souviens encore de cette séance, quelle guimauve chiante. Et Jean-Claude Dreyfus, alias Mr Marie, était mauvais comme pas deux.

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Seule la fin était assez nulle pour être fun, tout comme de voir Ethan Hawke prendre vigoureusement Angelina sur la commode. Pour le reste, on dirait un hommage aux mauvais thriller des 90's, soit le fonds de commerce des Experts et consorts.

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Spielberg en mode Papy Brossard, ou comment diluer un pitch génial en romcom sirupeuse et ronflante. Son plus mauvais film avec La Couleur pourpre.

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Je me souviens juste que des gens s'envolent dans le ciel inopinément (ça m'avait fait marrer), et que Julianne Moore faisait peine à voir dans cette nazerie de seconde zone. Au même moment, t'avais Eternal Sunshine en salle, donc côté mémoire, t'avais vite fait de choisir ton camp...

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Un concert, une scène de sexe plate, un concert, une scène de sexe plate, un concert... Sans folie ni vrai sujet, une chronique quotidienne inintéressante au possible. Je préfère voir un Depardon et enchaîner avec une visite sur Pornhub, dans les deux cas c'est infiniment plus honnête.

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Entre comédie involontaire et remake solennel, Renny Harlin joue les mercenaires en re-tournant un film originellement confié à Paul Schrader. Le film original ne pouvait rêver plus triste hommage, mais de mémoire, le climax est hilarant de connerie !

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Si je dévalue l'opus 2 au fil des ans, rien ne saura faire oublier qui est la vraie brebis galeuse de cette saga, comédie involontaire, cheap et beauf où Wesley Snipes a bien du mal à rester digne. Mais en tant que nanar friqué, c'est impayable, d'autant qu'il y a...un loulou de Poméranie vampire. Chaud.

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23 millions d'euros pour un foirage dynamique au script joyeusement imbitable. Complètement à côté de la plaque mais sympa pour une soirée nanar. Et la lumière est immonde !

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Stephen Sommers noie ses personnages dans gloubi boulga inoffensif et saoulant. Un authentique gâchis vu le potentiel du concept et la générosité du budget...

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Tiens, The Rock tournait déjà de la merde en 2004. Remarque, dès Le Roi Scorpion c'était pas fameux, mais là, ce remake tout pérave d'un petit B redneck des 80's, fallait pas pousser, même un samedi soir en sortant du vidéoclub (où je travaillais) c'est pas passé.

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Le premier était lisse mais regardable, celui-ci se ramasse à grands coups de montage honteux et de comédiens livrés à eux-mêmes.

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Le rythme est si mou que c'en est hilarant. Travolta se parodie comme jamais, les personnages secondaires sont à peine mieux, et le côté hardcore de ce pseudo vigilante movie ne ferait pas moufter un mioche de 10 ans. Raté mais rigolo, un exemple de l'époque où Marvel prenait encore des risques.

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Un musical ringard qui est peut-être le moins bon film de Youssef Chahine. Ne pas entamer son cinéma par cette porte, sous peine de fuir le reste !

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Le réalisateur de Destination Finale 2 nous refait Phone Game, mais sans la cabine. Bon petit concept de série B du dimanche, mais le traitement bat de l'aile, et William H. Macy lancé dans une pose flingueuse à la John Woo, c'est juste pas possible !

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Sans aucun doute le plus respectable et le mieux réalisé de la liste. Je suis simplement resté étranger à son atmosphère contemplative, d'où un ennui prononcé. Mais le film étant très court, pas de quoi hurler au scandale.