Littérature Lesbienne

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Ce roman de près de 1000 pages est une pépite dans la littérature fantasy lesbienne. L'écriture est abordable pour les non-initiés au genre mais pas moins profonde et intelligente. L'univers est hyper bien travaillé, les personnages nombreux et tous plus intéressants les uns que les autres. On aime les aimer, mais on aime aussi les détester.

Le récit de "Le prieuré de l'oranger" se déroule dans un monde coupé en deux autour de la question de la vénération ou non des dragons et de légendes. Pour le côté lesbien de l'histoire, on suit d'un côté la Reine Sabran dont le règne est perturbé par de multiples complots et de l'autre Tané, une jeune dragonnière en devenir qui tente de gravir les échelons malgré ses origines modestes.

Personnellement, je ne me suis jamais ennuyée lors de cette lecture dont elle est incroyablement riche de détails, de rebondissements, de sentiments, de voyages, de défis et d'aventures. Ce fut un énorme coup de coeur.

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J'ai trouvé ce roman assez pauvre et j'ai failli lâché à plusieurs reprises sa lecture car je n'arrivais pas à accrocher au récit. L'univers se restreint à une île et à un palais, ce qui ne serait pas dérangeant si l'intrigue avait été riche, les personnages intéressants et la quête captivante. Malheureusement tout est banal, plat, sans saveur. Quel dommage, j'en attendais tellement plus !

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Littérature lesbienne vintage (1931). D'abord adapté en pièce de théâtre puis en film (en 1931 et en 1958), "Jeunes filles en uniforme" est un livre qui a eu un certain succès pour son époque malgré la censure qui régnait à l'époque face à l'homosexualité.

La première partie du roman est un peu longue, elle relate les premières années de vie de Manuela et explique comment elle finie par être scolarisée en internat pour jeunes femmes.

C'est dans la deuxième partie du roman que le récit prend une tournure lesbienne, du moins si l'on sait lire entre les lignes. On comprend alors que Manuela est mal avec son corps de femme, que cette dernière aurait préféré être un homme pour pouvoir ressentir librement les sentiments qu'elle éprouve pour sa jeune professeur Mlle Von Bernburg.

Du côté de Mlle Von Bernburg, cette dernière dit à plusieurs reprises qu'elle ne peut pas être plus heureuse qu'en donnant son temps à l'éducation des jeunes filles ; à comprendre : elle aime les femmes et n'aurait pas supporté une vie de femme mariée. Cette dernière décèle chez Manuela la même différence, ce qui la rend à ses yeux plus attachante que les autres pensionnaires qu'elle a sous son aile.

Le récit raconte donc l'histoire d'une jeune demoiselle qui tombe pour la première fois amoureuse d'une autre femme, les sentiments que cela produit en elle, l'incompréhension et la naïveté de son jeune âge puisqu'elle ne se rend pas compte de ce que cela implique. Ca raconte aussi comment une femme éclairée sur la question doit accompagnée une semblable dans la découverte de soi et de l'amour lesbien sans que l'élève en question ne s'attache trop à elle.

Un joli roman sur la découverte de soi et de l'amour. Dommage que la fin soit politiquement un peu trop correcte pour coller aux convenances de l'époque.

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Un très beau livre, très fin, avec un univers japonais riche, et des personnages forts et complexes. Une réussite ! Malheureusement, même si j'ai accroché à l'histoire, j'ai pas réussi à être transportée dans le récit et je ne saurais expliquer pourquoi car ce livre est incroyable et je n'y vois pas de défaut. Peut-être que j'ai tout simplement pas été sensible à l'univers proposé par l'autrice.

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Un titre de littérature Fantasy noire qui envoute et transporte en un rien de temps. Pour le côté lesbien, il va falloir attendre le tome 2, mais pas d'inquiétude, vous n'allez pas vous ennuyer lors de la lecture du premier tome tellement il est riche d'aventures, de rebondissements, de personnages incroyables et d'un univers magique. Quant à la plume de Kristoff, finement aiguisée d'humour noire, elle est à tombée ! Une pépite !

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Voir tome 1

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Voir tome 1

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J'ai choisi ce livre tout à fait par hasard dans les rayons de la fnac. Après avoir lu la 4ème de couverture, j'ai choisi de le prendre sans savoir à quoi m'attendre et en aillant aucune idée qu'il figurera dans cette liste.

[Un peu de Spoiler /!\] Correspondance entre 2 femmes, l'une libre, l'autre prisonnière. Leur histoire s'entremêle, fait écho chez l'autre. L'être aidé n'est pas forcément celui que l'on croit. On comprend que l'enfermement et la liberté peut se matérialiser autrement que part l'image de la prison, dans un sens bien plus large que par des barreaux et une cellule.
Ces deux femmes qui se rencontrent, se trouvent, s'aident, s'écoutent incarnent une représentation forte d'une amitié naissante, spontanée, immédiate qui va au-delà des préjugés.
L'histoire devient d'autant plus touchante que l'on ne s'imagine pas qu'elle puisse aboutir à de l'amour et du désir entre ces deux femmes et c'est une belle surprise supplémentaire que nous offre l'auteure et talentueuse Marina Carrère d'Encausse.

J'avais peur au début de ma lecture, d'être tombée sur un roman très niaiseux. Elle y dépeint un amour tellement beau et parfait que j'ai eu peur d'être tombée sur un Harlequin ! Mal m'en pris ! Le génie de Marina arrive juste après, c'est promis !

J'ai travaillé en milieu carcéral, en tant que médiatrice culturelle, mais avec des hommes. Généralement dans mon métier nous intervenons aussi en milieu féminin, mais durant ma période CDD ça n'a pas été le cas. Je n'ai jamais mal vécu ma présence en prison pour hommes, par contre je sais que je n'en serai pas sortie indemne si cela avait été avec des femmes. Je suis beaucoup plus sensible à ce que peut vivre les femmes, à leur déboires, à leurs douleurs, à leurs vécus et je n'aurai certainement pas su avoir la distance nécessaire pour ne pas m'attacher à elles. D'un côté je regrette ne pas avoir pu vivre ces moments de rencontres entres femmes, d'un autre je sais que ça m'a permis d'être préservée et de faire efficacement mon job.

Bref ce livre m'a parlé, m'a comblée, je l'ai dévoré et adoré ! Merci à l'auteure pour ce petit bijou qui restera précieusement dans ma bibliothèque.

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Un premier livre pas trop mal, un chouille autobiographique, qui se lit facilement mais qui ne marquera pas ma mémoire plus que cela.
C'est l'histoire d'une femme qui fuit Paris pour se reconstruire à la campagne. C'est là qu'elle rencontre Sara, une femme mariée, pour qui elle développe des sentiments. Sauf que pour Sara, c'était juste une fois, pour essayer.

J'ai été a plusieurs reprises mal à l'aise dans la lecture de ce roman, notamment face au personnage de Sara qui est sans cesse en train de se victimiser et qui m'a très vite insupportée. Je trouve également que le récit tourne en rond, qu'il manque de profondeur, qu'il est parfois lassant et énervant.
Néanmoins, ce n'est pas pour autant un récit raté, je n'ai juste pas accroché au style.

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Ce livre roman autobiographique, n'a - à mes yeux - pas grand intérêt. Je vous préviens, ma critique ce fera très "clichée" sur une catégorie sociale, désolée d'avance si vous vous sentez concernés. Je n'ai rien contre la bourgeoisie en règle générale, mais quand l'auteure joue les fausses rebelles sans le sous alors que son bouquin transpire les codes de sa condition sociale, j'avoue que ça passe pas très bien. Son roman sent à plein nez le milieu bourgeois, que ce soit dans son écriture que dans sa vie amoureuse et professionnelle. Heureusement qu'il est facile et rapide à lire, car on s'emmerde vite. Les personnages sont banales, sans reliefs, sans intérêts. Les relations "amoureuses" tout autant. Bref, je ne vois rien qui puisse retenir mon attention hormis que ça parle de relations "homosexuelles". Ce sera son seul intérêt en plus de pouvoir figurer dans cette liste.

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« Maryse » c’est une histoire en 2 tomes. C’est un premier roman pour Flore Avelin, que je crois être auto-produit.

Des défauts, il y en a plein le livre, mais on les oublie vite, tellement l’histoire nous hape.

Petits spoilers : C’est deux protagonistes attachantes, l’une a 24 ans, l’autre un 20 aine de plus, l’une était l’élève de l’autre. Elles se retrouvent 10 ans plus tard, l’une a besoin d’être sauvée et l’autre fera tout pour lui venir en aide. Jusqu’à franchir des limites qui n’étaient pas prévues. Une histoire d’amitié et d’amour qui se construit aux fils des pages, avec tensions, douceur et respect.

Le roman n’est pas super bien écrit, mais l’histoire est belle et touchante, alors je vous le conseille tout de même !

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Christine Orban, romancière à l'écriture pudique (l'érotisme sous-jacent de l'homosexualité féminine est effleuré ce qui rend le désir plus exacerbé), dresse le portrait fort de deux femmes aux antipodes à travers une trame sensible et romanesque.
Bien que parfaitement écrit, je n'ai pas plus aimer l'histoire que ça et ce livre me laisse sur ma faim. Dommage.

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L'Ecole des biches ou Moeurs des petites dames de ce temps est un livre érotique de 1868. L'édition original a été tirée à 64 exemplaires de manière clandestine et fut dès sa parution condamné à être brûlé.

Chef-d'oeuvre de la littérature érotique, ce texte théâtral est envoûtant et est plaisant à lire. Rien à voir avec les livres érotiques d'aujourd'hui (je pense notamment à la médiocrité de cinquante nuances de grey), ici tout y est subtilement écrit, bien que parfois cru.

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Une mère et sa fille adulte, les Wray, n’arrivent plus à faire face à leurs soucis financiers et décident donc de louer le premier étage de leur maison à un couple de jeunes mariés.
Leonard et Lilian Barber, les locataires, s’avèrent être un couple aimant faire la fête, et cela va bouleverser les habitudes tranquilles et routinières des propriétaires.
L’histoire se passe à Londres, en 1922, la guerre est terminée mais elle a laissé des séquelles derrière elle, tant de morts et d’atrocités et aussi une farouche envie de vivre.

Sarah Waters est certainement l'auteur la plus talentueuse en littérature lesbienne. Dans ce livre on retrouve une écriture fine et profonde, des personnages aux profils psychologiques fouillés, un environnement intéressant...

Si l'on ne connait pas l'auteur, rien ne prédit en début de récit autre chose qu'une belle amitié naissante entre femmes ... mais l'histoire finie par nous amener vers une romance lesbienne tout en subtilité et délicatesse.
A découvrir !

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Thriller autours d'une amitié, une attirance, une passion vécu entre filles sans vraiment être un roman ouvertement lesbien. Cela reste sous entendu, parfois on y croirait, parfois pas. Mais jalousie et passion y sont présentes.