Livres lus en 2015 - liste commentée

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Ça s'annonce bien pour commencer l'année tiens.
Je ne saurai posé autres mots que ceux de Barjavel sur ce que j'ai ressenti durant cette lecture... un conte à la fois doux, poétique, épique et profondément humain, une galerie de personnages tous plus fascinants les uns que les autres, des paysages splendides, des aventures mouvementées et pleines de sagesse, et la plume de l'auteur qui nous offre de temps à autres de merveilleuses surprises dans la narration (ce final, p*****). Si je devais choisir qu'un seul livre à lire jusqu'à la fin de mes jours, ça serait celui-ci.
"A l'intérieur de cette page blanche Guenièvre et Lancelot s'aiment."

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J'avais envie de le relire, ayant fini il y a peu Alice Madness Returns et ne me souvenant pas de tous les personnages (comme celui de la Fausse Tortue).
Le poème qui introduit le récit au tout début est vraiment magnifique.
(ah, et j'ai lu la traduction de Laurent Bury, qui semble être la meilleure vu qu'il traduit absolument tous les poèmes et jeux de mots du texte original)

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Moins bon que Le Pays des Merveilles, j'ai pas trop accroché aux personnages des Reines, des Rois et des Cavaliers.
Les poèmes par contre sont toujours aussi géniaux, comme celui du Morse et du Charpentier, du Bavassin (le Jabberwocky) et celui qui conclut le récit, le poème en acrostiche sur Alice Liddell, dans le même ton que le tout premier poème du Pays des Merveilles.

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Je conseille la version bilingue. Evidemment la version française sera mille fois plus accessible mais pour apprécier pleinement les subtilités du texte, vaut mieux jeter un coup d'oeil régulier à la VO.

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Le très bon (Nevermore) voire l'excellence (Eaux Fortes) côtoie l'anecdotique (les Caprices)... bancal.

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Pas tous lus, mais c'était vraiment sympa, même si à force tous se ressemblaient un peu.

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Ça commençait super bien... et puis en fait, non.
Il y a une espèce de condescendance dans le style de Kundera, qui émet ses propres vérités quitte à plier ses personnes à ces vérités. Surtout qu'au final, tout se répète un peu. 400 pages pour faire des variations entre légéreté/pesanteur de l'être.... hmpf... avec des personnages aussi peu attachants (Tomas, marié à Tereza mais qui a couché avec une centaine de femmes, au bas mot / Tereza lié comme à un animal domestique à Tomas - ne se rebelle jamais, accepte toutes ses infidélités etc. / Sabine, une espèce d'inconstante qui s'en fout de faire souffrir les autres, et qui fait des tableaux sur le monde réel/le "sur-monde" (trop original Kundera, on voit pas assez la dualité du monde, rajoutes-en une couche) et Franz, l'idéaliste de l'amour qui tombe amoureux qu'une presque libertine. Bonjour le tableau.)
Cependant c'est vachement bien écrit et y'a de superbes métaphores. Et parfois les personnages arrivent à être attachants. Parfois.

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Bof. Pas jusqu'au bout, c'était légèrement laborieux.

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On le bosse ce semestre là. Je l'avais déjà étudié en 1e, il m'avait laissé une bonne impression mais sans plus. Le relire, ça a été une claque. Tous les thèmes que j'affectionne : cohabitation des traditions du passé avec la modernité du présent, les figures mythologiques, issues des contes, du folklore, la beauté des paysages naturels, l'amour, l'errance...

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Créon. Juste, waoh.

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Pour les cours. Texte fondamental pour comprendre le romantisme, expliqué de façon imagée et très limpide.

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Les personnages, notamment Peter et Crochet, changent agréablement par rapport à leurs versions Disney.

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Pour les cours. Excessivement kitsch.

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La partie sur Perceval est géniale, celle sur Gauvain beaucoup moins.

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Pour les cours. L'histoire de Jaufre Rudel, un troubadour amoureux d'une femme qu'il ne vit qu'à sa mort, un poil revisitée, dans un livret pour opéra.

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A relire et à déchiffrer, car il y a vraiment beaucoup de vocabulaire qui m'échappe dans ce recueil de poésies en prose que je trouve renversant.

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Autant Antigone m'avait beaucoup plu grâce au personnage de Créon, autant là... J'ai trouvé Médée très caricaturale, et Jason trop effacé.

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Sympathique, même si c'est la Nature qui est largement mise en avant par rapport aux personnages, qui n'ont pas grand chose d'attachant.

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C'est vraiment très particulier comme roman. Il y a beaucoup de fois où l'on peut se demander "Mais... est-ce vraiment utile ce qu'il raconte, le narrateur ?" (surtout pour la partie fictive de la première moitié, c'est vraiment d'un ennui profond). Cependant la deuxième moitié, en général, arrive à sauver le lecteur de l'ennui, avec cette description de l'île de W et cette superbe déconstruction d'utopie.

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Banal. Je regrette un peu mes quelques euros investis.

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Plus intéressant que Le Moine, le véritable intérêt du livre étant sa structure narrative, composée à moitié de récits enchâssés. Le problème du livre étant que ça parle quand même beaucoup pour pas grand chose.

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Juste, waoh. Je me suis sentie tellement, mais tellement inculte en lisant ce bestiaire parsemé de mille et une références ; je pense ne pas en connaître en tiers, entre les vieux textes arabes, allemands, grecs, scandinaves etc.
(Note perso ; acheter ce bouquin est essayer de lire au moins les textes référencés les plus connus)

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Pour les cours.
Sympa, j'ai été un peu déçue par la deuxième partie (à partir du moment où la Bête redevient humain en fait).

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J'ai pas réussi à aller jusqu'au bout. A croire que Murakami commence à me lasser. En plus de l'histoire absurde et des personnages antipathiques.

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Sympathique. Après je ne pense pas que ça soit le meilleur du Disque Monde.

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Lecture très sympa, par contre l'histoire aux USA m'a un peu coupée dans le rythme, j'ai trouvé que l'ambiance British et l'ambiance mormone ne collaient vraiment pas ensemble. Les deux séparées sont très bien écrites, mais ça m'a semblé incohérent à la lecture.

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A part les passages avec Daenerys qui m'ont soûlés (mais c'est parce que je l'aime pas), c'est, encore une fois, un magistral volume. Mention spéciale aux POV de Theon, Tyrion et Davos.

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The Hedge Knight mérite un 10, The Sworn Sword un 7,5 (parce que trop long et surtout peu d'intérêt à la trame principale). Du coup j'ai tranché.

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Les Feunoyr, Freuxsanglant... super intéressant pour la mythologie Targaryen (c'est d'ailleurs ce livre qui me fait définitivement adhérer aux Dragons)

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Pour les cours.
L'ambiance pesante est très bien retranscrite, Mme de Ferjol est absolument abominable et l'écriture magnifique. Je ne mets que 7 car j'ai trouvé ça de 1/ pas très crédible 2/la fin un peu téléphonée et beaucoup moins bonne que le début.