Livres lus en 2024

Annotation :

Assez touchant et poignant, pas si mal écrit, mais un peu lourd, avec une héroïne surdouée qui finit par devenir un peu fatigante.

Mais bon, c'est pas mal. C'est toujours mieux qu'Harry Potter !

Annotation :

Le singe : première fois que je lis Stephen King... Le style d'écriture est pas si mal, mais c'est pas très palpitant... Les nombreux retours en arrière alourdissent le tout, et l'ambiance n'est pas très bien travaillée ; le surnaturel est trop vite introduit sans qu'on ait vraiment le temps de faire monter la tension et la peur... Restent quelques descriptions, métaphores assez bien senties, mais la peur n'est pas là, et les personnages sont des clichés sur patte... Dommage. (4/10)

Le chenal : c'est déjà plus simple et réussi, j'aime assez l'idée de cette femme qui a vécu toute sa vie (95 ans) sur une île séparée du continent par un simple chenal de quelques kilomètres, sans jamais avoir franchis le pas, qui ne fait que s'imaginer la ville au loin et ses voitures... Et qui, avant de faire le grand voyage, va enfin accomplir ce qu'elle n'a jamais fait...

Après il y a quelques lourdeurs inutiles, la nouvelle me semble un peu gonflée sans trop d'intérêt, et la fin avec les fantômes ne m'a pas autant parlé que je l'aurais voulu. Reste que King s'en sort pas si mal dans cette histoire plus poétique qu'horrifique (domaine dans lequel il avait échoué selon moi avec "Le singe"). De là à me donner envie de lire ses romans... On verra. (6/10)

Annotation :

La pièce de théâtre originale, montée en 1904.

Bien que la pièce soit plutôt originale et quand même digne d'intérêt, je trouve que, pour cette version en tous cas, le mythe du personnage a bien dépassé l'oeuvre. Je suis en effet un peu déçu de ce classique de la littérature jeunesse. La forme est assez singulière, puisque les didascalies sont très fournies et descriptives, c'est presque un mélange d'écriture romanesque et théâtrale (pas étonnant qu'il ait adapté ça en roman par la suite). Mais bon, hélas, cette petite aventure me semble bien inconséquente, et sans trop d'intérêt. J'ai préféré limite le début, avec la scène dans le cocon familial, assez touchante, que la partie dans le pays de Never Neverland, où rien de bien palpitant ne se passe finalement.En tous cas, j'attendais beaucoup mieux pour une oeuvre avec une telle réputation.

Heureusement l'épilogue "Quand Wendy devint grande" (quasiment pas joué au théâtre du vivant de l'auteur, et je ne comprends pas pourquoi, alors que c'est la meilleure scène) rattrape un peu. Voir Peter totalement indifférent aux souvenirs de Wendy, à ses sentiments, aux aventures qu'ils ont vécues (et qu'il a oubliées, il veut juste que sa maman revienne) c'est un peu déchirant, il faut le dire. Mais hélas, il faut attendre la fin de la pièce (et ça n'en fait pas forcément partie, dans la tête de l'auteur) pour avoir un peu d'émotions.

Après je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, c'est plaisant, c'est intéressant, il y a des idées sur l'enfance et le temps qui passent qui peuvent vraiment toucher, mais j'attendais juste beaucoup mieux de cette oeuvre classique. Je reste curieux de voir comment tout ça était représenté sur scène, surtout à l'époque, peut-être que la pièce a accédé à cette réputation à cause de ça.

Mais je vais lire la version roman, et peut-être Kensington Gardens, qui ont l'air honnêtement un peu plus intéressant. Il faut savoir que, visiblement des éléments assez connus de l'histoire (comme la haine de Peter pour les adultes, le fait qu'il les tue en respirant fortement et qu'il tue les garçons perdus quand ils grandissent) ne sont pas dans cette pièce. Je pensais que le roman était juste une adaptation de la pièce, mais apparemment il est enrichi. Tant mieux. Je verrais bien le film muet de 1924 aussi.

Annotation :

Mercredi 10 avril : Enfin fini, BORDEL ! C'est toujours la même soupe, mais là en plus c'était LOOONNNNNNG !!!

976 pages pour ça, quoi... Une prophétie à la con... Au secours. Heureusement que la fin, si elle n'est pas spécialement bien écrite, nous réveille un peu avec son action, parce que sinon c'est compliqué.

Finalement, malgré son statut d'assez gros navet, on peut au moins reconnaître au film de Yates sa courte durée, comparé à ça...

Annotation :

Je l'ai largement préféré à la pièce, même si ça reste très proche. Le style de l'auteur est assez intéressant malgré sa simplicité (après je me doute que ça dépend de la traduction), et les détails supplémentaires apportés par le narrateur forment globalement une œuvre plus marquante et profonde.

Je ne reste pas un grand fan des passages "aventures" vécus à Neverland, qui ne sont pas les plus intéressants tous comptes faits.

Annotation :

Ouf, c'est meilleur et moins insupportable que le 4 et le 5, soulagement ultime ! Cela reste trop long pour ce que ça raconte (même si ça se lit très vite, grâce au style d'écriture big mac...), et un simple divertissement, un feuilleton qui fait passer le temps... Et je sais très bien que ça fait deux tomes de remplissage qui nous la jouent "épisode de transition", (mais le dernier n'en est-il pas un lui-même ??), mais vu qu'on en apprend plus sur l'intrigue autour du méchant, ça garde éveillé.

Bon après, comme pour le tome 3 (moins mauvais de la série), ça ne vole pas très haut, mais au moins l'intrigue est moins débile et chiante que dans les autres. On en sort quand même avec un goût de "tout ça pour ça", surtout vu le nombre de pages... Bordel, le bouquin fait la même taille que la communauté de l'anneau, voire plus, et le livre de Tolkien, même s'il est assez lent, contient un univers infini et une intrigue gigantesque en comparaison... (hâte d'avoir fini de m'infliger HP pour y revenir !)

Enfin, on est presque au bout, ouf ! Pour la 1ère fois, je vais lire le tome 7 (ce que je n'avais pas fait à l'époque, ma période HP s'arrêtant au moment même où j'ai vu le dernier film). Vu que je connais l'histoire, aucun suspense, mais je m'attends quand même à être déçu.

Annotation :

Finissant d'étudier le Cid avec mes 4e, je ne sais pas pourquoi, j'ai eu envie de relire le dialogue entre Créon en Antigone. Finalement, j'ai relu toute la pièce à partir de là, à voix haute.

8 ou 9 ans après la première fois, cela reste toujours aussi bouleversant, et, encore aujourd'hui le seul livre qui me fait pleurer. Rarement un auteur aura aussi bien exploré les tréfonds de la vie humaine, c'est infiniment triste et vrai, mais quelle beauté ! Créon est vraiment un personnage qui me bouleverse.

De plus, j'avais oublié que la quête d'Antigone était littéralement absurde, étant donné que Créon a retrouvé les cadavres des deux frères en charpie, et a pris le moins abîmé des deux pour organiser ses funérailles, sans savoir de quel frère il s'agissait réellement... Ça renforce encore plus le côté absurde et beau de cette mort (celle d'Antigone, j'entends). Bon j'imagine que c'était déjà chez Sophocle.

Faut vraiment que je lise plus d'Anouilh, surtout que j'avais lu Eurydice il y a deux ans et que j'avais beaucoup aimé.

Annotation :

Très (très) rapide à lire, mais vraiment mignon tout plein.

Annotation :

Relu.