Livres lus (ou écoutés) en 2023

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Vraiment bof.

J'avais adoré Sur la route pourtant, mais là Kerouac m'a totalement perdu avec ses discours philo à deux balles. J'avoue que je suis clairement resté hermétique à cette pensée "bouddhiste", j'avais vraiment l'impression de lire un gars totalement allumé déblatérer des trucs qui n'ont aucun sens à longueur de pages... (J'ai fini par vraiment lire ça en diagonale).

Peut-être que je suis déjà devenu un vieux con ?

Les passages de vagabondage, d'autostops, de rencontres, beaucoup plus bruts et "réels", eux, m'ont bien plu par contre.
C'est clairement ce qui m'a fait tenir.

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Assez surpris. J'avoue sans honte que je m'attendais à un truc d'assez mauvaise qualité et j'ai passé un bon moment au final. C'est évidemment loin d'être très bien écrit, y'a pas mal de bons clichés, mais ça se laisse lire, et puis c'est l'univers de Warhammer, ça me parle.

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Assez médiocre.

Ça se laisse lire en vrai et on a envie de savoir le fin mot de l'histoire, mais c'est pas dingue. Le protagoniste est assez insupportable, il a un côté vraiment macho. Bon c'est sûr que c'est un bouquin jap des années 60 donc ça surprend pas plus que ça que ça soit bien sexiste, mais c'est quand même très désagréable de lire les pensées d'un type pareil.
Comme je ne connais pas du tout l’œuvre de Mishima, j'avoue me demander si c'est voulu de sa part ou si le personnage est un alter-ego pour lui.

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(Re)lu. J'ai dû le lire y'a 10 ans. J'en avais pour ainsi dire aucun souvenir. C'est fou comme il file un peu le bourdon ce bouquin. Holden c'est vraiment un ado qui aime rien. Et on le comprend, la vie est pas facile de son point de vue.

Vraiment une chouette balade dans New York, le temps d'un week-end.

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(Re)lu, 7 ans plus tard apparemment d'après la date de lecture que j'avais indiquée sur SC.
Lu en anglais cette fois-ci. Assez complexe par moments, j'ai pas tout capté, les personnages qui parlent "normalement" comme Miss Ratched

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Toujours aussi cool Kent Anderson. Moins de force que sa trilogie évidemment, c'est des petites aventures sans lien, mais ça reste très cool. De vraiment bonnes nouvelles dans le lot.

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Juste dingue.

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J'ai bien galéré à le lire ce bouquin... Qu'est-ce que je me suis fait chier bordel. J'aurais dû me faire confiance et abandonner à la moitié... Quelques belles images, sinon c'est juste assommant et interminable... J'ai mis un mois à le lire du coup...

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Facile 150 pages de trop. Ça partait très bien pourtant, il y a vraiment tout un tas de nouvelles très sympas, mais ça s'essouffle clairement au bout d'un moment et le bouquin est compliqué à terminer du coup. Dommage.

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Sympa, très bien par moment, franchement drôle. Un peu longuet à d'autres, le bouquin m'a un peu perdu. Mais je recommande tout de même. Puis c'est pas courant de voir un bouquin écrit en québecois. Faut parfois s'accrocher, mais c'est marrant.

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Ça se lit vraiment facilement et on a pas envie de lâcher le bouquin, mais la désagréable impression d'être face à quelque chose d'assez insipide, un bouquin qui ne laissera probablement aucune trace dans notre esprit, fait tout de même un peu peur.

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Se lit toujours très facilement, et pourtant, toujours cette impression de vacuité.

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Lu en une journée (beaucoup de transport, j'avais le time). Toujours pareil, facile à lire, se dévore, et en même temps assez vain.

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Je crois que la lassitude commence à pointer le bout de son nez (faut dire que j'enchaîne comme un porc aussi).

En fait en y réfléchissant un peu plus, je crois que tout fait faux dans cette saga en fait.

Les relations entre les personnages (le cœur du bouquin) semblent survolées, les protagonistes ont régulièrement des réactions qui n'ont juste aucun sens, personne n'est vraiment attachant, la ville qu'on suit au fur et à mesure des décennies semble se transformer, mais on n'entre jamais dans le détail, je sais pas, on y croit pas en fait... Tout a l'air d'être en surface, tout a l'air d'être en toc...

C'est bizarre, je me l'explique pas trop. J'ai vraiment pas l'impression d'être face à de grands livres quand je lis ça. Juste de dévorer un bail efficace, mais qui n'a aucune profondeur en soi et que j'aurai oublié dans une semaine.

Puis (petit spoil) le schéma du : "personne dangereuse débarque, personne dangereuse disparait, personne dangereuse revient, fait du mal à quelqu'un de la famille et se fait buter par le vilain monstre" commence à être un peu lassant.

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Pareil.

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(Spoils)

Très agréablement surpris par le dernier tome. La description de la lente décrépitude des personnages est très réussie. J'ai l'impression qu'au bout du 6è tome, j'ai enfin assisté à quelque chose de vrai, cette conversation entre Oscar et Elinor, peu avant qu'il meure, est la seule conversation entre les deux dont je me souviens qui ressemble à une vraie conversation entre deux êtres vivants (pour ne pas dire humains).

Dans les premiers tomes, leur relation m'avait semblé ultra artificielle puisqu'elle ne semblait reposer sur absolument rien. Ils n'avaient rien en commun, ne discutaient pas, n'avaient en soi aucune raison d'être ensemble (on pourrait arguer qu'Elinor était là uniquement pour la richesse d'Oscar, mais l'auteur essayait tout de même de nous vendre une relation qui allait dans les deux sens, et franchement j'avais beau réfléchir, je ne trouvais absolument aucune raison valable qui faisait qu'Oscar avait une relation "normale" avec Elinor.

Et cette relation elle est un peu à l'image de tout ce qui se passe dans la série. C'est juste une relation de surface, survolée, qui n'a pas vraiment de sens. Mais là, dans le dernier tome, ça fonctionne enfin, et j'ai trouvé ce dialogue assez touchant. Comme quoi tout arrive.

Les morts d'Oscar et Queenie sont très bien, et la fin, en apothéose, avec cette inondation en parallèle de la lente agonie d'Elinor était très cool.

Sinon on comprend pourquoi on nous parle de la relève et des derniers Caskey qui grandissent, mais rien à faire, ils ont aucun charisme, on s'en balec.

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Difficile de le noter celui-ci.

Le premier truc à dire déjà, c'est qu'est qu'il est chiant ce bouquin bordel ! Que c'est long ! Que c'est lent !

On te tartine des pages à propos de tout et de rien, parfois c'est cool, ça apporte à l'univers, mais c'est trop, tout le temps. J'ai rarement vu un rythme aussi soporifique dans un bouquin. Le style aide clairement pas à faire passer la pilule en plus, je l'ai trouvé franchement ampoulé. J'imagine que c'est dû la langue chinoise, et sans doute que certains aimeront, mais les images constantes du style "son cœur embrasé de jeune femme fut refroidi par les mots tels des glaçons acérées" c'est juste pas possible en ce qui me concerne. Des trucs de ce style on en a tout le temps. Alors certes, ça donne un cachet exotique mais bon... J'ai aussi l'impression de lire le journal d'une gamine de 14 ans qui se croit grande poète.

Je parlerais pas non plus du fait que comme malheureusement trop souvent dans la SF les personnages ne sont que des coquilles vides et n'ont aucun charisme (à part Wenjie truc à la limite).

Mais ce qui m'a vraiment achevé c'est les explications scientifiques dans tous les sens. Pour le coup j'admets que c'est clairement ce qui doit plaire à de nombreuses personnes, et je le comprends tout à fait, mais qu'est ce que ça m'a emmerdé perso... Là encore, t'inquiète pas qu'on va t'en tartiner dans tous les sens des justifications. On sent que le gars cherche à tout justifier, et c'est juste l'overdose.

Pourtant, malgré ça, j'ai apprécié plusieurs passages et pas mal d'idées du bouquin. C'est vraiment ce qui m'a poussé à terminer le pavé, et ce qui me donne presque envie de continuer la trilogie. L'idée globale de l'histoire est bonne. Le fait que ce soit un bouquin chinois, ancré dans l'histoire chinoise donc, c'est rafraichissant, c'est sympa, et puis y a quelques passages vraiment sympatoches.

À voir si je m'achèterais la suite un jour. En tous cas ce sera pas pour demain a priori, j'ai besoin d'une pause là, clairement.

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Excellent.

Une petite longueur au milieu peut-être.

Ça commence très fort, contrairement au film, dès le départ, on a aucun espoir. Tout est très sombre, vain, et on le ressent bien, c'est assez dur.
Le style de Giovanni me plait bien, on est complètement transporté dans l'époque avec ce langage de gangster.

Et puis cette fin... J'en ai pas souvent vu des comme ça. Elle surprend presque au début tant elle est abrupte. Et puis finalement quand on y pense. C'est encore pire que la fin du film.

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Bon déjà, que c'est chiant putain. Beaucoup, beaucoup trop long pour rien.

Le deuxième truc qui me frappe le plus, c'est que c'est putain de sexiste. Je crois que j'ai jamais lu de bouquin aussi aberrant à ce niveau, c'en est vraiment malaisant.

Alors oui, autre époque, autre culture "blablabla". Mais non en fait. À ce point là c'est pas possible. Vraiment, tout au long du bouquin, on se tape des remarques de merde sur les femmes, leur place dans la société, ce qu'elles pensent, ce qu'elles doivent penser... J'en ai lu des bouquins qui sont plus vieux que celui-ci, mais je pense qu'il gagne aisément la palme du plus nauséabond à ce niveau. Un petit exemple pour le plaisir : une meuf bien jeune (je sais même plus si elle est majeure) cherche à fuir un milieu de merde et se fait violer par une sombre connard. Plus tard, l'auteur va gentiment te faire comprendre qu'en vrai le violeur, finalement, il s'est laissé aller, mais c'est pas si grave que ça, il a un bon fond en réalité. Et puis ensuite, encore plus tard, Musashi, le héros, le mec qui est censé être un parangon de vertu donc (à la fin en tous cas), t'explique au calme que c'est une mauvaise influence et limite une catin la meuf. J'essaye encore de comprendre ce qu'a fait cette meuf pour mériter ce traitement, étant donné qu'elle n'a absolument rien fait de mal, mais bon, c'est la fille d'une geisha, donc elle doit mériter ?

Ça n'a aucun putain de sens. J'ai même pas les mots.

Fin bref, si on omet ces "menus détails" bah on peut pas s'empêcher de remarquer que putain, tous les persos sont imblairables. Y en a pas un qui a du charisme, qu'on apprécie suivre ou qui fasse des choix sensés... À la limite, Jotaro, le gamin, est le seul qui ressemble à peu près à un être humain sympathique.

Bref, pas facile la lecture de ce pavé, je me suis bien souvent forcé à lire pour voir si ça allait s'améliorer et à la fin j'hésitais pas à lire certains paragraphes en diagonale pour le boucler.

Malgré ça, y a quand même certains passages sympathiques, on suit parfois avec plaisir les pérégrinations de Musashi. Ce sont ces instants qui m'ont donné la force de lire ce pavé.

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Relu. Ça m'avait bien plus au lycée. Ça me plait toujours, certains passages font un peu faux, certains dialogues pas forcément très fins, ne font pas très vrais, mais ça marche quand même très bien, et puis à partir d'un certain moment ça s'enchaîne vraiment très agréablement.

On a de beaux personnages en peu de pages, et certaines très belles tirades.

Annotation :

Abandon autour des 200 pages. Le livre a des qualités, mais j'y peux rien, je me fais trop chier, je pense pas tenir 600 pages comme ça.