Ma littérature italienne

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Ça commence par un des plus beaux incipit, et ça finit dans par le goût doux-amer des bonnes choses qui finissent. Entre temps, on aura vu les réflexions désenchantées d'un aristocrate sicilien déjà hors de son temps, lors du Risorgimento, mais aussi celles d'un prêtre jésuite face aux faiblesses des hommes et aux siennes propres. Ce roman mérite bien le nom de "fresque" car il dessine dans le dur l'instant d'une époque finissante et donc d'une autre naissante tout en la figeant dans un espace atemporel, celui du baroque, de l'automne sicilien.

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L'alpha et l'oméga de la littérature italienne. L’œuvre qui adonné ses lettres de noblesses à la langue italienne. Des sommets de poésie. Mais aussi pour le lecteur du XXI° siècle de longs passages au purgatoire et au Paradis dont il ne saisit plus la portée.

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La deuxième œuvre phare de la littérature italienne naissante du Trecento. Une déclaration d'amour de l'auteur à Laura de Sade morte en 1348, mais aussi à l’Italie et un peu de haine par ci par là envers la Papauté avignonnaise.

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Pas un grand livre au niveau du style comme au niveau des idées, par contre Umberto Eco arrive à matérialiser l'époque dans laquelle il déroule son récit. Ce qui est une qualité rare tant les romans ont tendance à faire du Moyen-Âge une accumulation de clichés ou à idéaliser cette période. J'y ai particulièrement apprécié le récit d'Ubertin de Casale qui donne vie aux conflit des Spirituels franciscains avec le reste de l'ordre et de l’Église.

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Très belles premières pages sur les contrées reculées du Sud de l'Italie en ces années 1930. Notre auteur s'y fait anthropologue. Malheureusement, le récit a tendance à s'embourber dans le quotidien et l'auteur ne parvient jamais à réellement approcher ceux qu'il décrit.

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Le meilleur Tabucchi avec Requiem (mais qui n'est pas dans cette liste car il a été directement écrit en portugais). L'auteur nous fait plonger dans Porto quns un enquête policière qui devient un enquête initiatique, avec un de meilleurs personnages secondaires de roman que j'ai croisé : l'avocat Don Fernando.

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Deux récits de familles décomposées qui se laisse porter par la vie.
Le titre est tiré de la chanson de Claudio Lolli ; Borghesia, que certains personnages interprètent dans la 2° nouvelle:
https://www.youtube.com/watch?v=hYbMT6fzD6g

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Un récit qui donne à voir, presque l'extérieur tant le discours se fait distant, la famille de Natalia et son "lessico" mais aussi le destin tragique de son mariet d'autres figures de l'Italie antifasciste des années 1920-30 comme Cesare Pavese...
Au passage il s'agit de la mère du célèbre historien Carlo Ginzburg. Il parle de sa famille et de Proust ici :
https://www.college-de-france.fr/site/antoine-compagnon/seminar-2013-03-19-17h30.htm

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Je pense avoir lu ce recueil dans un mauvaise traduction ou/et dans de mauvaises conditions. Il faudra que je m'y replonge.

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J'ai commencé le best-seller italien du moment (m’arrêtant au 2° tome). La langue est simple et limpide, malheureusemnt c'est ce qui arrive aussi aux personnages, qui à certains moments sont tellement prévisibles. Néanmoins, ça passe bien en lecture d'été au bord de la mer.