Mai 2016 / Cinéma

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Chronique sur la naissance du désir homosexuel, ce récit d'une passion aux bords élagués est davantage un prétexte pour filmer de jeunes corps à la recherche d'eux mêmes entre flancs et collines, entre neige et soleil, entre joie et deuil.

Vu au Ciné Mourguet

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Gus Van Sant est grand ! Si "The Sea of Trees" n'est pas son meilleur film, il n'est pas, de loin, son pire. Voyant la mort en face, sensible, ce mélodrame revisite sous un versant mystique et "écologique" le grand motif du mélo US.

Vu au Comoedia

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Joli petit court-métrage qui, dans sa facture, reprend l'esthétique des nouvelles écoles de communication (notamment dans ses jeux très mobile sur les formes et les couleurs), son emphase final surcharge la limpidité de sa morale.

Vu sur Shoco.fr

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La preuve par 4 que le sexisme n'est pas le monopole des hommes. Des femmes témoignent leur vision d'elle-même si elles étaient un homme. En résulte une suite plus ou moins surprenante de clichés sexistes sur la gent masculine.

Vu sur Shoco.fr

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Fable politique forte, opposant deux conceptions du monde dans le cadre d'une prison états-unienne (la compréhension contre la répression des condamnés), ce film de Dassin manque en revanche d'audaces stylistiques.

Vu dans le Cinéma de Minuit - France 3

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Ce récit désinitiatique où un trentenaire tente de s'effacer des registres catholiques se prête à la fantaisie (dans la veine d'un Gomes). Tentant des types de récit, même dans ses échecs, le film a le mérite d'avoir cherché la singularité.

Vu au Comoedia

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Jeremy Saulnier continue, après "Blue Ruin", à explorer l'affect de la tension et de la pulsion de vengeance. Ce "Green Room" postule sur un fight entre deux extrêmes (les punks et les nazis) dans un survival ultra-efficace.

Vu au Comoedia

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S'il y a une poignée de films à rêver sur le théâtre (c'est-à-dire des films idéaux), il y aurait "To be or not to be", "Mélo" et ce "Dernier Métro". Truffaut réussit une réflexion incarnée et historique de la passion du plateau.

Vu dans Place au cinéma - France 5

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Cette hagiographie du grand homme de lettre qu'était Guity à un grand homme de science souffre parfois d'un manque de dramaturgie et balance entre les séquences d'émotions et une démonstration de la savoureuse logorrhée de Guitry.

Vu dans le Cinéma de Minuit - France 3

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Avec ce 45ème long, Allen s'extirpe de la monotonie. Retrouvant un véritable style cinématographique, comme galvanisé par ses deux jeunes interprètes, le film jouit surtout d'une superbe photographie signée Vittorio Storaro.

Vu au Comoedia

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Pas le meilleur des récents films US contre le capitalisme, ce "Money Monster" souffre de la comparaison avec "The Big Short". Le passage de Foster par la série TV semble avoir vidé ses velléités de cinéaste de toute appétence de style.

Vu au Pathé Bellecour

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Jodorowsky écrit en palimpseste ses années de jeune poète résistant par l'art contre un Chili en proie au nazisme et contre un père traditionaliste. Jamais oeuvre testamentaire n'aura été aussi bariolée et vivante !

Vu à la Quinzaine des Réalisateurs - Théâtre Croisette

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Une variation libre et méditerranéenne du bovaryste "Charulata" de S. Ray. Sans grands éclats, émaillé de quelques plans où les corps se baignent dans une nature romantique, Cotillard demeure fascinante en passionnée taiseuse.

Vu au Festival de Cannes - Salle Debussy

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Une variation libre et méditerranéenne du bovaryste "Charulata" de S. Ray. Sans grands éclats, émaillé de quelques plans où les corps se baignent dans une nature romantique, Cotillard demeure fascinante en passionnée taiseuse.

Vu à la Quinzaine des Réalisateurs - Théâtre Croisette

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Étouffé par son projet de réconciliation nationale, perlé de quelques belles idées plastiques et de séquences cultes (le rap de Depardieu), le tout souffre parfois d'un trop grand lâcher-prise, insuffisant à faire entrer un surplus de réel.

Vu à la Quinzaine des Réalisateurs - Théâtre Croisette

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Thriller canadien sur un amour d'adolescents campagnards, en fuite contre un père flic tyrannique, la tension du film manque parfois et n'éclate vraiment que dans des séquences chevilles. Manque une meilleure montée en puissance de l'angoisse.

Vu à la Quinzaine des Réalisateurs - Théâtre Croisette

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Film en creux et réussissant à ne pas être édifiant, "Loving" porte 2 superbes interprétations, celles de Joel Edggerton et Ruth Negga. Si le Nichols de "Take Shelter" s'efface en l'occurrence, c'est pour servir son sujet et ses personnages.

Vu au Festival de Cannes - Salle Debussy

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Sur un genre casse-gueule (le portrait documentaire), fleurissent mille émotions. Si "Les vies de Thérèse" a bien l'apparence d'un format tv, il trouve, dans la salle de ciné, un écrin pour creuser la profondeur de ses émotions.

Vu à la Quinzaine des Réalisateurs - Théâtre Croisette

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Ce nouveau film de l'auteur du "Secret de Chanda", projeté à Berlin, tient du thriller de tribunal, tantôt téléphoné tantôt édifiant. Comme beaucoup de films africains, le dispositif du tribunal permet la révélation d'un mal national.

Vu au Marché du Film du Festival de Cannes - Cinéma Olympia

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Produit par Eric Khoo, ce film singapourien où le fils orphelin d'un père disparu par condamnation à mort se trouve propulsé bourreau, manque de finition dans sa patine visuelle et surtout rate une partie des grands enjeux de son intrigue.

Vu au Festival de Cannes - Salle Debussy

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Avec "Hissein Habré", Haroun s'élève au très haut niveau du meilleur de Rithy Panh. Conservant dans le documentaire son propre style, prêtant l'oreille aux bourreaux et aux victimes du régime d'Habré, Haroun signe là un de ses meilleurs films.

Vu au Festival de Cannes - Salle du Soixantième

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1er film d'une afghane, cette fable contient en elle 2 beaux films : un doc sur les enfants afghans des montagne et un récit fantastique sur les mythes rustiques. Malheureusement, ça manque d'enjeux dramatiques pour qu'ils adviennent.

Vu à la Quinzaine des Réalisateurs - Théâtre Croisette

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"Voir du pays" porte par son scenario un regard fort sur les séquelles psychologiques que peut engendrer l'Armée. Soko et Ariane Labed, différemment, sont superbes. Seule la mise en scène souffre de ne pas proposer un geste singulier.

Vu au Festival de Cannes - Salle Debussy

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En 3 parties, vissées autour de la Clara (la magnifique Sônia Braga), ce combat fait de sarcasmes et de dignité entre une soixantenaire libre et un jeune carriériste mélange de multiples registres de cinéma et d'émotions.

Vu au Festival de Cannes - Théâtre Lumière

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Du basculement profond de Dumont dans la comédie naît ce panorama nihiliste et hilarant d'une bourgeoisie folle et d'un prolétariat cannibale. Cette satire croque en filigrane un portrait contemporain de notre France fracturée.

Vu au Comoedia

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Ce film kazakh composé en quatre tableaux essaie de jouer l'oeuvre d'auteur bon élève mais traduit une absence totale de talent et de créativité. Baigazin est un artisan boutiquier trahit par la petite misère de son regard.

Vu au Comoedia

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Revoir près de 20 ans après un film qui a bercé son enfance, c'est prendre rendez-vous avec une part de l'imaginaire de son enfance. Souvent pour l'estimer. Et en l'occurrence, outre la scène de foot centrale, le charme n'a plus pris.

Vu sur Netflix

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3e film de la réalisatrice Leena Yadav, ce drame aux accents parfois de telenovela autour de 4 femmes prisonnières de la campagne indienne et de ses traditions agraires, charme par la subtilité de sa photo, de ses costumes et de ses actrices.

Vu au CNP Terreaux

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Un livreur de l'espace doit livrer un microscopique colis à un extra-terrestre non moins microscopique. S'en suit un jeu d'échelles et de ruptures de tons savamment comique, portant au fond un message sur les conséquences écologiques.

Vu sur Shoco.fr

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Court-métrage mutique et mythologique venu d'Hongrie, ce rêve éveillé invente un monde de formes diffuses, entre Moreau et Redon, où les corps divisés des hommes et des femmes fleurissent et évoluent dans un décor d'Eden.

Vu sur FestivalScope Pro