Méchant le jeu ? Vraiment ?

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Le plus grand exploit des TPS est d'avoir fait croire à des millions de joueurs console qu'ils étaient doués avec une arme en main. En plus de la classique aide à la visée qui permet d'enchainer les headshots comme les perles, les ennemis ont une joyeuse tendance à tirer comme des manches quand ça nous arrange.

Par exemple, quand vous quitter un point de couverture, les premières balles tirées par chaque ennemi ont 100% de chance de vous rater. Une bonne façon de maintenir le flux de l'action et de rappeler à chacun qui est le héros de l'histoire.

Hollywood Style.

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Dans la même idée, quand un chrosôme mal intentionné vous attaque, son premier tir ratera toujours, vous pouvez faire le test c'est assez drôle.

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Ici, on favorise directement le joueur, la dernière balle du chargeur vaut double voire parfois plus, respirez un bon coup avant d'appuyer sur la gâchette, ça serait con de se rater.

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Même petit genre de trick avec les dernières balles qui ont des dégâts accrus (on les appelle dans le jargon les magic bullets).

Ici la raison est directement liée à l’équilibrage et à l’intégration d’un basique mini jeu de rythme lors des rechargements qui permet d’avoir un bonus de dégâts en appuyant au parfait moment. Du coup les plus doués profitent à fond du système en rechargeant régulièrement et les moins à l’aise ont une compensation en allant au bout du chargeur, tout le monde est heureux.

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Votre petit cousin abat un zomblard d'une seule balle alors qu'il vous faut vider un chargeur pour le même résultat. Pas de panique, ce n'est pas un effet secondaire du virus G, seulement une résultante de la difficulté adaptative, petite pirouette qui permet au jeu de garder un peu de son aspect survie même si vous êtes un as de la gâchette.

Fonctionnement simple, chaque tir réussi accroit une sorte de compteur caché qui vise à classer vos performances selon plusieurs rangs. À l'inverse, un tir raté, un dégât subi ou une mort, influent sur ce même compteur de façon négative. Selon votre rang (qui n'est jamais dévoilé bien entendu), la résistance des zombies et vos chances de coups critiques vont varier.

Cette idée de difficulté adaptative s'était fait connaitre sur RE4, avec un fonctionnement similaire mais des répercussions différentes.

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Depuis, ce genre de petites manipulations est devenu très populaire dans les survival et ce même dans l’indépendant. Signalis empêche parfois votre mort lors d’un coup censé être fatal vous laissant ainsi dans le rouge niveau pv et sous tension (un trick qui met quelques minutes à se recharger faut pas déconner non plus).

Et pour revenir sur de la difficulté adaptative, l’intégrité (stat responsable de la réduction des dégâts) évolue à chaque mort pour vous permettre de mieux encaisser les coups (Faut enchainer quelques morts pour que se soit impactant mais sait-on jamais).

Est-ce qu’on avait besoin de tout ça pour finir pas sûr, mais si ça peut rassurer certaines personnes.

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Ici plus pour l'anecdote, il est intéressant de savoir que le boss final, accessoirement une belle saloperie avec son attaque Fatal Foudre, est programmé pour mourir si vous êtes complètement à court de munitions. Les plus roublards d'entre nous abuseront évidemment de la technique en vidant tous leurs chargeurs avant de rentrer dans l'arène, s'assurant un combat bien plus rapide.

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Dans un registre similaire Dead Space ajuste le taux de drop des munitions selon les armes que vous possédez. Concrètement, et bien que le pourcentage varie selon la difficulté choisie, la majorité du loot va concerner les armes portées par l'avatar. Bien sûr, une petite partie de ce pourcentage est dédié à des armes non acquises, incitant ainsi subtilement à l'achat.

Mais là où cela devient vraiment intéressant, c'est qu'en stockant certaines de ses armes selon sa convenance, on peut ainsi concentrer le drop de munitions sur la ou les armes gardées en main.

Nostalgie de cette époque où Dead Space n'était pas encore devenu un bête shooter dans l'espace.

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Moment redouté par beaucoup, le choix du mode de difficulté. Souvent, c'est l'excès de confiance qui domine et on se retrouve à regretter son choix au bout de quelques heures en se demandant alors s'il n'est pas trop tard pour changer.

Far Cry limite ce problème en utilisant un système de checkpoint caché qui lui permet d'évaluer votre niveau en analysant quelques données comme votre moyenne de DPS en combat ou votre nombre de morts. À partir de là, il ajuste un peu la précision et la santé des ennemis pour vous permettre d'avancer avec moins de déconvenues.

À la longue, les données sont recalculées pour se coller à vos progrès et revenir petit à petit vers le mode initial choisi. Du coup, soyons fous, on lance en difficulté max direct.

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Autre idée de difficulté adaptative, MGS5 et son "revenge mode", un système caché qui permet aux ennemis de s'adapter à votre style de jeu pour contrer vos habitudes. L'exemple basique, c'est les gardes qui portent des casques si vous forcez un peu trop sur les headshots.

L'objectif est de pousser le joueur à varier ses approches, et on ne le dira jamais assez, en termes de possibilités de gameplay, Phantom Pain c'est le feu sacré.

Notez qu'il est possible de réinitialiser la mémoire du dit revenge mode en faisant une mission complète avec un chapeau poulet sur la tête. Ne me demandez pas pourquoi, c'est un jeu Kojima.

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Cumuler plus de 50 000 crédits de dettes (en perdant successivement des missions) pour débloquer le mode « Human Plus », qui après une brève cut scène vous renverra au tout début de la campagne (en effaçant au passage votre progression et votre dette, mais en conservant tous vos équipements) dans la peu d’un pilote génétiquement modifié se voyant accordé une capacité exclusive (la première étant un radar quadrillé surpuissant).

Un mode facile déguisé qui pourra être réactivé jusqu’à 9 fois avec la même méthode (une dette de 50 000) avec pour chacune une nouvelle capacité offerte.

Attention, ce genre de tactique d’endettement ne fonctionne que dans les jeux vidéo.

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Les beat them all propagent ce grand mythe vidéoludique qui veut qu'un homme seul puisse terrasser une horde de monstres. En vérité, il est bien aidé par les ennemis hors du champ de vision qui passent en slow motion ou attendent parfois carrément que le joueur les regarde avant de déclencher leur pattern.

Une belle leçon de fair play : frapper quelqu’un dans le dos c'est mal.

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Dans une idée similaire, la détection du son par les ennemis hors du champ de vision est réduite de moitié, moyen efficace d'éviter la frustration de se faire repérer par un garde que l'on n'a pas encore vu.

Après évidemment, on peut aussi relancer le débat sur le besoin d'avoir une IA réaliste dans un jeu d'infiltration.

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Car pseudo réalisme ou non c'est toujours ce bon vieux cône de vision qui permet de simuler la vue des ennemis. Le problème, c'est qu'aussi proche de la représentation du champ visuel soit-il, sa densité ne permet pas d’éviter quelques angles morts ce qui laisse beaucoup d'ouverture dans un jeu en 3D.

Heureusement Splinter Cell est passé par là, défiant alors les limites de la géométrie en proposant des solutions innovantes. Un rectangle pour représenter la vision périphérique et éviter les angles morts, et même une petite zone pour simuler le sixième sens et empêcher Maxence de squatter dans le dos des ennemis en faisant des grimaces.

Qui a dit que les maths ne servaient à rien dans la vie ?

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A partir de là libre à chaque jeu d'ajuster la latitude dont dispose les joueurs.

Dans les Arkham, il est carrément interdit aux ennemis de se retourner pendant les phases de traque, renforçant ainsi l'idée du chasseur traquant sa proie.

Bah ouais c'est Batman quand même.

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Pas tellement un secret mais détail sympathique, tourner le dos à un PNJ réduit fortement sa capacité à vous identifier.

Théorie personnelle, c'est le crâne luisant de 47 qui aveugle les foules, mais pas sûr que cela soit une explication politiquement correct.

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Autre grand classique de l'infiltration le raycast : un rayon invisible qu'utilise les gardes pour scanner le joueur avant de changer d'état d'alerte.

Dans TLOU, il est de base réglé sur la tête mais passe sur la poitrine en position accroupi. C'est ce qui permet au joueur de passer son nez en dehors des couvertures en se croyant plus malin que tout le monde.

Evidemment cela ne concerne pas l'IA allié, n’oubliez pas qu’Elie possède l’immunité.

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Un écran qui tourne au rouge, une barre de vie qui crie famine, ce moment bien connu où l'on craint l'échec à chaque instant et où l'on se surpasse pour réaliser l'exploit… ou pas.

Vous pouvez maintenant relâcher la pression, dans Doom les derniers points de vie valent triple. Du coup 1+1=6. Jean Claude revient, I'm aware too !

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Ici, c'est de l'endurance dont il est question. Cette magnifique barre verte qui se vide encore plus vite qu'un compte en banque le jour du black Friday vous a déjà joué de mauvais tours et je compatis à votre triste sort. Mais saviez vous que la barre d'endurance pouvait descendre dans les négatifs vous permettant d'exécuter des actions normalement trop coûteuses avec une barre quasi à vide.

Bon ok, faut qu'elle remonte ensuite mais un petit weapon art en rupture, c'est quand même la classe.

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Dark Souls II qui ne fait décidément rien comme ses deux frères a eu lui l’idée de corréler directement l’endurance aux dégâts infligés.

Concrètement, si vous ne posséder pas un seuil d’endu minimum les dégâts s’en retrouveront réduit. Schématiquement, si 100 points d’endu correspondent à 100% de dégâts, 50 points d’endu correspondront à 50%. Tout ça en supposant que vous vous tenez à parfaite portée bien entendu.

Bon, avec sa pelletée de boss anecdotiques aussi vifs qu’un paresseux sous Xanax ce n’est pas forcément handicapant mais pensez quand même à souffler quand vous faites de l’exercice c’est important.

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Les gros monstres, ça peut faire peur. Mais saviez vous que les boss les plus imposants ont souvent un localisateur de dégâts dans certains de leurs membres. Quelques coups bien placés dans une patte, par exemple, et l'ennemi tombe à terre, immobilisé pour une poignée de secondes. En répétant rapidement l'opération, on peut même s'assurer une victoire facile sans même voir la couleur des attaques du boss.

La vicaire Amélia ? Non, désolé, ça ne me dit rien.

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Toujours dans cette idée de récompenser l'offensive, le bienveillant Demon's Souls vous gratifie de dégâts accrus si vous touchez un ennemi pendant qu'il attaque.

Ça ne veut pas dire qu’il faut foncer dans le tas mais au moins si vous tuer un mob dans un élan de panique vous saurez que le jeu n’est pas toujours contre vous.

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Le contre est une des features les plus satisfaisante dans les jeux d'action. Mais Maxence ne comprend pas. Passé maitre en la matière dans sa saga d'assassinat préféré, il a toutes les peines du monde à renouveler ses exploits quand son cousin lui laisse s'essayer sur Sekiro.

Pas de panique jeune enfant, c'est simplement qu'Ubisoft a élargi le départ des fenêtres de contre de 1 à 2 secondes dans un souci d'accessibilité.

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Le one-protection, une véritable bénédiction accordée à notre héros qui lui permet parfois d’échapper à la mort alors qu’elle lui tendait les bras. Concrètement, si vous posséder l’entièreté de votre vie et que vous subissez un coup fatal (sans autres instances de dégâts type élémentaire, double hit, chute etc.) Link s’en sortira miraculeusement avec un quart de cœur restant (Ne fonctionne pas en mode maitre).

Avec ça en tête vous pouvez partir explorer Hyrule l’esprit léger, vous ne risquer rien (ou presque).

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C'est un secret de polichinelle, l'attribution des objets n'est pas seulement dû au hasard mais également à votre position dans la course. Tandis que le bon dernier sera gavé d'objets surpuissants, le fier premier aura tendance à collectionner les bananes. C'est tout à fait assumé par Nintendo qui souhaite renforcer l'interaction entre les joueurs et donner sa chance à tout à chacun.

L'idée est telle que quand un joueur prend la tête de la course, une boucle de rétroaction se crée afin qu'il lui soit plus difficile d'étendre son avantage et, à contrario, plus facile pour les opposants de rattraper leur retard.

Tout cela est consigné dans un tableau de probabilité à l'époque bien planqué mais désormais visible sur n'importe quel wiki qui se respecte.

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Mais les jeux de karts vont encore plus loin avec ce que l'on nomme le "Rubber Banding", AKA la technique de l'élastique, une feature d'équilibrage qui donne bonus ou malus de vitesse à l'IA selon sa position vis-à-vis du joueur, visant à nouveau à renforcer l'interaction entre les coureurs et éviter au possible les écarts de temps trop importants.

Particulièrement frappant en 1vs1 contre les boss ; quand Oxyde fait du surplace, ce n'est pas un problème de carburant.

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Ce qui est moins connu, c'est qu'une technique similaire est aussi utilisée dans beaucoup d'autres jeux de sport, et pas seulement automobiles. On pourrait prendre l'exemple de Fifa ou PES mais je ne voudrais froisser aucun des deux camps.

Du coup, rappelons-nous au bon souvenir de ces dunks improbables placés par une IA menée au score tandis que la plupart de nos tentatives se transformaient tranquillement en lancer de parpaings.

Bon ok, cela ne nous aide pas des masses mais ça rend les scores plus réalistes… ou non.

Annotation :

Fun fact : une fois le temps imparti terminé, le match ne se termine pas tant que le ballon ne touche pas le sol.

Cela ne change pas grand-chose pour le commun des mortels, mais cela peut décider l'issue d'une partie à plus haut niveau, ou éviter de frustrer Maxence quand il tente une reprise de volée à la dernière seconde.

Annotation :

Se lancer dans la grande bataille du multijoueur quand on est novice peut être intimidant, voire même frustrant si l'on n'est pas correctement préparé. Certains avancent même que 90% des joueurs sont susceptibles de ne pas renouveler l'expérience s'ils n'obtiennent pas au moins un kill durant leur première partie.

Du coup, on boost en douce les petits nouveaux avec des bonus d'attaque ou autres, créant ainsi l'effet casino, tandis que les plus aguerris s'offusquent de la fameuse chance du débutant.

Annotation :

Du haut de sa réputation de shooter à skill, Counter Strike pour sa part ne favorise pas forcément les nouveaux venus. Le recul des armes par exemple, s'avère handicapant et peut parfois paraitre injuste tant il tend à réduire la précision.

Pourtant, celui-ci n'est pas aléatoire mais suit un pattern strict qui varie pour chaque arme. La meilleure façon de s'en apercevoir étant encore de tirer sur un mur comme Lucky Luke puis d'admirer le dessin formé par les impacts de balles.