Mes perles classiques

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Outre la virtuosité effarante du violon (Vengerov en est la quintessence), ce morceau, ample et total, offre un moment d'émotion romantique pure. Le violon s'emballe, l'orchestre à l’unisson le reprend, violent, tempêtant, jusqu'à se transformer en une valse tragique pour revenir au calme originel.

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Du pur Malher, un lieder aussi somptueux que tragique. Hautbois mélancolique. Très proche du célèbre mouvement de sa symphonie n°5. A écouter avant de mourir, au crépuscule. Version à voix féminine par Boulez, sublime. La version de Jessye Norman est également fabuleuse. Plus belle chanson d'adieu du monde.

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Magnifique aria mélancolique. La version interprétée par Sissel Kyrkjebø est splendide, montrant les deux phases vocales de ce chant : grave et profond, aérien et enfantin. https://www.youtube.com/watch?v=OMO-E4dSuoE

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Une variation du thème de l’œuvre au violoncelle et cordes à l'unisson, plus sombre et lente que les autres, évoquant un amour perdu de la jeunesse d'Elgar. Un moment particulièrement émouvant est la reprise du thème par les bois puis le retour du violoncelle. La version, très lente, de Berstein, est magistrale.

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La fin de cette odyssée spatiale exprime si bien le sentiment d'un homme arrivé au bout de sa vie et qui accepte sa destinée, celle de vieillir. La contrebasse, ici, ainsi que les cuivres, sont très bien mis à l'honneur.

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Ambiance crépusculaire là encore. Une atmosphère doucereuse perturbée par des trompettes dissonantes.

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En terme de musique sacrée, on a rarement fait mieux. Se dégage de ce morceau choral liturgique une forme de plénitude et d'harmonie absolue. Mozart, le franc-maçon qu'on disait fâché avec l'institution cléricale, signe une œuvre baignée de grâce.

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Ouverture mystique d'opéra, avec des contrebasses et des choeurs à l'honneur.

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Jessye Norman, une voie incroyable, pour un lieder d'une extrême subtilité, avec en toute fin, un improbable et merveilleux solo de cor, un instrument si peu considéré (le père de Strauss jouait du cor dans les orchestres).

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Le final de ce splendide opéra, la réconciliation de tous les personnages et une si belle imploration du vilain comte envers sa femme qu'on lui pardonnerait tous ses vices. Mozart, c'est la grande finesse, de la dentelle musicale.

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Un des airs de cet opéra célébrissime qui m'a le plus touché. Il s'agit d'un trio de voix d'hommes, tragique et éploré et qui annonce déjà, dès le premier acte, le drame à venir pour les personnages.

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Les morceaux de Wagner sont des sommes qui brassent tant d’émotions qu'ils étourdissent. Mais la fin de cette ouverture, aérienne et haut perchée, doucereuse, d'une grande finesse - car Wagner ce n'est certainement pas bourrin - est parmi les moments de musique les plus sublime.

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Élégant, altier, et mélancolique. Tout l'art musical français se tient là et Gabriel Fauré est ce qu'on pourrait appeler un compositeur de haute couture, disant tout finalement de la musique classique française.

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Une véritable valse mélancolique. Du Brahms pur.

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Une œuvre moins connue de Vivaldi qui marque par son rythme et sa théâtralité. Le violon, comme toujours, est virtuose, magnifique et répond à l'élégance de l'orgue.

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La lenteur éplorée de ce morceau en fait selon moi le plus beau de l’œuvre. On parle d'une mère qui pleure son enfant crucifié. La musique évoque si bien la douleur. Un magnifique duo de chant.

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Composé pour les funérailles de Mary Stuart, ce morceau est un pur bijou pour chœur.

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On pourrait citer toute cette messe de Mozart tant elle est parfaite de bout en bout. Mais l'ouverture sur Kyrie permet d'en prendre la mesure. Prière affligée mais prière brillante et splendide, telle serait le sacerdoce de Mozart ici, donner de l'ampleur orchestrale à une simple messe, la faire dépasser le carcan de l'église.

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Une sorte de danse folle où les deux amants se retrouvent valsant dans la mort et pour l'éternité. Splendide et tragique tout à la fois. Majestueux et terrible tout en même temps.

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Composé suite à la venue de Poulenc à Rocamadour. Une oeuvre pour choeur, orgue et violons, extrêment belle, en particulier la fin. Mystique, éploré, sombre. On croirait le morceau émergeant de la pénombre des vieilles pierres de la basilique de Rocamadour.

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Gorecki a voulu créer sa symphonie en mémoire de la Shoah et le moins que l'on puisse dire, c'est que son œuvre est aussi noire que son sujet. On se jette dans cette tristesse et ce désespoir pourtant.

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La symphonie totale et un final somme qui passe par toutes les émotions. Du chaos de la tempête, de la puissance, à la noblesse du chœur, de la soprano soliste et qui termine par le grandiose, évoquant l'idée de résurrection, de triomphe total.

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Une oeuvre élégiaque pour cordes. Sombre et noble.

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Le piano ici perce les nuages, dissipe la noirceur et s'impose, dansant, aérien, léger, d'une pureté infinie et berce l'auditeur d'une infinie tendresse.

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Le piano là encore perce par sa vivacité et sa pureté, alors qu'on ne l'attendait plus, au terme d'un long mouvement musical, nous plongeant dans une douce mélancolie.

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Chef d’œuvre total : ostinato aux cordes et chœur d'hommes, et voix angéliques qui répondent, l'enfer et le paradis qui s'affrontent, la haine et l'amour et tout au bout, la mort, implacable... Le film Amadeus le dit bien mieux que moi.
https://www.youtube.com/watch?v=USe-wZ0AOQQ
Ce morceau est aussi puissant que bref. Préferer Karl Bohm à la baguette, lourde et affligée, romantique et si allemande.

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Pure musique minimaliste, piano mélancolique, teinte sombre et poétique, le refrain de cette étude est simplement beau.

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J'adore Yo-Yo Ma et Bach. La suite pour violoncelle est un des morceaux les plus irréel qui soit, ni triste ni joyeux, une sorte de plénitude musicale, de pure musicalité, au son d'un des plus beaux instruments, car le violoncelle, c'est magnifique.

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Si classique que ce morceau, à lui seul, a nourri des pans entiers de la musique de films, de Hans Zimmer à John Williams. La fin se détache néanmoins de la martialité, proposant une forme de désespoir belliqueux où la mort est inéluctable face à l'ennemi qui vous pourchasse.

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Illustration affligée et douloureuse du chemin de croix du Christ. Les choeurs ici entonnent une magnifique lamentation.