Mon année 2020 en jeux vidéo

Annotation :

Voilà, c'est terminé. Et s'il y a une chose à dire, c'est que cette aventure est diablement marquante. Les 55h de jeu que j'ai passées en compagnie de Sam Bridges ont été inégales, certes, mais elles resteront gravées en moi, je pense. Death Stranding comporte des défauts, ce qui provoque une aventure - et une implication du joueur - en dent de scie, mais il peut se montrer particulièrement grandiose quand il le veut.

Death Stranding excelle dans deux domaines : sa mise en scène, avec ses personnages extrêmement bien interprétés et animés, et ses moments de solitude contemplative lors des voyages de Sam. Ce qui est certain, c'est qu'une telle audace de la part de Kojima est admirable pour un jeu AAA. J'ai joué en même temps à Assassin's Creed Odyssey, et je peux vous dire que ce dernier fait bien pâle figue à côté (les deux jeux sont aux antipodes l'un de l'autre sur bien des aspects).

Death Stranding peut aussi se montrer ennuyeux, lors de monologues à rallonge ou bien lorsque l'aspect livraison prend trop le pas sur l'histoire. Mais l'important, c'est que j'en suis ressorti ravi et passionné par ce que j'avais sous les yeux et dans les oreilles.

Un coup de cœur, c'est certain !

Annotation :

J'ai repris le JV après ma pause avec ce formidable jeu qu'est Kingdom. Je l'adore et je ne m'en lasse jamais !

Annotation :

Le monde d’ACO est rempli à ras bord de quêtes (consistant quasiment tout le temps à tuer des soldats ou des brigands). Et Ubisoft connait bien les joueurs, ils savent ce qui va plaire et ce qui va fonctionner auprès du grand public. Ils ont donc tout fait pour que ce contenu soit attractif et addictif. Jamais le jeu ne cherchera à être original, jamais il ne vous surprendra, et jamais il ne se démarquera réellement de la concurrence, mais ce qu’il vous proposera risque fort de vous occuper pendant des dizaines d’heures tant il est difficile de résister aux sirènes du leveling, des objets de plus en plus puissants et de la satisfaction de voler les trésors d’un camp spartiate sans être repéré.

Et c’est là qu’il va y avoir une rupture entre deux catégories de joueurs. Certains vont s’y complaire, vont continuer à explorer parce qu’ils seront happés par ce monde et par toutes les possibilités de combats, d’objets et quêtes qu’il offre. Ils seront même passionnés par la découverte de nouvelles îles et de nouveaux territoires antiques. En revanche, une autre tranche de joueurs commencera rapidement à déchanter devant un contenu qui leur paraitra creux, sans âme et prompt à offrir une bonne overdose en lieu et pace de l’émerveillement qu’ils étaient venu chercher.

C'est vrai que la reconstitution de la Grèce Antique est splendide, que la technique est parfaitement maîtrisée et que c'est donc un réel plaisir de s'y promener et de découvrir les régions et monuments si célèbres.
Du moins, ce serait un plaisir si on ne passait tout son temps à se faire attaquer à vue ou bien à devoir tuer quasiment chaque PNJ du jeu. QUASIMENT TOUTES LES QUETES se résument à tuer des soldats ou brigands ! Les quêtes originales se comptent sur les doigts d'une main. Quant à l'histoire, aux personnages ou à la narration, c'est comme d'habitude très moyen. Les efforts faits de ce côté ne prennent pas et aucun moment je ne me suis attaché à qui que ce soit.

ACO est un jeu sans audace, sans personnalité, mais qui est fort joli et peut se montrer efficace et addictif en fonction de ce que vous cherchez. Et puis se promener en Grèce Antique, c'est quand même cool, faut bien l'avouer.

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En cours.

Original et pour l'instant très réussi !

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Je me suis essentiellement penché sur les points négatifs, car ils me paraissent difficilement pardonnables, mais mon avis général reste assez positif malgré tout. La magie de FFVII a fait son effet, la joie des retrouvailles et la nostalgie font qu’on lui passe des tas de choses qui auraient été violemment démontées dans tout autre jeu. FF7R est mauvais dans son level design, il est mauvais dans son game design, il gâche sa bonne narration en cassant le rythme avec des séquences inutiles et ratées, il gâche certains passages avec une musique extrêmement désagréable. Je dirais même que le jeu inquiète sur le talent de ses développeurs à réaliser un jeu post-2005. Mais ces défauts s’estompent dans la deuxième moitié du jeu, lorsque le remplissage laisse place à la narration qui nous tient par la main jusqu’au bout de l’aventure et que le jeu nous met des étoiles plein les yeux. Parce que Final Fantasy VII Remake, c’est aussi une réorchestration magistrale des musiques de l’original, un système de combat inventif et nerveux, des environnements splendides et une mise en scène menée de main de maître. Mais surtout, SURTOUT, il se nomme Final Fantasy VII. Et rien que pour ça, pour cette histoire, ces personnages, cette musique, cette nostalgie, rien que pour ça il est nécessaire d’y jouer pour toute personne qui a aimé l’original. Quant aux autres, vous pouvez passer votre chemin, il y a de bien meilleurs jeux à faire

Annotation :

Joli, agréable à jouer, prenant et suffisamment varié, c'est un véritable plaisir de jouer à Northgard. J'ai bien du mal à décrocher.

Annotation :

Jenny Leclue Detectivu est un très bon jeu d’aventure faisant la part belle aux personnages et à l’histoire plutôt qu’aux énigmes. Si vous ne cherchez pas un casse-tête, ce jeu aux couleurs chatoyantes, au ton léger et aux dialogues très bien écrits (et souvent drôles) risque bien de vous plaire. L’histoire est très agréable à suivre et l’ambiance varie bien plus qu’on ne pourrait l’imaginer au départ. Suivre la petite Jenny est un vrai régal et je pense que vous ne le regretterez pas si ce genre vous intéresse

Annotation :

Un visual novel en FMV ou "roman photo" que j'ai apprécié faire avec ma femme. Contrairement à beaucoup de jeux du genre, le joueur a une vraie interaction avec le jeu, puisqu'il faut constamment faire des choix pour débloquer la suite de l'histoire et ne pas se retrouvé coincé avec un personnage ou l'autre.
La tension de l'histoire est bien gérée, même si l'histoire en elle-même et les actions des personnages sont complètement irréalistes parfois, ce qui décrédibilise un peu l'ensemble.
Ah et sinon, il faut bien avoir en tête que c'est très japonais. Vraiment trèèès japonais, avec tous les qualités et défauts que cela sous-entend (notamment des personnages horripilant comme on peut en voir dans les mangas, le genre de gars hyper lourd qui ne m'a jamais fait rire dans un animé, bien au contraire).

Annotation :

C'est fou comme The Bard's Tale IV fait tout pour se faire détester dans ses premières heures. Entre des graphismes honteux, dignes de 2008/2010 (décors et oh mon dieu la gueule de ces personnages !), une histoire et des dialogues inintéressants, un univers générique au possible rassemblant tous les clichés de la fantasy de bas étage et un humour stupide et constant, difficile d'accrocher.

Mais la magie s'opère, contre toute attente, et l'amour des développeurs pour leur jeu se ressent de plus en plus au fil des heures. Les combats sont intéressants, le level design offre de nombreuses surprises et la dimension RPG fonctionne à merveille grâce aux différents arbres des personnages, très différents selon les classes.

Au final, TBT4 est un jeu moche, buggé et inintéressant au premier abord, mais il montre ses charmes à ceux qui persévèrent, rendant le joueur récalcitrant finalement accroc à son gameplay.