Mon festival Lumière 2019
Toutes les séances du samedi 12 octobre étaient complètes, c'est bien la première fois que ça m'arrive. L'année prochaine je m'y prendrais plus tôt.
J'ai également assisté à une conférence sur l'avenir du DVD/Blu-Ray (le 13 octobre à 15h), très intéressante de par la diversité des ...
36 films
créée il y a plus de 5 ans · modifiée il y a 21 joursLe Mystère von Bülow (1990)
Reversal of Fortune
1 h 50 min. Sortie : 9 janvier 1991 (France). Drame, Policier
Film de Barbet Schroeder
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
Dimanche 13 octobre, 10h45, Comoedia
Présenté par Barbet Schroeder, peu avare en anecdotes sur le tournage, qui est même resté après la projection pour répondre à quelques questions du public
Basé sur une histoire vraie, cette enquête passionnante régale de par ses dialogues savoureux. Récompensé par un Oscar pour sa performance, Jeremy Irons est bluffant de réalisme avec tout ses maniérismes et ses tics de langages plus vrais que nature. Il porte le film à lui tout seul et le transforme en une petite perle d’humour noir. Une belle entrée en matière pour cette édition.
La Nuit du chasseur (1955)
The Night of the Hunter
1 h 32 min. Sortie : 11 mai 1956 (France). Drame, Thriller, Film noir
Film de Charles Laughton
Ronald Frangipane a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Dimanche 13 octobre, 17h, Pathé Bellecour
Présenté par une Frances McDormand en grande forme
Revu avec grand plaisir dans des conditions optimales (version restaurée). Même si j’ai quelques réserves au niveau du rythme, force est de constater que la photo est démentielle, la performance de Mitchum exceptionnelle et les enfants acteurs très convaincants. Que dire de plus à part que c’est évidemment un classique ?
Ne vous retournez pas (1973)
Don't Look Now
1 h 50 min. Sortie : 18 septembre 1974 (France). Drame, Thriller, Épouvante-Horreur
Film de Nicolas Roeg
Ronald Frangipane a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Dimanche 13 octobre, 20h, Comoedia
Présenté par un Donald Sutherland en grande forme malgré son âge, et qui plus est en français
Même en sachant que j’allais me prendre une claque, la surprise était présente. Rien que la première scène est à montrer dans toutes les écoles de montage. Un découpage qui rend une scène anxiogène encore plus étouffante, et c’est aussi vrai pour le film dans son ensemble. Venise, ville de carte postale par excellence, devient ici irrespirable et cauchemardesque. L’atmosphère est extrêmement réussie et le rythme ne faiblit pas jusqu’à une scène finale d’anthologie. Film d’horreur ? Thriller psychologique ? Drame familial anxiogène ? Ne vous retournez pas est tout cela et bien plus à la fois, une vraie claque.
Le Plaisir (1952)
1 h 37 min. Sortie : 29 février 1952. Comédie dramatique, Romance, Sketches
Film de Max Ophüls
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
Lundi 14 octobre, 14h, Comoedia
Présenté par Ariane Ascaride
Film à sketches composé de 3 histoires de Maupassant, le Plaisir démontre une fois de plus la maîtrise technique de Max Ophuls. Dans Le masque, le plus court des trois, un plan séquence nous entraîne dans la frénésie d’une danse de jouvence. La Maison Tellier occupe le plus d’espace dans le métrage, et à raison car il faut le temps d’installer les nombreux (et savoureux) personnages, dont un paysan incarné par un Jean Gabin comme toujours impeccable. Le dernier segment, Le Modèle, est certainement le plus poignant de tous. Racontant une histoire d’amour tragique, il se termine par cette réplique terrible : « le bonheur n’est pas gai ».
Piège pour Cendrillon (1965)
1 h 58 min. Sortie : 22 octobre 1965. Thriller, Drame, Policier
Film de André Cayatte
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
Lundi 14 octobre, 16h30, Institut Lumière
Film rare d’un réalisateur qui l’est tout autant, Piège pour Cendrillon nous raconte la quête d’identité d’une jeune fille traumatisée et amnésique. Cayatte multiplie les fausses pistes et les retournements de situation dans ce que la critique jugera (à juste titre) comme une inspiration hitchcockienne. Dany Carrel joue deux rôles (voire même trois) avec une justesse remarquable, et Cayatte emballe ça par une mise en scène inspirée. On regrettera peut-être une baisse de rythme passé les deux tiers du film mais la scène finale (ainsi que le dernier plan, renversant) rattrape aisément cette petite réserve.
L'Âme des guerriers (1994)
Once Were Warriors
1 h 42 min. Sortie : 5 juillet 1995 (France). Policier, Drame
Film de Lee Tamahori
Ronald Frangipane a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Lundi 14 octobre, 21h30, Cinéma Opéra
Présenté par Manuel Chiche, fondateur de La Rabia
Drame social d’une rare force, L’âme des guerriers brille de par son interprétation formidable, tous les acteurs sont en effet d’une justesse incroyable dans des rôles loin d’être évidents. La BO est également un régal, mélangeant rock et musique traditionnelle maorie. Lee Tamahori nous offre ici un portrait sans concession de l’identité maorie en perdition, ainsi que l’histoire déchirante d’une famille en quête de repères. Dommage qu’il ne se permette pas quelques fantaisies avec la mise en scène qui reste très conventionnelle.
La maison est noire (1963)
Khane siah ast
20 min. Sortie : 1963 (Iran). Expérimental
Documentaire de Forough Farrokhzad
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
Mardi 15 octobre, 16h, Villa Lumière
Programme Ebrahim Golestan, présenté par Mitra Farahani
Court métrage (produit par Golestan) assez éprouvant sur la condition des lépreux en Iran. Quelques images dérangeantes mais une étrange poésie se dégage de l’ensemble et donne finalement un ton très humaniste.
Les Collines de Marlik (1963)
Tappe-haye Marlik
14 min. Sortie : 1963 (Iran).
Court-métrage de Ebrahim Golestan
Ronald Frangipane a mis 6/10.
Annotation :
Assez anecdotique, à part quelques beaux plans / effets de montage c’est trop court pour créer une vraie ambiance.
M le maudit (1931)
M - Eine Stadt sucht einen Mörder
1 h 57 min. Sortie : 8 avril 1932 (France). Policier, Drame, Thriller
Film de Fritz Lang
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
Mardi 15 octobre, 18h, UGC Astoria
Présenté par Jean Becker
Cette version de 110 minutes respecte apparemment beaucoup plus la vision de Fritz Lang mais le rythme est bien trop pesant malgré la mise en scène virtuose. Sinon c’est toujours un plaisir de le revoir, surtout les scènes d’intro et de conclusion, magistrales. Version de 90 minutes à revoir pour se faire un avis définitif.
To You, from Me (1994)
Neoege narul bonaenda
1 h 47 min. Sortie : 1 octobre 1994 (Corée du Sud).
Film de Jang Sun-Woo
Ronald Frangipane a mis 6/10.
Annotation :
Mardi 15 octobre, 21h15, Cinéma Opéra
Un scénario intéressant et quelques brins de folie mais c’est quand même très répétitif et trop chargé en scènes de cul.
La Règle du jeu (1939)
1 h 47 min. Sortie : 8 juillet 1939. Comédie dramatique
Film de Jean Renoir
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
Mercredi 16 octobre, 14h15, UGC Confluence
Présenté par Hippolyte Girardot
Bonne ambiance et jeu d’acteur saisissant même si la fin est assez prévisible et l’ensemble moins prenant que la Grande Illusion.
La Mauvaise Éducation (2004)
La Mala Educacion
1 h 50 min. Sortie : 12 mai 2004 (France). Drame
Film de Pedro Almodóvar
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
Mercredi 16 octobre, 16h45, UGC Confluence
Présenté par Régis Wargnier
Mise en scène parfaitement exécutée et jeu d’acteur impeccable même si ça traîne un peu en longueur sur la fin. Bel effort de jonglage entre les époques et les diégèses ceci dit.
La Femme insecte (1972)
Chungyo
1 h 50 min. Sortie : 6 juillet 1972 (Corée du Sud). Épouvante-Horreur
Film de Kim Ki-Young
Ronald Frangipane a mis 5/10.
Annotation :
Mercredi 16 octobre, 21h, Cinéma Opéra
Déjà la copie envoyée par la Korean Film Archive était dégueulasse, l’image passait encore mais le son donnait mal au crâne. Du coup ça a vachement influencé mon appréciation du film qui était de toute façon pas super intéressant à part deux trois scènes vraiment originales. Y avait un potentiel de dingue de faire un thriller psychologique mais à part ces deux trois scènes rien de bien palpitant. On comptait les minutes sur la deuxième moitié, et certains en ont eu marre et se sont juste barrés. Je suis prêt à le revoir dans quelques temps si la copie est nickel.
Fantasmagorie (1908)
02 min. Sortie : 17 août 1908. Animation, Fantastique, Muet
Court-métrage de Emile Cohl
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
Jeudi 17 octobre, 13h, Institut Lumière
Programme Emile Cohl, présenté par Manuela Padoan, directrice des Archives Gaumont Pathé et accompagné au piano par Fred Escoffier
L’occasion était trop bonne de pouvoir voir ces rares courts-métrages, en plus en ciné-concert (le pianiste était assez dingue d’ailleurs). Les premiers exemples de films d’animation de l’histoire du cinéma, avec déjà une inventivité folle. Alors forcément sur 13 courts certains sont dispensables mais dans l’ensemble c’était soit très drôle soit très original.
Les Couronnes (1909)
06 min. Sortie : 1909 (France).
Court-métrage de Emile Cohl
Ronald Frangipane a mis 6/10.
Les lunettes féeriques (1909)
05 min. Sortie : 1909 (France). Animation
film de Emile Cohl
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Le Peintre néo-impressionniste (1910)
08 min. Animation
Court-métrage d'animation de Emile Cohl
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Les Chefs-d'oeuvre de Bébé (1910)
Sortie : 1912 (France).
Court-métrage de Emile Cohl
Ronald Frangipane a mis 6/10.
Monsieur Clown chez les lilliputiens (1909)
04 min.
Court-métrage de Emile Cohl
Ronald Frangipane a mis 5/10.
l'éventail animé (1909)
04 min. Sortie : 1909 (France).
Court-métrage de Étienne Arnaud et Emile Cohl
Ronald Frangipane a mis 5/10.
Le Petit Chantecler (1910)
07 min. Animation
Court-métrage d'animation de Emile Cohl
Ronald Frangipane a mis 5/10.
Moderne école (1909)
03 min.
Court-métrage de Étienne Arnaud et Emile Cohl
Ronald Frangipane a mis 5/10.
Monsieur de Crac (1910)
05 min. Sortie : 1910 (France).
Court-métrage d'animation de Emile Cohl
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Irréversible (2002)
1 h 37 min. Sortie : 22 mai 2002 (France). Drame, Thriller
Film de Gaspar Noé
Ronald Frangipane a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Jeudi 17 octobre, 19h30, UGC Astoria
Soirée Gaspar Noé, en présence de ce dernier et de Monica Belluci pour les deux versions d'Irréversible
Toujours une claque, surtout sur grand écran. Le malaise était présent.
Lux Æterna (2019)
51 min. Sortie : 23 septembre 2020. Drame, Thriller, Expérimental
Moyen-métrage de Gaspar Noé
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
Visuellement ultra travaillé (comme d’hab chez Noé) et très bien joué (ou improvisé), en plus d’avoir une ambiance prenante, mais malheureusement c’est du Noé pur jus, presque de l’auto-caricature avec des gimmicks qui deviennent très répétitifs : les lumières qui flashent, les citations en surimpression, la musique classique pour habiller le tout. Heureusement que le format court rend le tout quand même assez digeste, mais attention à ne pas trop se répéter.
Irréversible (Inversion intégrale) (2020)
1 h 26 min. Sortie : 26 août 2020. Drame, Thriller
Film de Gaspar Noé
Ronald Frangipane a mis 7/10.
Annotation :
J’étais assez dubitatif du projet (le mec réussit l’exploit de réverser l’Irréversible) surtout que ça annihile la portée symbolique (le temps détruit tout, l’avenir écrit à l’avance, la seule manière d’annuler les événements c’est d’inverser le temps) mais là il a changé le message : le temps dévoile tout. Au final ça devient un rape & revenge assez classique mais efficace. Dans cet ordre c’est juste un bon film, dans l’ordre original c’est un chef d’œuvre.
L'Incinérateur de cadavres (1969)
Spalovach mrtvol
1 h 40 min. Sortie : 21 juillet 1971 (France). Drame, Thriller, Épouvante-Horreur
Film de Juraj Herz
Ronald Frangipane a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Vendredi 18 octobre, 14h45, Lumière Terreaux
Présenté par Philippe Le Guay et par Lionel Ithurralde, fondateur de Malavida Films
Ou Spalovac Mrtvol pour les intimes. Grosse hype pou ce film tchèque de 69 qui nous tentait bien, juste de par son titre et son affiche. Et bordel quelle claque ! Ma grosse découvert du festival je pense. Mise en scène dingue, des transitions et des courtes focales en veux-tu en voilà, un monate qui l’est tout autant, des acteurs malsains au possible, un scénario prenant, que demande le peuple ?