Mon Top 1926 des meilleurs films

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Ce documentaire est dans la lignée de Nanouk, l'esquimau. Le film est moins axé sur la survie mais plutôt sur le mode de vie traditionnel des samoans. Techniquement, c'est assez bien tourner et monter.

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Célèbre film muet que cette adaptation de Faust. Il est remarquable de par son identité picturale entre Expressionisme et Romantisme. L'histoire est fort connue Murnau prend le parti de raconter sous l'égide chrétienne et fantastique, le combat du Bien et du Mal est retranscrit avec un regard presque mystique. Il y a un petit flottement après 60 minutes mais fini par repartir de plus belle. La mise en scène de Murnau est plutôt mobile certe moins que dans d'autres oeuvres du maître mais tout de même.

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Lev Koulechov connut comme un des premiers théoriciens du cinéma, était également un metteur en scène, Dura Lex selon la Loi est sont plus célèbres ouvrages. Adapté d'une nouvelle de Jack London (peut-être un des rares écrivains américains non-boycotté par l'Union Soviétique ?) qui raconte un huis-clos intérieurs et extérieurs sur les bords du Yukon entre des chercheurs d'or. Le film peut être classé parmis les oeuvres expressionniste avec les décors voyants et hivernaux, des jeux d'ombres et surtout les gros-plans sur les visages des comédiens grimacants. Les cadrages sont plutôt déroutants car certains semblent désaxés (volontairement ?), le montage spécialité de Koulechov est rythmé et participe bien à la narration.

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Ce film muet de capes et d'épées n'est pas spécialement étonnant mais apporte son lot d'amusements. Sans déborder d'actions, on n'a quand même des poursuites, des cascades ainsi que des duels de fleurets principalement concentré sur la fin. La réalisation est le meilleur élément de cette production ne manquant pas de moyens car King Vidor multiplie les plans dans une même scène, ce qui donne une rythmique rare pour une oeuvre datant de 1926.

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Lotte Reiniger avec ce film d'animation s'installait comme une des pionnières du genre. La réalisation et la production de ce long-métrage a été titanesque (3 ans) mais le résultat vaut le coup. La technique du papier découpé avec des prises de vues en ombres chinoises est d'un bien bel effet avec différentes couleurs de pellicule. Inspiré par les récits des Contes des Mille et une nuits, on à droit dans cette histoire à des magiciens, des démons, la cour de l'empereur de Chine, Aladdin et sa lampe et j'en passe. C'est poétique, narrativement échevellé et un charme désuet s'en dégage.

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Un mélodrame familial allemand avec le couple réalisateur/actrice Paul Czinner et Elisabeth Bergner. Certes l'histoire n'est pas exceptionnellement originale même pour 1926 mais ce bovarysme issu d'une sorte de Complexe d'Electre est intéressant et naïf avec cette gamine ne supportant pas que son père soit remarié avec une jeune femme. Suite à cela, l'héroïne fugue et le récit change de registre pour devenir un partie de campagne avec l'arrivée de la fillette à Florence ou elle se fait passer pour un garçon. Il y a assez peu d'intertitres pour raconter mais un subterfuge entre en jeu avec des plans sur le journal-intime de Renée (le personnage principal) ou sur des lettres. Encore une fois, le cinéma allemand s'attache à la mode de la garçonne, cette comédienne Elisabeth Bergner m'a vraiment charmé, elle à un je-ne-sais-quoi dans le regard, de la détresse et l'effronterie.