Mon Top 1981 des meilleurs films

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Evil dead est une oeuvre de série Z devenu culte. Remarquable par son atmosphère d'épouvante particulièrement réussie. Les sons, les prises de vues et les lumières, brumes et la forêt renforcent encore cette effet. Le côté bricolé des effets spéciaux est complètement dépourvu de moyen financier et du coup, c'est kitsch.

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Raging Bull est un des nombreux sommets de la filmographie de Scorsese et par conséquent un chef-d'oeuvre. Ce film est trop souvent présenté comme un film sur la boxe mais en réalité il s'agit d'un portrait de boxeur. Le parcours mouvementé de ce personnage enragé qu'était Jake LaMotta est très intéressant cinématographiquement, et comprend une obsession du cinéaste l'ascencion/déchéance de quelqu'un. Le Noir et blanc utilisé est fort contrasté, la mise en scène est souvent nerveuse et les scènes de combats joue sur le lyrisme plutôt que sur le réalisme. R. De Niro est formidable dans ce rôle tout comme d'ailleurs le reste de la distribution.

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Brian De Palma avec ce film rend hommage a son maître Hitchcock. Du suspense haletant, la mise en scène composé de travellings lents, une photographie lumineuse. Nancy Allen excellente tout comme Michael Caine.

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Ce film est d'une grande maîtrise à tous points de vue. Mise en scène de C. Miller, des grands acteurs, dialogues de Michel Audiard qui prouve qu'il n'était pas qu'un dialoguiste de comédie, musique de G. Delerue vraiment tout étaient réunis. Il y a un côté théatral mais dans le bon sens du terme, le huis-clos oppressant avec un fameux duel psychologique, des caractères délicieusement ambiguës et des situations dérangeantes.

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Ce film de Warren Beatty relance en quelque sorte la mode des fresques historiques au cinéma, mais en enrichissant tout cela d'une audace comme avec l'interventions en interviews de témoins de l'époque. Le scénario mêle parfaitement la Grande Histoire et la petite, la romance entre les écrivains-journalistes John Reed et Louise Bryant se lit en parallèle de l'effervescence liée à la Révolution russe de 1917. Très bien écrit, les dialogues pertinents et les descriptions de personnages sont fortes, et le propos important. Beaucoup apprécié le montage narratif même dans les champs/contre-champs c'est exaltant, il y a aussi les scènes à profondeur de champ avec énormément de figurants et de fourmillements. Enfin Warren Beatty malgré sa double casquette est très bien mais Diane Keaton elle est absolument formidable, on retrouve dans des seconds rôles Jack Nicholson et Gene Hackman.

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Bon sang mais quel magnifique film, chacune des visions est encore mieux que la précédente. L'histoire de John Merrick est tellement empreinte d'humanité et de sensibilité, un destin tragique pour ce héros martyre. C'est aussi une oeuvre sur la méchanceté humaine, sur l'apparence et la beauté une grande richesse thématique. David Lynch pour une deuxième réalisation prouvait son sens aiguë de l'image avec l'utilisation de cadre précis, d'une esthétique industrielle de ce Londres époque victorienne puis le noir et blanc granuleux confectionné par Freddie Francis. John Hurt sous son maquillage monstrueux est absolument formidable tour à tour animal traqué, imbécile et d'une immense bonté d'âme, il est entouré par une belle série d'acteurs de classe.

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Michael Cimino voulait faire le plus grand film de l'Histoire du cinéma, il a juste réussi à faire un grand film. Ce long-métrage (à voir dans la version la plus longue) fini par démythifier la légende de l'Ouest et des États-Unis, il montre un pays bâti sur l'hypocrisie, la violence, le non-droit et le meurtre. Le cinéaste mutliplie les scènes à spectacles ou sa fourmillent de figurants, de chevaux et chariots, ainsi que de décors grandioses et tout ça filmé avec des travellings et des mouvements aériens. Il y a aussi des passages plus intimes dans des intérieurs sombres ayant des sources lumineuses rares. Le film est finement écrit, il y a des répliques qui auraient pu devenir mythiques si il avait eu du succès. Le casting composé de la fine-fleur des acteurs américains des années 70 et d'Isabelle Huppert, niveau interprétation c'est magistral.