Mon Top 2015 des meilleurs films

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A. Innaritu est assurément un des cinéastes, les plus talentueux pour raconter des histoires. Ici, il brosse le portrait d'un acteur dépassé par son passé, sa famille, son ego et sa carrière qui tente de redevenir "quelqu'un". La chose la plus remarquable de ce film, c'est la narration avec une suite de plans-séquences qui donne une impression de continuité, les ellipses sont effectuées sans coupures visibles. Au passage, l'auteur égratine le star-system, les artistes et tout ce qui gravite autour du théâtre. De l'onirisme, du fantastique et de l'humour et des personnages exubérants, ce qui donne l'occasion a M. Keaton, E. Norton et N. Watts à faire de fameux numéros.

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Ce faux film de science-fiction n'en est pas moins une vraie réussite. Il faut avoir le coeur bien accrocher pour regarder ce long-métrage, car le cinéaste utilise "l'esthétique de la saleté" jusque dans ses moindres recoins, entre la boue et la merde, le sang et des cadavres en décomposition. La réalisation est composée de plans-séquences ou les objets, les protagonistes et autres se placent extrêmement près de l'objectif, il y a du mouvement partout, des bruits et des choses bizarres qui se déroulent à l'écran. D'ailleurs, cette surcharge rend difficile la bonne lecture du récit mais c'est une oeuvre vraiment hors-norme.

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Un documentaire qui remue les tripes, l'évocation des massacres perpétrés par l'état indonésien contre les "communistes" en 1965 est absolument révoltante. J. Oppenheimer accompagne un ophtalmologiste qui rend visite aux assassins et les mets devant leurs actes ignobles. Ceux-ci expliquent ouvertement leurs crimes sans remords, ils amoindrissent leurs responsabilités et tentent de se justifier comme ils peuvent. De plus, la mise en scène est prenante, elle s'approche des corps flétrit par le temps, la moiteur transpire sur l'écran. Un document qu'il faut voir.

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Du cinéma comme je l'aime, pourtant c'était pas gagné car une adaptation de plus d'une oeuvre de Shakespeare ce n'est pas originale. Sauf que Kurzel s'émancipe totalement du carcan de la théâtralité, il s'agit d'un vrai travail de cinéaste. Des images fascinantes de lyrisme, des cadres magnifiques avec des paysages balayés par la brume et l'humidité, des couleurs et lumières imprégnantes. J'adore ce texte depuis toujours et il est joué par des acteurs énormes avec leurs gueules sales, leurs accents des Highlands même Cotillard est bien.

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Il y a vraiment quelque chose dans ce film, c'est non seulement un très bon drame mais également une oeuvre qui devrait être un symbole pour de nombreuses femmes. Le sujet principal n'est pas forcément neuf mais je l'ai rarement vu aussi bien traité, les thématiques sont intelligemment analysées. Les personnages des 5 adolescentes piégées dans une famille puritaine et mariées de force sont formidables, elles se révoltent, renoncent ou s'amusent de ce qui leur arrive. En ressent l'esprit de la quête de liberté à travers chaque plan ou idée de cette oeuvre

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Du cinéma comme j'aime, ce film est un chef-d'oeuvre. Jamais le Septième Art n'avait montré le "choc des cultures" entre les blancs colonisateurs et les amérindiens et l'éradication de ses derniers comme ce film le fait. Le scénario est riche avec deux unités de temps qui se lient à de nombreuses reprises, il y a de l'aventure, de la réflexion mais aussi du mysticisme et de l'onirisme dans ces expéditions dans les profondeurs de la jungle amazonienne. La réalisation est grandiose également avec des mouvements fluides, des cadrages mettant en valeur les paysages et puis un noir et blanc lumineux. Bref, une oeuvre puissante et enrichissante.

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Typiquement le genre de film que j'aime, de la science-fiction adulte, des questions sur la robotique et philosophique puis une esthétique fascinante. Le récit s'inscrit dans un futur assez proche, des personnages mystérieux qui se manipulent les uns les autres, une tension est palpable dans ce quasi huis-clos. La mise en scène est brillante avec une fluidité dans ses mouvements et des cadres jouant sur l'architecture des lieux. Qui plus est, le casting comprend des acteurs en vue actuellement avec Oscar isaac, Domhnall Gleeson et Alicia Vikander. Vraiment une oeuvre parmi les plus importantes de la science-fiction moderne.

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Une fois encore, un bijou d'imaginaire et d'émotion avec cette production Pixar. L'idée de départ est brillante, le film met en image l'esprit d'une gamine de 11 ans comme une sorte de fabrique des sentiments et de la conscience. C'est très drôle avec des péripéties totalement débridées, tout est marrant, les gags, les situations, les clins d'oeil. Mais c'est aussi intelligent car bien vu, on s'amuse avec tout ce qui se passe dans un cerveau. L'animation est typique des films Pixar, les graphismes mais surtout les couleurs sont un plaisirs pour les yeux.

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Une bonne petite claque que ce film à sketchs argentin. Le plus remarquable dans ce long-métrage, c'est l'écriture car les 6 sketchs sont de valeurs équivalentes (le dernier moins bon mais reste correct) ce qui est rare dans le genre. Les intrigues sont bourrées de rebondissements et de coups de théâtre, les dialogues en étant réaliste sont forts. Les différentes histoires se veulent être un reflet de notre société moderne, la violence quotidienne, les incivilités, la corruption de l'état et des gens prêtent à tout pour l'argent, l'esprit de vengeance, ... il y a une multitude de thèmes et sujets traités avec justesse. Pour ne rien gâcher, la mise en scène est inspirée des plans et travellings bien imaginés.