Nouvelles séries 2014 : mon best of

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Relever le défi de mettre en images ce sordide fait divers après le film des frères Cohen n’a pas dû être une mince affaire. Et pourtant le pari est relevé ! On suit donc le quotidien des habitants d'une petite ville du Minnesota, qui se retrouve bouleversé suite au passage d'un tueur à gage d’un profil insoupçonnable… Quoi que ! Tout y est excellent ; l’ambiance, les acteurs, la narration, on peine à trouver des défauts à cette production FX de très bonne facture.

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Encore une excelente production de la BBC qui se déroule dans une petite bourgade anglaise morose. On suit le personnage de Catherine Cawood, une jeune grand-mère, mais surtout flic au temperament bien trempé. Des évennements innatendus vont survenir dans la “Happy Valley” et le passé de ce personnage central y sera mêlés.

Une écriture très juste et des personnages secondaires particulièrement réussis nous immergent très rapidement et efficacement au coeur de la famille et de la vie professionnelle de Catherine. On s’attache très vite à ce personnage central qui crève l’écran à chaque apparition, grâce au jeu d’acteur remarquable de Sarah Lancashire. Mon coup de cœur 2014 !

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Une délicieuse série placée sous le signe de l’humour noir british, un brin grinçant et surtout décalé, dont les anglais sont passé maîtres. Six épisodes, six moyens métrages de 30 minutes.

Peu de moyens, mais une mise en scène astucieuse et surtout des histoires originales qui oscillent constamment entre humour, drame et parfois horreur. Toutes les histoires sont ponctuées par un final renversant, qu’on ne voit jamais venir. Génial !

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Après la disparition soudaine et mystérieuse de plusieurs personnes, les résidents d'une ville de banlieue américaine apprennent à vivre sans leurs proches. A aucun moment on ne cherche à expliquer les différentes disparitions, mais on s’intéresse clairement au processus de deuil qui diffère énormément d’un individu à l’autre. Plusieurs thèmes sont abordés, une ambiance très singulière est présente tout le long, ainsi qu’une dimension mythologique qu’il est difficile d’expliquer ici en quelques mots. La réalisation est impeccable et l’écriture brillante, fait devenu suffisamment rare dans les séries US pour être souligné !

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Mini série anglaise de 3 épisodes qui raconte l’histoire d’un père de famille flic, qui du jour au lendemain se retrouve de l’autre côté de la barrière, et se fait prendre en chasse par ses ancien collègues. Il tentera de s'innocenter mais surtout de sauver sa peau ! Malgré une histoire un peu déjà vue, on est tout de même rapidement happés par l'efficacité du récit.

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Grosse production americo-britannique, et pour cause, on y retrouve l'équipe qui est derrière le dernier James Bond (Skyfall) ainsi que la très demandée Eva Green. On suit une cartomancienne aux pouvoirs puissants, un explorateur et un bandit américain, qui s'unissent pour lutter contre des menaces surnaturelles dans un Londres du fin 19ème.

J’ai hésité à inclure Penny Dreadfull dans mon top annuel car malgré pas mal d’atouts (réalisation, casting, décors, écriture, ambiance, musiques), la série a quelques faiblesses au niveau du scénario et est un peu décousue dans sa narration. Cela dit, elle est traversée par quelques éclairs de génie, et vaut donc tout de même le coup d’œil. Deuxième saison confirmée.

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Ça commence par une scène de suicide, rapidement suivie d’un flashback de plusieurs années en arrière. La série raconte la vie d’Olive Kitteridge, un personnage à priori bourru et imbuvable. Chaque épisode correspond à une époque différente de sa vie, et donc nous explique comment elle en est arrivée à vouloir mettre fin à ses jours. Une série de 4 épisodes vraiment immersive par son réalisme et à sa qualité générale, bien que un peu lente par passages. De la série 5 étoiles en somme.

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Imaginez un mélange entre Skins et Broadcurch… Eh bien ça été fait en 2014 avec Glue. Dans la campagne anglaise, dans un monde où les ados s’emmerdent tellement qu’ils n’ont rien d’autre à faire que de se droguer et boire à outrance, un meurtre est commis. Qui, quand, pourquoi ? Il vous faudra suivre l’intégralité des épisodes de Glue pour le savoir. Fausses pistes, faux-semblants, mensonges et trahisons sont au menu. Malgré un premier épisode chaotique, Glue se bonifie au fil des épisodes jusqu’à atteindre un final inattendu et particulièrement intense.

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1963, des humains partent pour un voyage top secret qui durera 100 ans. 50 ans plus tard, une jeune femme est retrouvée assassinée... Voici le point de départ, duquel se déroule toute l’intrigue de The Ascension. Le casting un peu lisse ne parvient pas à entacher la qualité globale de cette série, que j’ai vraiment bien aimé, surtout pour son concept très original et son scénario truffé de rebondissement bien sentis. Seul regret, la fin est un peu bâclée, principalement dû au fait que la série ne comporte que 3 épisodes de 1h20 chacun. The Ascension aurait mérité un développement plus long et donc plus riche (un peu comme Battlestar Galactica en son temps).