(re)Lus en 2020 - Liste commentée

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Fini

Excellente petite sf "post-apocalyptique" avec son univers chouette fait de dresseurs de dinosaures, de villes suspendues dans les airs et de technologie rétro-futuriste.

Il y a beaucoup de contemplation dans cette bande-dessinée. Beaucoup de couleurs et un scénario à la fois naïf et touchant sur l'amour de la nature et sa cohésion avec la technologie.

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Fini

Un bon sens de la mise en image, avec des décors aux points de fuites multiples qui leur donnent un volume fou, et des personnages stylisés très parlants. Le choix des couleurs, avec des pages souvent monochromes aident vraiment la cohésion graphique. Et Bablet a clairement un talent pour maintenir la lisibilité de l'image au delà de la densité de détails, avec des petits tricks visuels comme les traits blanc superposés au dessin global pour exprimer le mouvement, les onomatopées etc.

Seulement Shangri-la n'est pas exactement bien écrit pour le dire gentiment. Ses dialogues sont confondants de bêtise, de naïveté et d'énonciation bête des enjeux. Les personnages passent leur temps à dire ce qu'ils pensent et font de manière utilitaire ("je suis de votre côté maintenant") comme si le lecteur demandait un renseignement à l'auteur sur la situation actuelle, au lieu d'être des personnages avec une vie, des envies, des conflits qui s'expriment dans leurs actions et dans leurs relations aux autres. Et je crois que c'est la première fois que je suis autant frappé par un manque de soin dans la manière d'exposer le récit en BD. C'est juste raté.

Du coup, paradoxalement, ce sont les deux segments où le texte est absent ou rare qui sont les meilleurs segments de cette BD: son tout début et sa toute fin. Entre les deux, c'est de la dystopie qui n'a rien de mal dans le concept (bien que très usité) mais qui est d'une bêtise terrible en terme d'exposition.

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Fini

Mouerf. Un peu étonné du succès de cette série, si on ne prend en compte que le premier tome. Ça n'est pas mauvais sur le plan de l'histoire; c'est même assez drôle, avec des dialogues alambiqués par design qui sont assez conscient de cette complexité pour aussi s'en amuser.

Par contre visuellement....pffff...c'est pas terrible. Je ne sais pas si mon édition un peu vieille ne rend pas justice aux couleurs d'Ayroles, mais pour les dessins en eux-même, le design, les positions, les angles choisis...ça fait vieillot et pas toujours soigné même. Surtout, ça manque un peu de cohérence, avec des cases bien dessinées et d'autres qui n'ont pas eu le même traitement.

Je vais tenter le second tome quand même mais je ne suis pas très convaincu pour le moment.

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Fini

Un tome très sympa, avec l'affaire de "L'homme aux bandages", huis clot à la résolution alambiquée au possible mais en même temps assez ingénieuse. Et "Meurtre au Karaoke" qui fonctionne bien mais qui abouti sur une fin qu'on ne pouvait pas vraiment voir venir.

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Fini

Un tome TRÈS rageant pour sa première enquête! On finit la partie "La vérité sous le masque" qui promettait d'avancer enfin cette foutue trame narrative sur le nanisme de Conan, et le final est une punchline un peu ratée car mal amenée. BOF

Heureusement les deux enquêtes suivantes sont correctes: "Le mystère du répondeur" pourrait limite être une enquête de Point&Clic avec son puzzle final. Du bon Conan.

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Fini

L'esthétique loufoque et fantastique de Bilal prend un peu un coup de vieux avec l'impression pas super nette. Mais l'univers graphique vend vraiment cette fiction ou dieu égyptiens côtoient dictateurs nazis de pacotille. Vraiment hâte de lire la suite!

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Toujours une esthétique toute en hachures extrêmement efficace, avec des superbes pages, mais une narration précipitée et un peu pauvre qui se prend les pieds dans son univers; on sent que l'auteur veut montrer un vaste monde qui va au-delà de l'histoire qu'il conte. Cependant, il ne se donne pas la place (en nombre de page) d'avoir des scènes qui servent cet univers et qui amènent ces éléments de manière naturelle. Avec la même quantité de pages, il aurait mieux valut être plus vague et mystérieux, laisser tomber le côté science réelle=science occulte pour se focaliser sur la partie clonage et l'épouvante qui s'ensuit. Là tout est un peu compressé et on n'a pas le temps de lecture suffisant pour que la fin explosive prenne de l'ampleur. Dommage. Mais super pioche pour la partie eshétique.

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La vie lubrique d'un aristocrate vue par une de ses suivantes. C'est assez joliment dessiné, mis en scène et écrit. J'aimerais beaucoup en voir une version animée d'ailleurs. Curiosité récompensée.

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Fini

Un premier tome assez convainquant qui met en place plusieurs pistes d'intrigues intéressantes, mais qui fait aussi quelques raccourcis assez dérangeants tant qu'on n'a pas la suite.

On suit Eiji étudiant relativement normal en manque d'affection. Il se réveille un matin dans on lit accompagné d'une charmante demoiselle qui prétend qu'Eiji lui-même lui a demandé de sortir avec. Sauf qu'il n'en a aucun souvenir, pas plus que de s'être battu ou d'avoir mis été le bout en train d'une soirée arrosée...parce qu'il lui manque en fait plusieurs jours de mémoire. Cela coïncide avec un meurtre particulièrement atroce qui suit à la lettre le MO d'un tueur en série décédé il y a quinze ans.

Sur le plan strictement "technique", c'est très joli. Le style réaliste colle très bien l'histoire et les quelques expressions faciales exagérées ne font pas de mal à l'atmosphère. La partie gore est traitée plutôt avec goût pour l'instant; c'est détaillé, dégoûtant mais pas non plus dessiné de manière outrancière. Et la partie dialogue est franchement pas mal écrite; c'est fluide, naturel et assez peu explicatif. Le pitch est excellent et accroche immédiatement l'amateur de thriller que je suis.

Je vais cependant être obligé de parler de deux points de détails assez importants pour exprimer ce qui me questionne pour l'instant mais qui peuvent être adressés par la suite [SPOILER DONC]
La première révélation concerne l'identité d'Eiji qui est le fils du tueur LL, responsable des crimes dont le MO est imité. J'aimais beaucoup que le personnage et sa petite amie fasse une distinction nette entre son père et lui et que la question de l'hérédité de la folie soit vue comme une manière d'ostraciser un enfant qui n'a rien fait. Seulement, la seconde révélation apporte du doute à cette constatation et pas forcément de la bonne manière; il se trouve que les pertes de mémoires sont les moments où Eiji laisse une seconde personnalité prendre le pas et apparemment, cette personnalité n'est pas sans rappeler LL en terme de cruauté. J'aurai trouvé plus intéressant qu'Eiji fasse les choses de manière consciente et se pose les questions d'hérédité lui-même et non au travers d'un double maléfique.

À voire par la suite, en tout cas, je suis très intrigué!

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Fini.

Bédé éducative sur les légendes lyonnaises par plein d'autrices et d'auteurs. Et bof bof.

Déjà graphiquement, il y a pas grand chose de bandant. Ça n'a pas à voir avec la qualité des dessinatrices et dessinateurs, mais probablement avec le temps qu'on leur a laissé pour produire leurs pages. Ça fait bâclé, peu détaillé et quand on voit les autres productions des mêmes gens, ça n'a rien à voir en terme de finitions.

Mais surtout c'est le but du projet que je ne comprends pas bien. Les légendes racontées le sont surtout au travers de bulles rectangulaires d'exposition et pas vraiment par des dialogues entre personnages ou par l'image. Et franchement c'est pas super efficace en mode bédé et ça manque d'infos pures en mode beau documentaire illustré. On perd un peu sur tous les tableaux.

Bref, c'est pas dingue, mais j'ai quand même decouvert une ou deux autrices de bédé cool avec, on n'a pas tout perdu.

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Fini

Bon, l'univers est sympa et le design envoie pas mal, créant un étrange malaise dès qu'on voit un androïde de cet univers. Par contre on bite rien à mise ne scène.

Zéro sens de l'espace dans ce manga, on passe son temps à se demander non pas ce qu'on regarde, mais sous quel angle, d'où, quel est le rapport avec la case d'avant. La mise en scène ne suit aucune logique de bande dessinée ou de cinéma et ça montre bien qu'il n'y a des conventions pour une raison.

S'ajoute à cela un goût prononcé pour les onomatopées qui sont souvent étrangement placées et gênent la visibilité de l'action (genre un mec décapité par une explosion où il m'a fallut trois fois re-regarder le dessin pour comprendre où était sa tête) et un manga gaver ras la face de fusillades courtes, d'explosions, de gens qui sautent etc. On passe plus de temps à lire des onomatopées que du texte d'exposition ou des dialogues.

Pour le moment, je tiens tout de même à essayer le second tome, parce que la patte artistique envoie quand même beaucoup. On me l'a conseillé parce que j'ai beaucoup aimé traverser les structures de NaissanceE et l'introduction de Echo qui semblent effectivement largement inspirées de Blame. C'est vraiment pour ces structures géantes, ces êtres mi-androïdes, mi-monstres et ces humains au bord de l'extinction que j'ai envie de faire l'effort. Mais j'ai bien peur que la force évocatrice des lieux ne tiennent jamais la route, surtout si elle est stoppée toutes les cinq pages par une scène d'action illisible...à voir.

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Fini

Un bon tome, avec une enquête sur un piano maudit assez engageante à suivre. Un peu moins fan de la seconde, un enlèvement d'enfant qui joue beaucoup avec le gimmick de Shinichi/Conan au bord de se faire repérer par Ran. Je n'aime pas ce gimmick parce que plus on avance et moins le manga arrive à justifier pourquoi Ran n'est pas dans la confidence...

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Fini

Excellent tome !
Première enquête sous forme de jeu de rôle. Un gimmick déjà vu dans Détective Conan mais avec un côté enquête très développé; on peut vraiment suivre les conclusions de Shinichi en temps réel et c'est super.
Seconde enquête très bonne aussi, avec une jolie ironie dans la narration mais qui se termine avec un epilogue un peu débile...dommage.

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Fini

Encore un très bon tome, malgré une première enquête un peu molle, mais à la résolution rigolote.
La seconde enquête étoffe un peu le background de Kogoro Mouri et ça donne un chapitre personnel bien écrit qui ajoute de la profondeur à ce qui est normalement le bouffon de l'histoire.
La dernière enquête démarre sur ce tome et se finit dans le 10 et est vraiment dans mes préférées bien qu'elle soit très prévisible en terme de set-up (encore un groupe d'anciens amis dans un huis clot avec une personne qui disparaît...)