Ridley Scott

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Premier film de Scott très agréable à regarder, avec une belle part d'absurdité assez finaude qui prête à sourire tout le long du métrage, notamment à chaque apparition d'un Harvey Keitel parfait dans son rôle.
On finit quand même par s'ennuyer un peu lors de la dernière demie heure devant le manque de profondeur du propos, mais la beauté des images qui n'est pas sans rappeler Barry Lyndon, prouve bien qu'on a à faire à un metteur en scène de talent, chose qui sera bien confirmé aux vues de ses futurs films.
Du bon travail.

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Alien fait parti de ce genre de film qui m'embête un peu, car je l'ai découvert trop tard certainement, mais surtout car il ne m'a jamais, mais alors jamais procuré la moindre sensation de peur, ce qui est pourtant censé être l'élément principale de l'incroyable impact qu'il a engendré dans le monde.

Hormis ce détail enquiquinant pour ma personne, Alien reste quand même une oeuvre artistique très interessante à regarder, car bien construite, bien monté, bien interprété, et avec un côté un peu "indépendant" ou l'on sent que Scott a fait son possible pour proposer quelque chose de "grand" avec "peu de moyen", en ayant même le culot de sortir un peu des "conventions académiques" de ce genre de production.

Du coup malgré ses lenteurs et malgré ce putain de chat qui sort de nulle part et qui devient tout à coup plus important que sa propre survie, on se laisse quand même un peu emporter par ce huis clos claustrophobique, par cette atmosphère, par cet univers original, et je booste un peu ma note pour pas passer pour une truffe même si je me suis encore ennuyé...

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Film d'ambiance avant tout et surtout avant d'être considéré autrement, même si c'était avant, la plus grande magie de Blade Runner sera de pouvoir être le fruit d'une idolâtrie qui sera symbiotiquement lié a la prestance mystique du moment ou il sera regardé.

Dans le cas ou un soir comme un autres, sans raison particulière, l'univers subtilisera à vos yeux la fine pellicule exaltante qui recouvre cet objet de fascination, il en ressortira une oeuvre chiante, maladroite, limite très con dans sa recherche de suprématie, qui transpirera la maitrise incomplète d'un réalisateur qui semble dépassé par les événements.

Etrange machin informe en constant mouvement que ce Blade Runner.
Son statut culte vient d'ailleurs probablement de là, alors je vais me maintenir à dire que le film est bien pour pas blesser ceux qui semblent avoir vu Dieu, ce qui m'évitera par la même de changer d'avis d'une année à l'autre.

Je me demande ce que ça aurait donné si Vangelis n'étais pas passé par là...

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Arf, j'aime les films perché, j'aime le fantastique, la SF et les films d'horreur, mais j'aime parfois aussi me laisser emporter dans des oeuvres oniriques plus légère, car j'suis un sensible l'air de rien.
Alors un petit Disney de temps en temps, un petit Atreyu chevauchant Artax ou une petite comédie familiale avec les enfants, ben ça fait du bien.

Mais voila, Legend, de Ridley Fucking Scott, et ben c'est super naze.

En plus de se plonger dans du cliché de base exagéré au possible, notamment au niveau des personnages, je me suis retrouvé devant une oeuvre pas crédible pour un copek, ou l'accumulation abusive de machine à paillettes, à bulles, à neige et à fumée et la niaiserie prolongé du sujet ont rendu ma vision assez pénible.
Seul la direction artistique de l'antre du méchant apporte un peu "d'ampleur' au film, mais globalement ça a été un calvaire à regarder.

Je comprends pas trop l'intérêt du projet d'ailleurs, ni à qui il est vraiment destiné, mais je trouve avec regret que Legend ne remplit pas sa fonction de "conte enchanteur", n'apporte rien à la filmo de Scott, à celle de Cruise, et ne procure rien de très attrayant pour le spectateur.

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Moment de cinéma aussi desolant qu'empli d'un profond et sérieux manque d'intérêt.
T'as l'impression de voir le premier film d'un étudiant en cinéma sans talent, scénariste et réalisateur, qui a néanmoins réussi à se dégoter un bon chef op.
Traquée ou Tranquée (ce qu'il y a écrit sur le menu principal de mon DVD?), me laisse une impression de vide artistique absolue.
Tu ne crois pas un seul instant à ce qu'il se passe, tu t'en fou royalement aussi, et tu cherche désespérément à te raccrocher à quelque chose d'un peu sympa, mais qui n'arrive jamais.

Et puis Monsieur Scott, ça ne sert à rien de mettre de la musique classique à CHAQUE FOIS que vous filmez l'appartement de la dame fortunée, c'est comme si vous mettiez Bob Marley à chaque fois que vous filmez un homme noir. Et c'est pas comme si c'était son personnage qui écoutais ça!

Bref, manque de gout pour le coup le Ridley, mais ma note est dure mais méritée.

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Malgré ses clichés et le fait évident qu'il ne s'agira jamais d'un GRAND film, Black Rain se regarde quand même très correctement.
Andy Garcia est attachant, Douglas n'est jamais vraiment agaçant, et le film se regarde avec plus ou moins d'intérêt entre 2 courses de motos inutile, et un méchant yakusa qui force bien ses grimaces pour avoir l'air d'un méchant yakusa.
Pas grand chose à dire en fait.

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Porté par une Geena Davis incroyablement attachante, Thelma et Louise est un bon road movie qui ne cherche jamais à devenir prétentieux.
Le film ne perd pas de temps sur l'enquête policière en ne montrant que le strict nécessaire, et se concentre avec réussite sur l'évolution psychologique des deux protagonistes.
Alors ça manque un peu de folie à mon sens, mais globalement ça reste quand même bien sympa a regarder.
Validation.

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Ecoutez je suis bien rentré dans ce film que je n'avais jamais vu, la honte oui, et j'ai été plus ou moins "transporté" par ce nouveau mix Vangelis/Scott qui décidément donnent à leurs oeuvres une envergure qui semble me toucher.
Alors en étant pointilleux y a plein de choses qui peuvent faire râler, oui, mais le film transpire le travail acharné et ça c'est tout en son honneur.
Puis Gérard tien la route aussi, il faut le dire!

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Malgré les moyens mis à disposition je n'ai jamais réussi à croire en cette histoire.
Tout est un peu trop convenu à mon gout, on ne s'attache à personne et ce procès de fin est un peu ridicule.
J'ai l'impression que Ridley Scott se regarde faire du cinéma par moment, et ça ne me plais pas vraiment.
Après je chipote, mais ça reste quand même très propre, beaucoup y trouveront probablement leur compte.

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GI Jane est un film conventionnel purement Américain qui dégouline de messages patriotiques sans jamais réussir à capter sincèrement notre attention. Les formes et le charisme de Demie Moore suffisent quand même à le rendre regardable.

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Même si avec le temps l'émotion n'est plus au rendez-vous, je ne peux que laisser une critique optimiste devant cette fresque ambitieuse parfaitement travaillé. C'est efficace, divertissant, intéressant et interprété de manière fort convaincante par l'ensemble du casting. Tout a été fait pour en faire un bon film, ça se sent, et c'est très bien comme ça!

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J'aime bien Hannibal.
De même que le personnage de Mason Verger, il y a un côté un peu grotesque dans ce film, bien dirigé "à l'Américaine" par un réalisateur qui essai de se montrer sensible, tout en n'hésitant pas à sombrer dans une forme de perversité bien macabre, qui reste quand même à l'esprit.
Alors c'est vrai que Starling ne sert à rien, sinon a justifier la présence de Lecter, et que le film ne tient que sur les passages morbides orchestré par ce dernier, mais globalement, ça marche!

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C'est bien sous 2h de rafales de balles que l'on essai de comprendre quelque chose dans ce film de guerre sur-rythmé qui ne laisse aucun moment de répit.
Si l'on peut reprocher un manque flagrant de profondeur et un pauvre peuple somalien passant pour des zombies, on ne peut remettre en cause la terrible efficacité d'un métrage dont il est difficile de décrocher une fois imbriqué dedans, notamment parce que de toutes façons on ne nous laisse pas trop le choix.
Alors je ne pense pas revoir ce film un jour parce que j'en retire rien d'intéressant cinématographiquement parlant, je pourrai aussi critiquer ouvertement la Bruckheimer Mania et la Scott Attitude des mauvais jours, mais j'ai été plus ou moins divertit et je ne me suis pas du tout ennuyé, alors bon...

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J'avais déjà vu ce film il y a 5 ou 6 ans, j'en étais sorti avec AUCUN avis et l'avais oublié dans la foulée, au point de tout redécouvrir en me disant à chaque fois "ah oui c'est vrai!" mais sans jamais réussir à anticiper la suite, chose qui m'est vraiment arrivé très rarement.
Bref, avec un regard plus mature et plus attentif j'ai compris pourquoi j'y ai porté si peu d'intérêt.

Même si on se retrouve avec un Cage plutôt convaincant dans son rôle, Les Associés (ce titre formidable) rempli de justesse son rôle de film de vacance tourné pour éviter l'ennui entres 2 projets sérieux (comme le précise Scott d'ailleurs), qui du coup dans sa grande maitrise limite routinière n'insuffle rien du tout à un script qui ne l'aide jamais à devenir séduisant.

2h d'ennui pour un twist finale qui ne réveil rien du tout, ni le manque d'ambition du film, ni l'incompréhensible raison qui a poussé les producteurs à investir dedans, tout ceci ponctué par un montage au ras des pâquerettes composé de choix artistiques douteux.

Encore bref, à oublier.

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Grande fresque historique aux moyens colossaux, Kingdom of Heaven c'est 3h d'une alternance bon/mauvais qui ne parvient jamais à satisfaire.
La reconstruction fonctionne, certains personnages sont attachants (hormis évidemment ce "trop" parfait Legolas a qui on a envi de mettre des tartelettes), et le film dégage une certaine "grandeur" qui force un certain respect.
Après ça reste du Scott sans profondeur, sans saveur particulière, sans passion, qui agit comme un excellent professeur de technique de cinéma, mais qui n'insuffle aucune vie dans son épopée.
Sans Orlando Bloom, avec un script un peu moins "facile" et un réalisateur un peu plus fin, j'aurai surement bien bien plus aimé.

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Quand Ridley Scott invite des amis à lui dans sa maison de Provence, il ne joue pas au poker, à Rock Band ou au Monopoly, non, lui il fait un film.
Au même titre que" Les Associés", cette nouvelle "comédie sentimentale" si l'on peut la nommer ainsi, a été tourné 2 mois durant un été ou Ridley s'ennuyait, s'occupant ainsi à faire la seule chose qu'il sait faire, des films.
Malheureusement outre son professionnalisme je ne pense pas que Scott soit doué pour la comédie, et ça se sent, et je suis persuadé qu'il doit bien se rendre compte que quand il ne s'investit pas à 100% dans son projets, son film ne dégagera aucune valeur cinématographique, et ça se sait.

Une grande année n'est jamais marrant, jamais attendrissant, jamais sentimentalo-agréable, jamais centré sur la beauté de la Provence ou la découverte de cette dernière, et accumule les scènes d'une inutilité assez effarante (dixit le match de tennis entre Crowe et Didier Bourdon).

Bref, du Scott de vacance.

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Un film de gangster qui ne vaut réellement le détour que pour se palucher devant la reconstitution d'époque, enfin pour peu que l'on y soit sensible, ce qui n'est même pas mon cas.
Denzel ne campe pas un personnage qui lui demande une grande performance, et le film se suit avec une attention bien trop légère, en attendant avec impatience quelque chose d'un peu sauvage qui viendra nous réveiller, chose qui hormis le passage avec Idris Elba, n'arrivera jamais.
Malgré sa production de qualité je trouve également que Russel Crowe n'apporte aucun charisme à un personnage déjà pas très bien mis en valeur par le script, et aurait pu largement être remplacé par un acteur plus imposant.
En somme un moment convenable, sobre, mais jamais percutant.

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Aussi surprenant que cela puisse paraitre, Mensonges d'État n'est pas si mal.
Ridley aurait pu tomber dans du Tony épileptique, mais il réussi à prendre du recul sur sa manière de faire et à rester le plus simple et propre possible.
Le film jongle du coup assez habilement entres les différents pays, le scénario parait intelligent et les acteurs mettent en pratique leurs impeccable professionnalisme, et on s'en sort avec un thriller politique qui se regarde très convenablement... enfin une fois... et je pense pas plus.

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Qu'on arrête de trouver des excuses, ce Robin des Bois de Ridley Scott est un très mauvais film, et puis c'est marre.
Tout le monde le sait, lui le premier j'en suis sure, il n'y a rien de rien à en retirer, merci, de rien, ça en devient même risible de devoir le justifier.

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Prometheus avait tout pour plaire, tout.
Un réalisateur chevronné, de très bons acteurs, un budget conséquent et une histoire qui dans l'idée de base avait de quoi captiver.

Je vais citer une phrase de Ridley Scott, entendu dans les 3h de bonus du premier Alien :
"Un film c'est avant tout une histoire. S'il n'y a pas une bonne histoire, le film aura du mal à être bon".
Bon déjà je ne partage forcément cet avis, car pour moi un film c'est avant tout des émotions avant d'être une histoire. J'ai déjà ressenti des choses très fortes sans rien comprendre à l'histoire ou au sens de l'histoire, mais cela reste très subjectif.

Quoi qu'il en soit si Scott part de ce postulat, comment a t'il pu accepter les grossières incohérences de ce scénario? Je ne vais pas détailler ce qui a déjà été dit moultes fois, mais Prometheus provoque une frustration agaçante malheureusement incontrôlable, et j'imagine même pas pour les fans!

Alors c'est beau, c'est impressionnant par moment, le son et les effets spéciaux sont remarquables, mais qu'est-ce qu'on décroche toutes les 10 minutes! Et qu'est-ce que c'est relou de devoir subir un film aussi ambitieux qui semble prendre les gens pour des truffes!!!

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J'ai du attendre de le voir une deuxième fois en quelques jours avant de pouvoir poster quelque chose.
D'abord un peu déconcertant, ce film est en fait beaucoup plus intelligent qu'il n'y parait.
Porté par ce casting tout juste formidable, dont chacun des membres fait le job à merveille, Cartel c'est surtout un scénario aux petits oignons, loin des clichés habituel, qui mise tout sur des dialogues subtiles et ingénieux sans jamais tomber dans la facilité.
On pourra reprocher l'inutilité de certaines scènes, mais je trouve personnellement qu'elles ont bien leur place dans la "tonalité" qu'impose Scott, très ou trop propre, mais plutôt malin dans sa manière de mettre en place cette histoire.
Un film intelligent, j'ai aimé.

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Putain j'avais envie d'y croire! Je rentre du taf fatigué, j'avais prévu de regarder ça histoire de me détendre sans me prendre la tête, mais au final ça ma plus agacé qu'autre chose.
Déjà impossible pour moi de prendre le film au sérieux devant ce casting bankable, Turturro, Aaron Paul, Sigourney Weaver, Ben Kingsley... c'est juste pas crédible pour un sou dans cette situation.
Puis les ellipses sont trop importante, merde 2h30 de films quand même et on à l'impression de connaitre aucun personnage, de pas comprendre la relation entres les deux frères, de jamais saisir la quête de Moïse, de jamais s'identifier ni s'attacher à qui que ce soit ou à quoi que ce soit, pi merde ce "dieu" enfant est vraiment une idée dégueulasse, ils pouvaient pas trouver pire.
Fin bref, y aura bien des gens pour rentabiliser ces 140 000 000 de dollars.

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Vu dans de bonnes conditions avec un bon état d'esprit, j'ai quand même passé 2h20 agréable à contempler un film de SF léger et accessible, dans un genre cinématographique qui m'attire bien comme il faut.
Le seul hic c'est que Seul sur Mars n'apporte pas grand chose.
Scott me semble toujours aussi peu à l'aise avec l'humour, ses choix musicaux ne sont jamais très fin et me pique un peu les oreilles (hormis le Bowie, je dois l'avouer), et ce script ultra convenu ne donnera pas envi d'y retourner.
Un film du dimanche soir en famille parfait, mais une oeuvre dont on ne parlera plus dans 1 an.

Mon avis est enfin tranché, Ridley Scott est un excellent professionnel et tacticien du cinéma, mais s'il n'est pas entouré d'un peu de sensiblerie artistique de la part ses collaborateurs, il n'arrivera aucunement à marquer les esprits.

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Se survole agréablement tout en n'apportant pas grand chose à quelque chose qui ne méritait pas forcément d'explication.
Un film très professionnel qui essai tant bien que mal d'éviter les lourdeurs de son prédécesseur, mais qui oubli que la personnalité est une valeur essentielle pour mettre en exergue un contenu un temps soit peu visible.
Scott restera dans sa dynamique de travail jusqu'a sa mort, sans plus jamais enthousiasmer personne, et Alien Covenant sera comme beaucoup de ses autres films, oublié bien vite.

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T'as 80 ans, c'est ton 25e films, peut-être le dernier, c'est le moment de lâcher t'es dernières forces pour conclure une carrière très bien fournit, discutable, mais bien fournit, et tu réalises ça...
Je comprends pas, hormis si c'est un objet marketing, mais même si dans ce cas ça semble réussi, je ne comprendrais pas pourquoi papy Scott a décidé d'en faire partie.

Pourtant même si Scott m'a semblé, m'ai vraiment semblé, faire un effort sur sa mise en vie artistique en se permettant des petites touches personnelles tout en restant très soigné, le projets m'a néanmoins semblé, et je dis encore semblé, tellement fade en rapport à tout ce qu'on a déjà vu sur le sujet, ses personnages tellement sous-exploités, qu'il est à mon gout inconvenant de sortir cela à ce moment bien précis de sa carrière.

Outre ce paramètre, la moyenne me semble quand même mérité, mais je n'arrive pas à passer outre.

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En vrai j'ai rien contre tonton Scott, je respecte énormément ce qu'il a apporté au cinéma même si sa filmographie me semble pétée, mais de nos jours quel cinéphile qui entend son nom associé à celui de Damon et Affleck, se lèche les babines ?
Du coup c'est sélection de soirée, truc historique sur probable confort inconfortable, 2H30, l'affiche en carton qui va avec, c'est pas évident.

Pourtant très vite malgré l'anglicisme des contrées tricolores, ça sonne très solide, Jean de Carrouges en impose impeccable, petite brutalité qui va bien, excellent travail sonore, le dépaysement d'époque fonctionne parfaitement et personne va apprendre à Scott ou poser sa caméra.

Ensuite un enthousiasme certain se met à grandir au début du second chapitre, j'aime ce genre de construction d'écriture, Jacques Le Gris, autre ambiance autre accroche, Adam Driver est vraiment dans la classe d'acteur du dessus, prenant à suivre, pas un truc de travers, pas un truc qui fait lever les yeux, bien trop malin dans sa narration pour pas se laisser porter jusqu'à la fin, ambiguïté des émotions de l'actrice principale aussi à l'appui.

Ensuite je le signale sans gêne, l'affrontement final en armure est foncièrement excellent, peut-être le meilleur que j'ai vu dans l'idée, sauvage, puissant, intense, on sent que les types puisent pour trouver des ressources, encore une fois sublimé par un travail sonore au poil, enfin bref y a pas à radoter je me suis régalé.

Vrai très bon film dis donc.

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J'ai pas aimé grand chose car le film ne raconte pas grand chose il me semble.
Un couple qui s'aime sans s'aimer, avec de l'ambition sans ambition, le mec s'en fou de son empire familial, une ellipse et elle est enceinte, une ellipse et il est gourmand, une ellipse et il est méchant, une ellipse et il ne l'aime plus, 2H30 sans émotion, sans intérêt particulier, sans empathie pour personne, avec l'impression d'avoir déjà survolé ce genre d'histoire depuis longtemps.
En vrai ça se veut moyen car les mains sont correctement posées sur les manettes, mais j'ai pas arrêté de lever les yeux au ciel sur cette espèce de playlist maison ou tout et n'importe quoi est diffusé au début de quasiment toutes les séquences, qui en plus de ne s'insérer correctement nulle part, donne un cachet un peu simplet en complète contradiction avec la marque en question.
J'avais tellement aimé le film précédent, décidément je ne comprends rien à la carrière artistique de Ridley Scott.

Annotation :

Je connais pas grand chose de Napoleon finalement, j'ai vu aucun film sur lui, ni lu quoi que ce soit, donc hormis des connaissances d'école, c'est walou, ou Waterloo.
Le film de Scott fût intéressant pour moi dans ce sens, le sens du walou je veux dire, ou Waterloo, mais hormis ça j'en garde pas une image un peu vivace de quoi que ce soit, ça sent pas le grand film, ni la grande épopée, ni le grand général, ça va très vite, trop vite, le rôle parait pas fou pour Phoenix, et si c'est impossible de retirer la maitrise de l'art d'un réalisateur qui a déjà tout montré, et que dès que ça canarde un peu c'est d'une fluidité à toute épreuve, c'est compliqué de se retenir à quelque chose hormis piailler ou non sur les faits historiques.
Ça se suit convenablement quand même hein, mais en y réfléchissant un poil plus en profondeur...