(Saga JV) : Top Assassin's Creed

Annotation :

Si j'ai pu détester Assassin's Creed a un point pas possible.
Les previews du second me laissaient croire qu'il serait une erreur de passer à côté de celui-ci tant les développeurs semblent avoir été conscients des erreurs de parcours avec le premier volet.

Je suis resté dans la méfiance jusqu'au bout mais ça n'a fait que renforcer la claque que je me suis prise au résultat final.
Pour moi Assassin's Creed II es l'une des plus belles suites qui m'ait été donné de jouer. Il a su corriger les nombreuses failles du précédent, en y ajoutant de la variété dans les missions. Une plus grande sensation de vivre une aventure à part entière. Des quêtes annexes sympathiques avec la gestion d'un petit village a disposition (à la manière d'un Fable 2) que j'ai trouvé sympa même si trop facile a mener à bien.

Et une trame principale que j'ai trouvé plus intéressante.

Dès le départ, ça a été un véritable coup de coeur.
Grâce au personnage principal charismatique(Ezio Auditore da Firenze) et la période de la Renaissance. Faire évoluer le héros dans plusieurs villes d'Italie est le plus beau des points forts d'un point de vue personnel car j'adore ce pays dont je parle couramment la langue.

Alors jouer à ce jeu en activant les voix italiennes dans les options a été un vrai plus dans mon immersion. J'en garde de très beaux souvenirs. Il reste un des jeux qui m'a le plus marqué dans cette génération PS360.

Annotation :

Je ne faisais pas partie des gens déçus d'avoir un volet nommé Brotherhood à la place d'Assassin's Creed 3, bien au contraire. Comme je l'ai dit plus haut, j'ai eu un énorme coup de coeur pour le second volet, qui était le seul de cette série que j'appréciais à l'époque et celui-ci a débarqué au moment ou il n'y avait pas cette déferlante de jeux AC chaque année.

Il s'agit quand même de l'épisode qui a ouvert le bal.
Et je le considère comme une belle ouverture car j'ai adoré retrouver Ezio et sa bande pour de nouvelles aventures dans la ville de Rome cette fois-ci. Une ville plaisante à parcourir avec ses bâtiments immenses, ses petites ruines au milieu des plaines et un colisée. Pour un épisode qui n'est pas censé être le troisième volet officiel de la saga, je l'ai trouvé vraiment riche comparé a ce que proposait le second volet grâce a ses nombreuses quêtes annexes.

Je trouve qu'il s'agit du volet le plus "Assassin's Creed" de toute la série. Celui qui porte le mieux son nom, car c'est dans celui-ci que j'ai senti qu'Ezio gagnait en maturité au fil de l'aventure en étant encore plus conscient de son rôle dans la confrérie, en évoluant au sein d'une équipe que l'on pouvait gérer en les faisant évoluer à partir de missions dont ils s'occupent tous seuls à travers de nombreuses villes d'Europe. Où encore en nous assistant lors des combats (si on le désirait) en balançant des fléchettes ou en venant finir les duels à notre place.

J'appréciais également le fait d'avoir a assister a des cérémonies officielles, où un apprenti que l'on avait recruté finissait par devenir Maître Assassin au bout d'un certain temps avec le fameux saut de l'ange symbolique en cinématique.

Il y a aussi le fait de pouvoir accomplir ses missions avec un certain pourcentage de réussite ce qui poussait encore plus a la jouer infiltration par moments, même si ses phases sont perfectibles le plus souvent (j'ai trouvé ça plus fun d'y ajouter plus de challenge pour qui le souhaitait).

Et enfin, je retiens cet épisode grâce à la quête en 5 parties impliquant Cristina : L'amour perdu d'Ezio. Une sorte de scènes coupées d'Assassin's Creed 2 qui permet de faire plusieurs bonds dans le temps pour découvrir un souvenir douloureux de notre cher Assassin mais aussi de revenir quelques instants dans les villes précédentes que l'on a pu parcourir, comme Venise lors de son fameux Carnaval. Le tout accompagné par les thèmes musicaux que Jesper Kyd avait composé pour ce volet précis.

Annotation :

Je voyais en lui l'Assassin's Creed de trop.
Le troisième volet m'avait déçu comparé a ses prédécesseurs (sauf le premier) mais celui-là a su redresser la barre et offrir une aventure bien solide, très riche avec un héros charismatique malgré un scénario beaucoup plus anecdotique et pas assez ambitieux par rapport à ce que le jeu propose.

Si on a envie de se faire un trip "pirate", après une séance de "Master and Commander" ou "Pirates des Caraïbes", il remplit clairement le contrat et nous immerge a fond dans une ambiance sans pareil dans le genre mais tout ça au détriment d'une ambiance purement "Assassin's Creed", si vous voyez ce que je veux dire. Ce qui peut s'avérer assez décevant pour un titre portant le nom d'Assassin's Creed IV après tout.

Je pense que ça reste un bon volet qui souffre un peu de la réputation désastreuse du troisième et a cause de la lassitude des joueurs qui ne voient qu'en cette licence un attrape-pigeons avant d'être une oeuvre.

Bien entendu le second volet reste mon préféré mais ce volet et Brotherhood restent les épisodes où j'ai pris le plus de plaisir à jouer, surtout en free-roam malgré le fait qu'ils n'aient pas cette volonté de raconter une grande histoire.

Annotation :

Il est mal tombé celui-là.
Déjà que beaucoup de joueurs digéraient mal la venue de Brotherhood qui malgré tout se contentait de surfer sur le succès d'Assassin's Creed 2 malgré sa grande qualité selon moi, Revelations est non seulement la goutte d'eau qui a fait déborder le vase mais aussi une promesse non tenue.

Avec un titre pareil, les joueurs étaient en droit d'obtenir quelque chose de fort après tant de mystères distillés dans les premiers volets. Dommage.

Moi, je ne suis pas du tout fan de toute la partie Desmond.
Ce qui comptait c'était juste d'avoir une bonne conclusion aux aventures d'Ezio et Altaïr (que j'ai fini par apprécier à sa juste valeur dans cet épisode) et j'ai trouvé que c'était exécuté d'une bien belle manière.

Les deux personnages sont au sommet, malgré le fait que l'aventure ne soit pas vraiment ma préférée à cause de la ville de Constantinople qui est certes charmante mais n'a pas la même force que les villes précédentes. Toutefois, le jeu se contente d'être une très longue épilogue pour ce duo.

Ca reste un bon jeu dans l'absolu à partir du moment où l'on sait on met les pieds. Si ça tenait qu'a moi, il aurait dû s'appeler Assassin's Creed Chronicles mais bon, il fallait bien vendre le jeu hein?

Assassin's Creed II, Brotherhood et Revelations restent encore à ce jour, ma trilogie Assassin's Creed de coeur. Celle d'Ezio avec Altair en guest. Celle où j'ai pris un certain plaisir en m'impliquant a fond dans l'histoire de ces deux héros.

Black Flag fait un peu exception puisqu'il sort du tableau en offrant une expérience différente sous le même nom mais bon, c'est mes chichis.

Annotation :

Même avis que Black Flag sauf que l'histoire d'Assassin's Creed : Rogue est beaucoup plus sympa a suivre, par contre l'originalité l'handicape beaucoup et je trouve que l'effet "redite" est beaucoup plus fort qu'avec les autres volets qui ont suivi le second.

Du coup malgré la bonne trame, je me suis souvent lassé alors j'ai attaqué que la quête principale sans rien faire d'autre.