Séries vues en 2024

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Ca se repose un peu trop sur ses acquis
(Saison 2 : 5/10)
La deuxième est un peu une déception tant le côté über Mary Sue de Reacher est poussé à l'extrême, à peine tempéré par des allusions à son côté autistique et par l'adjonction d'une équipe d'enquêteurs autour de lui tout à sa dévotion. Et surtout l'enquête est bien moins passionnante et semble un peu trop manichéenne donnant à Reacher des allures de vigilante sans contrôle flinguant sans conséquence des méchants tous corrompus et irrécupérables caractérisés à la truelle.

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Down on the Bayou
(Saison 1)
Du polar désespéré, rugueux mais superbe esthétiquement dans une Louisiane ravagée par la pauvreté et la corruption, flirtant sans jamais y aller vraiment dans un fantastique clairement lovecraftien. La série se repose de plus sur deux compositions de flics originaux, aux caractères opposés mais par la force des choses complémentaires, ce qui offre une superbe partition à ses comédiens. Mais, comme souvent hélas dans ce genre de mini série, celle-ci part parfois en digressions inutiles de remplissage et aurait tellement été parfaite resserrée en un film de 2h30.

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Le Bernard Tapie du délire sectaire
Assoiffé de reconnaissance personnelle et cyniquement prêt à tout pour réussir, Raël alias Claude Vorilhon est parti de rien (comme Tapie, il commence en tentant sa chance dans la chanson) mais s'est construit un personnage de messager mystique des extraterrestres tout à la tchatche et à la séduction grâce à des coups médiatiques dont l'un des plus fameux sera la tentative de bébé cloné. Ce documentaire revient sur ce personnage (et l'énigmatique Dr Brigitte Boisselier) qui a toujours su exploiter les gens comme les médias et jusqu'à nos jours rebondir au gré des affaires qui sont autant de moyens pour lui de se faire de la pub. S'il donne la parole à Raël lui même, comme aux membres actuels de la secte ainsi qu'à ceux qui l'ont quitté avec fracas, il donne aussi froid dans le dos dans sa description en creux des dégâts de l'emprise sectaire. Dommage qu'en 4 épisodes seulement, il passe trop vite sur les croyances comme sur les nombreuses et louches activités de la secte depuis 2002 et nous laisse encore un peu trop sur notre faim.

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Fils des âges farouches
(saisons 1 et 2)
Un néanderthalien et une tyrannosaure traversent une préhistoire fantastique et fantasmée. C'est presqu'une œuvre conceptuelle de Tartakovski qui semble citer Conan le Barbare à chaque épisode. Le trait est brut et anguleux, les décors sauvages ont des couleurs somptueuses, la musique épique vient souligner l'épopée de violence. 2 saisons parfaitement bouclées pour Spear et Fang. Pas de dialogues mais de l'action dantesque, de l'émotion et surtout une vraie profondeur qui renvoie justement à ce que nous avons de plus primordial, dans la violence comme dans notre humanité. Un retour fondamental à l'essentiel.

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En marches
(Saison 1)
Une série de SF dystopique très classique dans son déroulement et ses enjeux : une enquête pour meurtre, dans société semi autoritaire repliée sur elle suite à une catastrophe, révèle de lourds secrets cachés par ses dirigeants. Pour autant les personnages et le monde sont suffisamment intéressants et caractérisés pour susciter l'envie de suivre l'intrigue. Mon seul léger bémol sera Rebecca Ferguson, excellente actrice mais trop "aristocratique" physiquement pour que je l'achète complétement en manarde des bas quartiers.

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Le jeu de la vérité
(Saison 1)
Sympathique série d'enquêtes portée par Natasha Lyonne dont le personnage à la fois enthousiaste, paumé et gouailleur, véritable détecteur de mensonge humain se retrouve à démêler par hasard des crimes dans l'Amérique des déclassés. C'est gentiment plaisant mais le principal problème étant que chaque épisode étant réduit à un format de 50 mn au lieu des 1h20 d'un Colombo, le modèle assumé, on passe la moitié de celui-ci à voir la préparation du crime, ce qui donne souvent à l'enquête proprement dite un sentiment de rush à la résolution un peu facile.

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Le problème à 20 millions par épisode.
(Saison 1)
Ayant lu le 1er livre, j'étais circonspect sur l'idée d'une adaptation "occidentalisée" d'une SF aussi chinoise et hard science porn. D'autant que le démarrage de la série s'avère un peu morne et confus avec son quintet central de jeunes scientifiques peu charismatiques. Et puis, à partir des épisodes 4 et 5, celle-ci s'accélère pour prendre une ampleur cosmique et aller très loin dans l'intrigue de la trilogie littéraire, et réussit à nous accrocher. Reste à espérer que face au succès honnête mais mesuré de la série, Netflix, au vu du pognon investi, renouvelle le show pour une 2ème saison.

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Tous aux abris !
(saison 1)
N'ayant jamais joué aux Fallout et plutôt méfiant envers les adaptations de jeux vidéo, je me suis laissé tenté sur la foi de bons retours d'amis joueurs et de la présence de Walton Goggins et ma foi, vraiment, bonne surprise. Un peu facile certes, avec son mélange d'humour absurde et de violence décomplexée à la "The Boys" sans pour autant perdre son fil narratif ou ses personnages. La production design est riche et imaginative, son univers post apo/années 1950 alternatif (où la ségrégation raciale n'existe curieusement pas) est réussi, y compris dans son aspect factice. Le tout au service d'un discours anti capitaliste frontal qui fait toujours bizarre quand on se rappelle qu'on est chez Amazon !

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Space cow boy
(saison 3: 7/10)
Après une seconde saison embrouillée, on revient à un déroulé et une résolution plus simple (voir parfois simpliste sans son final un peu expédié) de l'intrigue générale autour de la planète Mandalore et de Moff Gideon. Toujours imaginatif visuellement et agréable à suivre.

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Exploitation de licence 1ère année
(saison 1)
Rattrapé avant de me lancer dans la 4ème saison de The Boy, cette déclinaison "universitaire à la X-Men" n'est pas d'une originalité folle (surtout si on a fait partie des rares à avoir vu le film Les Nouveaux Mutants) et n'apporte pas forcément grand chose à son aîné. Après un bon début, ça tire un peu à la ligne et le final devient un peu bordelique pour raccrocher de façon forcée les wagons à The Boys. Pour autant, il s'avère avoir suffisamment de trouvailles gore et cul ponctuelles pour se laisser suivre et nous arracher des sourires.

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Digne héritier rétroactif
(saison 1 (revu) et 2)
Plutôt méfiant à l'idée d'une série prequel sur Game of Throne et craignant le fan service facile et l'opportunisme de ses producteurs, j'ai été agréablement surpris de voir que celle-ci trouve son originalité et son ton en prenant le temps de développer des personnages complexes tout en faisant des sauts temporels à la The Crown parfois déstabilisants. Comme d'habitude l'interprétation au cordeau fait beaucoup, l'argent se voir à l'écran et la modélisation et l'utilisation des dragons, centraux dans cette époque, renvoie au tapis la plupart de ses compétiteurs y compris cinématographiques.

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Pas bien capable
(saison 1)
Un retour en demi teinte pour Bruce Timm sur Batman. Sans être fonciérement désagréable, c'est passable. L'action est un peu molle, les personnages notamment féminins ont parfois des proportions aberrantes d'un plan à l'autre (Montoya !), certains choix audacieux de réinterprétation de ceux-ci n'apportent finalement pas grand chose. En fait, toute la série est à l'image de la musique du générique, on sent qu'il y a un grand orchestre, on entend beaucoup d'emprunts aux thèmes batmaniens précédents et pourtant tout semble ne jamais vouloir décoller et passé une saison je serais incapable de la fredonner.

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J'ai rencontré le diable
Si le novice va apprendre pas mal de choses effarantes sur le business et le personnage hors norme de Vince McMahon, pour l'amateur de catch, ces histoires sont bien connues même si beaucoup des témoignages sont passionnants. Mais surtout ce qui est fascinant, c'est qu'on sent que le projet initial de McMahon au moment du deal de la firme avec Netflix est d'assumer toutes ses casseroles et ses critiques pour brouiller la frontière entre légende et réalité et renforcer son personnage de Méphistophélès du catch dans un keyfabe qui ferait de lui un salopard génial et fascinant mettant le business et le show au dessus de tout. Jusqu'au moment où, en plein tournage, éclatent les scandales sexuels particulièrement glauques qui ont entrainé son éviction de la WWE et fait exploser le projet en vol. Et le pire c'est qu'on sait d'avance que l'ombre de Vince est toujours là et qu'on n'a pas fini de le voir à la manœuvre. Ne jamais se justifier ou se défendre toujours contre attaquer.

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Ma femme, mon double et moi.
Je ne m'attendais pas à voir Zorro transformé en série sur la vie de couple et sur la crise de la cinquantaine... comme la moitié des comédies françaises... mais pourquoi pas, d'autant qu'on rit, qu'il y a du soin, du travail et de l'argent à l'écran pour nous faire voyager et nous offrir de bonnes scènes d'action. Dujardin et son sourire carnassier était né pour ce rôle d'autant qu'il ne nous refait pas OSS 117 et ne phagocyte pas tout, le très bon cast autour de lui étant largement mis en valeur. Un film aurait été cependant probablement plus efficace en terme de narration. Ma femme, fan de la série originale comme du Masque de Zorro, ne s'y est pas retrouvée par contre : "Not my Zorro !"