Sf, linguistique et anthropologie

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Quand un contexte de guerre interplanètaire, une poète polyglotte spécialiste des langues et du langage corporel est chargé de déchiffrer un code secret lié à des attentats. Elle découvre assez vite que ce n'est pas un code mais un langage totalement inconnu, le babel 17.

On y retrouve l'idée qu'apprendre une langue est également apprendre une autre manière de pensée. Le Babel 17 est une langue ultra complexe et synthétique capable de synthétiser beaucoup d'idées en peu de syllabes, ce qui donne l'impression à Rydra Wong, notre poète badass de l'espace, de penser plus rapidement lorsqu'elle utilise le babel 17.
Une vision intéressante de la linguistique alliée à un space opéra plutôt fun !

voir aussi : l'hypothèse de Sapir-Whorf (https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypoth%C3%A8se_de_Sapir-Whorf)

Annotation :

De l'influence de la langue sur le comportement..
Les habitants de Pao est un peuple pacifique. Pas par conviction, ce n'est tout simplement pas dans leur culture, ni même dans leur vocabulaire. En cas d'invasion, incapable de se défendre, il se laisserait massacrer sans résister. Le nouveau roi de Pao demande de l'aide à un conseiller d'une autre planète. Celui-ci préconise la création de castes élevées dans l'apprentissage de nouvelles langues adapté au développement de l'esprit de compétition. Pour la caste de l'armée par exemple, le mot désignant la félicité ou l'accomplissement sera synonyme de victoire guerrière. Trois nouvelles castes voient ainsi le jour (une caste de guerriers, une caste d'ingénieurs et une caste de linguistes chargés de la liaison entre les différentes sections). Mais le peuple ainsi divisé, peut-il rester uni en un même pays?

Même si l'intrigue est parfois un peu moyenne, le concept vaut le coup de s'intéresser à ce livre.

Annotation :

La suite du Moineau de Dieu ci dessus. Pas encore traduit en français

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La nouvelle "L'histoire de ta vie" en particulier (à l'origine du film Premier Contact):
Sorte de réécriture moderne d'Abattoir 5 de Kurt Vonnegut Jr.

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Roman de fin du monde à la mode de l'époque.
Suite à la seconde guerre mondiale (pas celle que l'on connaît mais une autre pour le coup) Gérard Dumaurier se retrouve seul survivant avec un groupe d'enfant dans une grotte du sud de la France. Délaissés par le seul adulte présent, les enfants s'organisent entre eux en une mini-société dont les souvenirs de l'ancien monde s'estompent peu à peu. Devenu voisin de caverne, le personnage principal observe et décrypte les us et coutumes de la nouvelle humanité.

Bien que la linguistique ne soit pas le sujet principal du livre, on y trouve une description intéressante du nouveau langage parlé.
A force de ne communiquer qu'entre eux, les enfants développent peu à peu leur propre langue, version déformée du français et transforme jusqu'à leur propre nom. Ils ont leur semblant de religion où Quinzinzinzili (dont le nom vient de "Qui es in coelis", souvenir lointain des messes en latin de l'ancien monde) est le dieu principal.
L'anti-héros, complètement désabusé, observe ceci avec un vague intérêt anthropologue et un certain cynisme.

Annotation :

Un linguiste en route pour un congrès atterrit dans une ville inconnue dont il ne comprend ni la langue, ni l'alphabet.

Annotation :

Une enquête policière autour d'un centre d'étude du langage des nourrissons. Un polar de plage prétendument drôle sans grand intérêt.