Souvenirs & moments marquants de jeux vidéo.

Annotation :

J'y ai tellement joué, de mon enfance jusqu'à l'adolescence, et des tas de souvenirs me viennent donc en tête.
Le premier point marquant du jeu c'est évidemment son ambiance. Nocturne et futuriste, on se sent véritablement dans un autre monde, et l'immersion est excellente.

- La fouille du château DuClare - http://www.youtube.com/watch?v=uX0hU7jQ5O4

En plus d'avoir une musique excellente, ce passage est marquant pour son principe : après de nombreux combats, on se retrouve dans un grand manoir, à rechercher une pièce cachée. Aucun ennemi n'est présent, on se retrouve juste à fouiller les placards, chercher des interrupteurs. La petite chose en plus est que l'on reçoit régulièrement des messages radios d'Icarus, l'intelligence artificielle ennemie. Et c'est plutôt stressant quand celui-ci nous sort "QUE CHERCHEZ-VOUS ?" alors qu'on visite juste une salle de bains...

Pour voir les messages du manoir : de 0.10 environ à 0.48. http://www.youtube.com/watch?v=-3cO1l_U7RQ

- Hong-Kong. C'est vivant, il n'y a pas d'autres mots. Les différents quartiers ont chacun leur ambiance : on peut aussi bien se retrouver dans une discothèque bruyante que dans les bas-fonds silencieux, près d'un bar au niveau des canaux. On visite tous les aspects d'une ville, on est sans arrêt surpris par tant de richesses, et par le côté parfois intimiste du jeu.

- New-York. Mêmes qualités que Hong-Kong, dans une toute autre ambiance. Les différents retours dans le niveau au fil du jeu, qui nous montrent l'évolution des événements.

Annotation :

Encore un jeu à l'ambiance unique, ou plutôt, aux ambiances uniques. Mais ATTENTION, SPOILERS sur les vidéos, avec deux moments particulièrement beaux du jeu.

- Seconde année, la scène du phare : http://www.youtube.com/watch?v=QA_FpPhgbwE (à partir de 1.40)
Inattendue pour moi, ce qui renforce son côté dramatique. La seconde année en elle-même est un chef d'oeuvre à elle seule, avec son ambiance film noir inimitable.

- Quatrième année, à la fin du jeu, lorsqu'on trouve le propriétaire du ticket... : http://www.youtube.com/watch?v=07r8SCIZjqw

Une mise en scène parfaite : la musique, le ralenti, la découverte. La quatrième année est épique, avec une progression en crescendo de tension dans l'intrigue.

Fin des spoilers !

- Le territoire des vivants, au début du jeu, pour aller chercher un mort récent par intoxication alimentaire. On découvre alors que ce territoire est un collage dadaïste dérangeant, vraiment spécial. la musique le rend encore plus inquiétant...

"Don't... eat... the... gazpacho" : http://www.youtube.com/watch?v=VWS-fRPUeqw

Annotation :

J'ai démarré le jeu sans même savoir de quoi il parlait. Et quelle surprise. Dès l'arrivée sur le menu complètement psyché, j'ai adoré.

- Le niveau de la discothèque, qui associe son et image à merveille, rendant le jeu encore plus trippant que d'habitude : http://www.youtube.com/watch?v=mWKqq0VtyJY

- Les passages après les niveaux, lorsqu'on récupère des paquets. De plus en plus glauques.

Annotation :

Il me faudrait bien plusieurs heures pour décrire tous les moments marquants de ce jeu... Alors je vais juste en sélectionner quelques-uns.

- La base militaire de la Sierra. Une sous-quête géniale de bout en bout. Alors qu'on arrive dans une base scientifique abandonnée, on découvre des holodisques qui nous font progressivement comprendre comment la base en est arrivée là. Une technique scénaristique classique de Fallout, mais toujours bien maitrisée !
La base possède aussi une intelligence artificielle, coincée depuis des siècles dedans, et qui a entre temps développé une conscience. On nous donne donc la tache de transférer son "esprit" dans le corps d'un robot, pour en faire un compagnon. Mais la base possède pas mal de défenses encore en place.
On se sent vraiment seul dans cette base où il n'y a que des robots, ce qui rend le tout encore plus immersif. J'aime beaucoup aussi le passage où on trouve des réserves d'anciens virus stockés : la peste noire, l'anthrax, entre autres. Si l'on choisit d'en retirer un pour voir, l'éprouvette se casse et le virus se répand. OH MINCE.

Extrait : http://www.youtube.com/watch?v=sscaUBFw_cY

- Les différentes rencontres aléatoires, souvent complètement folles et remplies de références, Monty Python notamment.

- La quête de Modoc. Une grande enquête sur des évènements étranges survenant dans cette ville. Des retournements de situations bien amenés, et des surprises jusqu'au bout !

- Et le moment le plus flippant de tous les temps :
Alors que je me baladais tranquillement à Modoc, je passe la nuit. Cinématique de nuit qui passe, etc... ET PUIS D'UN SEUL COUP CE MESSAGE D'HAKUNIN : http://www.youtube.com/watch?v=7xUTWy4aD3A (à 27.20)

Non mais vous avez vu la gueule du mec ? C'est le shaman du village. Il communique avec nous dans un rêve pour nous dire que notre village meurt et qu'on doit se dépêcher de l'aider. Pas trop inquiétant quoi... Le pire c'est que à ma première partie, le jeu a bugué juste après le rêve. Sûrement pour amplifier son effet inattendu.

- Sulik. Son style, sa façon de parler. Son côté badass lorsqu'il attaque avec un couteau des soldats aux lances roquettes. Les compagnons en général, tous très charismatiques.

Annotation :

NOLF 2 possède bien des points communs à Deus Ex (mais n'a globalement rien à voir niveau scénario, univers et ambiance), et est d'une qualité incroyable à tous les niveaux pour un jeu de 2002. Si bien que ses moments marquants sont étrangement semblables.

- Le niveau "Journal d'un agent double". le principe est le même que celui du château DuClare : pas d'ennemis (du moins pendant un certain temps), et on recherche dans une maison abandonnée un document important. la différence est que dans NOLF une tempête gronde à l'extérieur de la maison, ce qui donnera lieu à une séquence particulièrement épique...
On retrouve aussi des messages audio, semblables à ceux de Fallout.

Extrait : http://www.youtube.com/watch?v=m_Ree3TC3_w

Annotation :

- Découvrir qu'en fait le premier volet est le plus flippant de toute la saga. Traverser des mondes sans limites distinctes, poursuivis par des monstres bien trop puissants. Les polygones accentuant le côté inconnu et difforme de l'univers. Au lieu de savoir à quoi nous avons affaire vu la qualité des graphismes, nous laissons bien plus de part à l'imagination.

- L'école. Cette école horrible et longue et qui a des casiers surprenants. Encore plus dans la version alternée. ("Il y a quelque chose dedans ! En fait non il n'y a rien ! En fait si mais c'était ailleurs !")

Annotation :

- Un volet enrichi en moments barrés en tout genre. Mon préféré reste quand même lorsque le jeu se transforme soudainement en aventure textuelle, où nous avons l'occasion de se faire tuer par une gentille licorne. (sic)

-Quoique, lorsqu'on est transformé en cuvette de toilettes c'est pas mal non plus.

Annotation :

- Le chapitre "Tension en Surface".
Le titre suffit pour avoir une idée de ce qui s'y passe. Un enchaînement de scènes scriptées géniales, un chapitre long et éprouvant.

Annotation :

- "OFFICER ? GODDAMN."

- Vouloir calmer la fermière qui braque un flingue sur nous. Se tromper d'option et gueuler "PUT THE GUN DOWN BITCH !". Se faire tuer.
Le faire plusieurs fois, toujours sans le vouloir vraiment.

- Coller un vent à Duck lorsqu'il veut nous faire un high-five.
Le regarder baisser sa main avec tristesse.

-Faire une seconde partie en mode méchant. Parler à Clémentine avec tact et doigté :
"Lee, are we going to search for my parents ?
- Your parents are dead. Let's move on."

La regarder pleurer.

Finalement, le regretter.

Annotation :

- Acheter des kimonos. Des tas de kimonos. Partout.
Remplir son inventaire de kimonos pour emmerder son ami.

Annotation :

- Tranquility Lane. Un moment culte pour son ambiance et son scénario qui détonnent complètement comparé au reste du jeu.

Annotation :

- Tout le DLC. Une claque. Une ambiance unique, des personnages recherchés et attachants, des décors sombres et inattendus. J'ai été scotché du début jusqu'à la fin. Avec surprise je me suis trouvé particulièrement sensible aux déboires de tous mes compagnons d'infortune.

Annotation :

- Le moment où on est censé éteindre les antennes radio qui rendent fous. L'écran se tord, se brouille, prend des tons sépia. L'ambiance est folle à en donner la nausée, et tout s'arrête d'un seul coup quand on réussit.

-Aussi, au début du jeu. Je dois aller voir un mec pour une mission, et je découvres que le mec est mort tué par un animal errant.
Et la mission est restée pendant touuuut le jeu inscrite sur mon PDA.

Annotation :

- "SAUVEGARDE CORROMPUE"

Annotation :

- Sûrement mon premier jeu. Je regardais mon père y jouer au départ. Les mondes traversés m'ont toujours fasciné par leur design et leur variété. J'adorais l'univers, j'aimerais beaucoup le refaire, malgré son gameplay insupportable dans mes souvenirs.

- Mais le jeu me faisait aussi flipper pour ses bugs étranges. Lorsque j'utilisais un code pour avoir toutes les armes, et que je m'amusais à tirer sur les boss avec le bazooka, une étrange relique apparaissait dans le bas de l'écran avec un petit bruit surprenant, avant de faire planter le jeu.
Les monstres qui surgissaient dans le noir étaient pas mal non plus. (j'avais 6 ans en même temps...)

- Une chose qui m'avait marqué : j'y jouais avec un code pour être invincible (j'étais jeune ! (bis)) et je me retrouve face à la fameuse boule énorme qui dévale tout sur son passage pour vous écraser. J'ai pas réussi à l'éviter, et j'ai été littéralement aplati.

Sauf qu'avec le code j'étais toujours vivant, je pouvais bouger un Indy aplati, qui pouvait sortir ses armes et tout. Le jeu prenait une dimension humoristique jusqu'alors inattendue.

Annotation :

Final Fantasy X est pour moi l'un des rares jeux à savoir jongler entre de nombreuses ambiances avec brio.
Par exemple, on peut autant se retrouver dans un paysage calme, illuminé et doux (la Plaine Félicité) et trouver ça reposant alors qu'on vient juste de passer un moment stressant dans une ville sombre et technologique (Bevelle).
Ce talent des développeurs permet de nous faire rentrer directement dans tel ou tel lieu, et d'accrocher au scénario rapidement. Si bien que dès le début, j'ai ressenti une certaine nostalgie de quitter Zanarkand si subitement, alors que la ville promettait bien des choses.

Y retourner dans un rêve après de nombreuses heures de jeu, ça m'a marqué. C'est agréable de revoir la ville mais c'est en même temps frustrant de n'en voir que si peu.

Visible ici (à partir de 4 min) : http://www.youtube.com/watch?v=L57ks9PaTg4

Annotation :

Ma première grande aventure vidéoludique. Ou ma seconde, après Indiana Jones.
Les graphismes tenaient très bien la route, et les paysages traversés me fascinaient.
Néanmoins un petit détail me dérangeait à chaque fois que je traversais le Village indien.

Voyez vous, une seule indienne habitait ce village. Celui-ci était presque complètement à l'abandon, et quelques squelettes faisaient office de décoration.
Et de temps en temps, alors qu'on l'explorait accompagné seulement des bruits de la nature, on entendait le rire de l'indienne aléatoirement. Comme ça, sans raison. Flippant.
Donc à chaque fois que je refaisais le jeu, je coupais le son à ce passage.

http://www.youtube.com/watch?v=trk2U0Kjdg8

Annotation :

- La fin. La découverte de la vérité. On nous prend tellement à revers sur ce coup. L'idée est géniale, et tout est mis au service de celle-ci, y compris le gameplay et la musique.

Annotation :

- Bien que répétitive, j'ai trouvé la quête du premier chapitre réussie au niveau de son ambiance, claustrophobique, nocturne et malsaine.

- Je ne sais plus dans quel chapitre, on se retrouve dans un château d'un village hanté. On est chargé d'enquêter sur un meurtre qui a été commis, et de rendre le verdict sur qui est coupable du crime. Une bonne réponse sauverait les âmes du village.
je mène donc l'enquête et prononce mon verdict dans l'entrée du château. Rien de particulier se produit, j'en conclu que je n'ai pas échoué ? je sauvegarde et je sors donc du château pour retourner voir si les âmes vont mieux.

C'est alors que je vois le village en flammes, et un esprit vient m'accoster. Il me hurle dessus, m'informant que lui et son village sont condamnés à être damnés pour l'éternité.

...

zut.

Annotation :

J'étais bien pris par l'histoire de Fahrenheit, qui m'avait beaucoup plu à l'époque.

Je me souviens surtout de la visite chez la voyante, et le voyage à travers les souvenirs de Lucas. Séquence hypnotique et remplie de suspense.

Annotation :

Cette expérience de malade. Chaque niveau est riche en moments cultes.

C'est dire si Sanitarium est doué pour toucher le joueur. Il multiplie les ambiances à travers des niveaux glauques, malsains, mais tous étrangement attirants.Du village des enfants déformés jusqu'au cirque sur l'île en passant par une ruche (!), ce jeu est un chef d'oeuvre d'inventivité.

Chaque niveau possède donc sa personnalité bien propre, et son histoire. On a donc de nombreuses surprises, généralement inquiétantes bien sûr.

J'ai préféré le niveau de la demeure : une plongée dans les souvenirs du personnage. Un passage tout en sépia, à l'ambiance unique.

https://www.youtube.com/watch?v=U80FuUywyzY

Annotation :

Un jeu à la Shining, avec une tension et une violence qui monte lentement mais sûrement.

Si les acteurs et les mécanismes utilisés dans le jeu étaient assez mauvais, l'ambiance du soft était très réussie. Particulièrement pour ses scènes choquantes et inattendues. Notamment le viol du personnage principal.
Et les morts vers la fin sont particulièrement violentes pour un jeu vidéo.

Je vous laisse chercher vous-mêmes les vidéos sur Youtube si vous avez envie, mais attention aux âmes sensibles...

Annotation :

C'était un peu le jeu que je cherchais partout étant jeune. Un FPS spatial barré et fun. La découverte fut monumentale : des tas et des tas de maps magnifiques, colorées et variées. Jamais vu aucun autre jeu qui ait pu lui arriver à la cheville.

Annotation :

- Le flashback d'Harry Stewart, qui accélère subitement l'avancée de l'enquête et fait décoller la fin du jeu.

- La fin en elle-même. Cette sensation de vide lorsqu'on regarde la ville une fois le scénario terminé.

Annotation :

Alors oui, Gone Home c'est de l'intimiste, c'est un rapport très personnel avec le joueur.
Après l'avoir terminé, on se rend compte que le jeu est plutôt unique. C'est à dire que l'on n'y retournera sans doute jamais, et on l'oubliera sûrement. Mais pourtant quand on y repensera, on sera immédiatement plongé dans cette atmosphère et cette narration si particulière, et on retrouvera pourquoi on a aimé le jeu au premier abord.

C'est ce que j'attends de certains jeux : laisser des traces dans la mémoire du joueur, ne serait-ce que de petites expériences sensibles. Un changement d'univers et de vie le temps de quelques heures.

Annotation :

SPOILERS SPOILERS SPOILERS

Dans un jeu impitoyable, qui fait mourir sans cesse tous les personnages qu'on apprécie, le simple fait de revoir Kenny fout un baume au coeur pas possible.

Annotation :

Le flashback.

Tellement bien placé. Je pense que beaucoup de joueurs voulaient revoir ce personnage. L'ambiance y est parfaite : calme, intimiste, mélancolique.

Annotation :

WALTZ BATTLE ! Dans le second reportage. Un passage splendide et génial à la fois : tandis que nous affrontons l'espèce d'étron géant dans une valse endiablée, les chorégraphies en arrière plan nous impressionnent et nous font rire par ce mélange de grâce et de n'importe quoi.
C'est à ce moment-là que je compris tout l'intérêt et toute la folie de Space Channel 5.

https://www.youtube.com/watch?v=ElJfKHpm2is

Annotation :

(Commun à tous les épisodes)

- Le léger frisson lorsque les yeux d'un personnage changent de couleur subitement.

-Plus généralement, ce moment dans chaque tome où l'atmosphère naive et légère laisse place subitement à un ambiance lourde et stressante.

Annotation :

HAHAHA LES ENFOIRÉS ILS ONT FOUTU UN JUMP-SCARE !

Je ne pensais pas qu'ils s'abaisseraient à une telle chose. L'image en elle-même n'est pas du tout flippante mais la mise en scène du moment est géniale !