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Cover Spooktober 2022 !

Spooktober 2022 !

Pour Octobre et Halloween 2022, le défi Spooktober est toujours prévu depuis au moins 2019/2020, à savoir : 31 films ou court-métrages d'horreur/épouvante ou même de SF/fantastique assez violents à voir tout le long du mois, avec si possible une œuvre bien emblématique de cette période de la mort, de ...

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32 films

créée il y a environ 2 ans · modifiée il y a environ 1 an
La Malédiction
7

La Malédiction (1976)

The Omen

1 h 51 min. Sortie : 17 novembre 1976 (France). Épouvante-Horreur

Film de Richard Donner

Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Spooktober #1 ! - Vu le 1er octobre en DVD

Je commence mon défi d'Octobre habituel jusqu'à Halloween avec un grand classique.

La bande-annoncé ciné a bien raison de qualifier La Malédiction de "suspense psychologique". Il a bien sûr des effets spéciaux et scènes laissant penser à du surnaturel biblique pré-apocalyptique, mais on peut aussi penser à une série de coïncidences désastreuses et inquiétantes amenant un couple à songer à l'infanticide, ou au contraire à une nounou prêt à défendre un enfant à l'extrême quitte à tuer ses parents.

Le début ne ressemble qu'aux jours heureux d'un couple content d'avoir leur petit garçon. Ce n'est qu'à la suite du suicide de la 1ère nourrice qu'on se rend bien compte que quelque chose ne va pas chez Damien, qui devient alors un enfant des plus terrifiants.

L'enquête de Robert Thorn à Londres, en Italie et en Israël faisant peser encore plus lourd cette ambiance de fatalité déjà annoncée par l'Apocalypse de Saint Jean et les photographies de Jennings.

[SPOILERS]
En parlant de Jennings, il faut savoir que le tournage du film a eu plusieurs accidents similaires à ceux du scénario, lui donnant une aura effrayante supplémentaire - exemples :
1) une scène de zoo avec des lions a été coupée suite à deux fauves dévorant un gardien dans la vraie vie
2) la foudre a touché 3 fois l'avion de l'équipe (tandis qu'il a manqué 3 fois le Père Brennan dans le long-métrage)
3) La scène de la décapitation de Jennings rappelle un accident de voiture subi par un certain John Richardson des effets spéciaux, alors qu'il se rendait aux Pays-Bas tourner "Un Pont trop loin" : sa compagne a été décapitée, et ils étaient prêt d'un panneau "Belgique : 66,6 km".

Et pendant qu'on y est, bien qu'il est censé y avoir un cadavre de chacal dans la tombe de la vraie mère de Damien, je suis persuadé personnellement que c'est une supercherie de la part de Mme Baylock afin de profaner une tombe et faire une fausse piste (et qu'elle serait la vraie mère satanique de Damien, d'où sa façon horrible de le défendre).[FIN DES SPOILERS]

Bref, le film a raison de dire que l'Apocalypse sera causée par la politique ... surtout quand on voit qui adopte Damien à la fin et ce qui se passe en ce moment dans le monde avec la guerre ...

Le Piège
6.1

Le Piège (1979)

Tourist Trap

1 h 30 min. Sortie : 30 avril 1980 (France). Épouvante-Horreur, Fantastique

Film de David Schmoeller

Darevenin a mis 8/10.

Annotation :

Spooktober #2 !
Vu le 2 octobre en DVD.

Sorte de mélange entre Massacre À La Tronçonneuse et Le Musée de Cire, mais avec une pointe de surnaturelle et de Vallée de l'Étrange.

Si ce n'est qu'il n'y a pas de famille Sawyer mais un type fou dangereux et masqué tuant les filles qu'ils croisent sur la route pour en faire des mannequins de cire. Et sa maîtrise de la technologie des animatroniques semble tellement avancée qu'on dirait presque de la magie noire.

Chuck Connors campe bien une sorte de Leatherface de cire mais plus parlant, et se réfugiant dans une nostalgie et dans un délire passéiste et voyeuriste.

La musique du début est assez cartoonesque mais devient ensuite plus tournée horreur classique (les violons pour accentuer la peur des persos). Encore pire quand on n'arrive plus à distinguer mannequins et vraies personnes.

Pour moi, ce film préfigure aussi "Waxwork" de 1988 et même le creepypasta avec Tara l'androïde :
https://www.youtube.com/watch?v=QaY48Yz1U08

Disjoncté
6

Disjoncté (1996)

The Cable Guy

1 h 36 min. Sortie : 13 novembre 1996 (France). Comédie, Drame, Thriller

Film de Ben Stiller

Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Spooktober #3 ! - Vu en DVD

Petite entorse à mon défi du mois car c'est de la comédie noire, mais l'ami indésiré collant représente une telle forme d'angoisse dans nos sociétés modernes que ça peut presque être considéré comme un film d'horreur (sans compter la scène du cauchemar dans un appart sombre avec un type du câble aux yeux luisants dans le noir).

"Cheap Douglas" est très marrant grâce à Jim Carrey, mais on sait tous ce qu'est un beau psychopathe accro à l'amitié au point que ça vire de la bromance à l'amour-haine (on dirait qu'il allait le tuer dans la scène du restau médiéval). C'est vraiment le mec collant qui veut "bien faire" mais qui vous fait peur tellement il essaye de de se satisfaire par votre biais (relation toxique, quoi).

Fou le nombre de références télés qu'il débite à la minute, voilà ce que la télé ferait à la génération actuelle selon Ben Stiller (qui joue des jumeaux médiatisés), servi par Matthew Broderick, Jim Carrey et même Jack Black (j'ai même cru reconnaître son pote dégarni de Tenacious D).

Puis notre homme du câble comprend qu'il disjoncte et que c'est la faute à la télé (ça fait un peu bizarre venant du cinéma, comme dans la chanson anti-TV dans Charlie et la Chocolaterie). Bref, moralité : ne biberonnez pas trop les enfants à coup de télévision, ils deviendront des psychopathes fous en mal d'attention.

"Il faut tuer la babysitteur !"

L'Oiseau au plumage de cristal
7.1

L'Oiseau au plumage de cristal (1970)

L'uccello dalle piume di cristallo

1 h 32 min. Sortie : 20 juin 1971 (France). Thriller, Épouvante-Horreur, Policier

Film de Dario Argento

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

Spooktober #4 ! - Vu en DVD

Bon giallo mais j'ai pas grand-chose à dire si ce n'est qu'on retrouve des éléments de fond similaire à "Quatre Mouches de Velours Gris" et "Les Frissons de l'Angoisse" :

1) un type à priori ordinaire est témoin d'un meurtre puis doit enquêter là-dessus
2) Il y a un indice caché pour reconnaître l'assassin depuis le début
3) le héros va voir souvent un original loin de la ville pour repartir presque bredouille
4) Il y a en réalité plusieurs assassins, l'un complice forcé de l'autre
5) l'assassin principal est toujours [SPOILER] une femme qui a perdu la raison

Bref, c'était pas mal, un bon policier/thriller horrifique bien rythmé en Italie

Lisa et le Diable
6.2

Lisa et le Diable (1973)

Lisa e il diavolo

1 h 35 min. Sortie : 2 avril 1975 (Espagne). Épouvante-Horreur

Film de Mario Bava

Darevenin a mis 6/10.

Annotation :

Spooktober #5 !
Vu en Blu-Ray.

Honnêtement, j'aurais peut-être mieux fait de voir la version misomuse faquin des producteurs (La Maison de l'Exorcisme) car ce type est assez ennuyeux, dur à suivre et un des persos surjoue de façon insupportable (idem pour son doubleur français).

Il reste néanmoins de bons visuels (des allures de cauchemar fiévreux, un manoir gothique et des effets de dézoom et de légères distorsions), en plus d'une histoire de famille maudite à la Usher et d'un diable de majordome faisant office de Passeur de Mort à la Charon.

Peu à dire si ce n'est que j'ai bien dormi après tellement c'est pas terrible x)

Ring 2
5.3

Ring 2 (1999)

Ringu 2

1 h 35 min. Sortie : 20 mars 2002 (France). Thriller, Épouvante-Horreur

Film de Hideo Nakata

Darevenin a mis 6/10.

Annotation :

Spooktober #6 ! Vu en DVD.

Il commence à y avoir un cheminement intéressant dans mon début de défi d'Octobre : après avoir vu un film sur la technologie, un sur les tueurs italiens, un autre de fantômes italiens, bah voici un film de fantômes japonais tueurs battus grâce à la technologie et à la télépathie !

Perso, l'horreur est plus du fantastique et la terreur est plus obtenue sur des instants simples et frappants (quand l'héroïne croit que des mains agrippent son balcon par exemple).

Je dirais par contre qu'il y a un peu trop de tentatives de rationaliser la malédiction de Sadako via la technologie et la science, à un point où ça gâche un peu le côté surnaturel et horrifique.

Il y a pourtant de bons côtés comme la photographie de la reproduction du visage de Sadako, les incrustations dans le monde des morts en noir et blanc et la scène finale du puits.

Et encore, je m'attendais à une confrontation ou à une prise à partie plus brutale. Bref, Ring 2 n'est pas hyper mauvais mais hélas il tombe presque dans la malédiction des suites dispensables.

The Head Hunter
5.5

The Head Hunter (2019)

1 h 12 min. Sortie : 4 février 2020 (France). Fantasy, Épouvante-Horreur, Drame

Film de Jordan Downey

Darevenin a mis 6/10.

Annotation :

Spooktober #7 ! Vu en DVD.

Même si c'est clairement un univers intéressant de dark fantasy (le genre bien sombre et fataliste) qui mélangerait les œuvres de Robert Howard et Lovecraft, malheureusement ce film (probablement indépendant) a trop de combats avec des monstres hors-champs, ce qui ruine le film.

Les détracteurs du moyen métrage ont raison de dire que le film se sert de la nuit comme cache-misère, d'autant qu'on voit mal les effets spéciaux (qui ont pourtant été nominés ou gagnants à un Prix).

Certes, les détails des accessoires et décors sont bons mais on aurait bien aimé voir chez ce Chasseur de Têtes autre chose que ses banalités du quotidien.

Il a certes un combat final contre un monstre voleur de cadavres assez tendu et stressant, en plus dans une grotte sombre suitant de vase, et une fin triste pour le héros. Mais ça sent le potentiel gâché.

Bref, ce n'est intéressant que pour le paysage et la maison du héros et ses activités d'alchimiste se soignant avec un onguent spécial, pas pour l'action (sauf un peu à ladite fin).

Doctor Sleep
6.3

Doctor Sleep (2019)

2 h 31 min. Sortie : 30 octobre 2019 (France). Thriller, Fantastique

Film de Mike Flanagan

Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Spooktober #8 ! Vu en DVD.

La suite de Shining qui arrive à faire le compromis entre la version de Kubrick et celle de Stephen King !

Au début, j'ai tilté en voyant que les méchants étaient des "hippies" en vans fumeurs de "vapeurs".
J'avais cru à du conservatisme de la part de King et Flanagan, puis j'ai compris que c'était plutôt une référence à la Famille Manson (ces pseudo-hippies racistes et assassins de Sharon Tate et son bébé) et que Rose et son clan du Nœud Vrai peuvent être vus aussi comme des ex-privilégiés déclassés et prédateurs (tueurs d'enfants ayant le "Shining" comme Danny, en plus !)

Rose représente bien à sa manière une Charles Manson féminine : une prédatrice shooté se la jouant Flower Power mais n'ayant au final seulement envie de satisfaire une soif de pouvoir et de sang. Si elle n'est pas toujours super crédible avec son chapeau, c'est son sort et celle de son clan qui montrent qu'ils ne sont pas humains.

Le personnage de Abra Stone représente alors les cibles de ce genre de prédateurs, mais aussi le sort fatal qui attend ces derniers (la mort car on est aux USA, qui ne pardonnent pas ou difficilement et à juste titre ce genre de monstres).

Danny ici est maintenant adulte et il craint de marcher dans les pas sanglants de son père dans l'alcoolisme et les penchants meurtriers. Il a dû apprendre à enfermer ses soucis dans des "boîtes" spirituels, mais il doit retourner sur le lien de son traumatisme (ce fameux hôtel hanté dans le Colorado) pour vaincre ses derniers démons ainsi que cette Rose (la chef du Nœud Vrai).

L'intégration du film de Kubrick n'est finalement pas le gros de "Doctor Sleep" comme on l'aurait cru mais la nostalgie du film couplée au pourrissement de l'hôtel depuis 1980 sont les bienvenus.

Certains diraient que Danny ne méritait pas son sort à la fin, mais je pense que ça a le mérite de respecter la fin que King avait prévu pour son père, et que ça aurait été ceci ou se faire arrêter/descendre par la police pour avoir "kidnappé" Abra. Ce, alors qu'il n'a fait que la sauver d'une prédatrice et sauvegarder son âme par la même occasion.

Le Grand Inquisiteur
6.6

Le Grand Inquisiteur (1968)

The Witchfinder General

1 h 26 min. Sortie : 10 septembre 1969 (France). Biopic, Drame, Épouvante-Horreur

Film de Michael Reeves

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

Spooktober #9 ! Vu en DVD (VF).

La chasse aux sorcières dénoncée dans ce film où les femmes et les papistes (les catholiques) sont persécutés par des hommes et des protestants jaloux et haineux.

Un autre film montrant les tortures et sévices sanglants et barbares faites au nom de Dieu et de la civilisation, souvent pour des broutilles.

Bien entendu, le film montre que le Grand Inquisiteur incarné par Vincent Price (alors que ça aurait dû être Donald Pleasance au départ) est en fait un vrai démon abusant de sa position au nom de l'Église.

Mais il eut le tort de se frotter à des connaissances d'un soldat de Cromwell et ses alliés, lesquels ont fait serment de renvoyer le soi-disant homme du divin devant la Justice de Dieu.

C'est dans ce "western" en Angleterre de la Révolution (1645) qu'a lieu la confrontation entre Hopkins plus son assistant et la soldatesque.

Après avoir noyé une femme, pendu trois autres et brûlé une vive, Hopkins reçoit la monnaie de sa pièce après une énième tentative d'inquisition. Mais il est renvoyé à Dieu trop tôt.

"Que Dieu ait pitié de nous tous", lance un soldat alors que la femme du héros crie de douleur physique et morale alors tant d'innocents ont péri en son nom.

Le Manoir de la peur
5.6

Le Manoir de la peur (1983)

House of the Long Shadows

1 h 30 min. Sortie : 27 juin 1984 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Pete Walker

Darevenin a mis 6/10.

Annotation :

Spooktober #10 !
Vu en Blu-Ray (version rallongée de 3 minutes par rapport au DVD)

Perso, comme le dit certains détracteurs du film, on dirait plus un chant du cygne pour Carradine (que je ne connais pas bien), Vincent Price et Peter Cushing, car Christopher Lee prend littéralement la relève pour l'horreur à la britannique.

Un peu déçu du côté horrifique cependant, encore très conventionnel et au plot twist assez faible (le frère maléfique caché depuis 40 ans n'est même pas défiguré comme ils le disaient).

L'idée toutefois de la mise en abîme n'est pas mal, mais on l'impression qu'il ne passe globablement rien alors que si.

Pour une fois qu'on a un crossover entre 4 grands acteurs britanniques, il n'est pas terrible. Je regrette "Madhouse" avec Price et Cushing, tiens ...

Les Revenants solitaires
7.1

Les Revenants solitaires (1937)

Lonesome Ghosts

09 min. Sortie : 24 décembre 1937 (France). Animation, Épouvante-Horreur, Comédie

Court-métrage d'animation de Burt Gillett

Darevenin a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Spooktober #11 !
Vu en ligne :
https://www.youtube.com/watch?v=VNXv5TFMALU

Mickey, Donald et Dingo sont les premiers Ghostbusters.
Et ils doivent se battre contre des fantômes farceurs très puisants : en plus des classiques pouvoirs de fantômes, ils peuvent même créer de l'eau à partir de leurs fluides ectoplasmiques (je suppose).

L'animation est très fluide et poussée, et je suis surpris que des fantômes puissent être cognés, fassent en sorte de ne pas se faire tirer dessus par Mickey ou aient peur d'ectoplasmes blancs sans visage.

Ça voudrait dire que même la Mort peut mourir dans ce Disney, comme chez Lovecraft ?

Blood Machines
6.5

Blood Machines (2019)

50 min. Sortie : 1 septembre 2020 (France). Aventure, Comédie musicale, Science-fiction

Moyen-métrage de Seth Ickerman, Raphaël Hernandez et Savitri Joly-Gonfard

Darevenin a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Spooktober #12 !
Acheté et vu en ligne (VOSTFR) :
https://www.youtube.com/watch?v=Cu4dwTv5X7I

Un film de horreur/SF avec du techno-organique, du lesbiano-satanisme et une ambiance dark synthwave (grâce à la musique de Carpenter Brut et aux lumières roses et vertes) !
J'adore ce combo !!

Pour la faire courte, ce film met en scène deux hommes qui échouent à reprendre un vaisseau spatial très avancé à une tribu d'amazones capables de donner corps aux âmes des machines (d'où le titre "Machines de Sang").

J'ai dit "lesbiano-satanisme" un peu pour rire, mais aussi parce que les Blood Machines sont représentées avec des avatars féminins dont les attributs sexuels sont remplacés par une croix luciférienne (inversée). Mais même là, ça a du sens compte tenu de la diabolisation des femmes par le passé et dans ce film par les protagonistes mâles.

Également parce que Corey (la chef des "amazones") utilise les Blood Machines pour battre ses ennemis, en envoyant leurs corps métalliques contre eux, mais en utilisant leurs corps/âmes dans une sorte de rituel corporel. Elle fait un peu sorcière vengeant ses sœurs maltraitées par les mâles qui ne voyaient en elles que de bêtes choses dociles faites que pour obéir aveuglément.

Bref, c'est une claque pour tous les sens. Les effets spéciaux sont très bons, les persos sont ok (même si le jeune mec est un peu méchant unidimensionnel obsédé sexuel voire carrément mécanophile de son propre aveu - heureusement contrebalancé par le vieux mécanicien plus posé). C'est une sorte de fable féministe futuriste très intéressante.

Je ne regrette pas du tout l'achat et je recommande même beaucoup.

Hell Target

Hell Target (1987)

ヘル・ターゲット ~

50 min. Sortie : 21 janvier 1987 (Japon).

Moyen-métrage d'animation de Nakamura Keito

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

Spooktober #13 !
Vu en ligne en VOST anglaise (qualité et traduction moyenne) :
https://www.youtube.com/playlist?list=PL8FC64CA46A8CC593

En gros, c'est "La Galaxie de la Terreur" (voir ma critique :
https://www.senscritique.com/film/la_galaxie_de_la_terreur/critique/164648352) mais version anime japonais !

Puisqu'on a aussi des explorateurs de l'espace qui vont dans une planète démoniaque affronter des créatures issues de leurs esprits et de leurs peurs.

On aura donc un type qui meurt fondu, un autre tué par un zombie soviétique, un autre par un gryphon, etc., etc. Même la créature spirituelle la moins effrayante (une valkyrie dorée) suinte d'épique, de peur et de mort Logique car la Valkyrie est censée accompagner les guerriers dignes vers l'Au-delà.

Bref, si on aimé le film de Bruce D. Clark de 1982, celui-là passera crème.

Clash
5.4

Clash (1984)

1 h 38 min. Sortie : 8 février 1984. Épouvante-Horreur

Film de Raphael Delpard

Darevenin a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Spooktober #14 ! Vu en DVD.

Étrange film franco-yougoslave, où ce qui semble n'être qu'une banale histoire de femme isolée dans une usine désaffectée finit par devenir une mésaventure surnaturelle. C'est un film indé un peu fauché mais avec de bonnes idées et une bonne musique. C'est juste que l'éclairage n'est pas terrible (même si ça amplifie l'atmosphère angoissante), et que c'est un peu difficile à suivre niveau cohérence.

On suit Martine, qui a accepté de planquer un magot louche pour le compte d'un certain Bé Schmuller dans une usine de fabrication de mannequins abandonnée près d'une frontière.

Elle ne devait n'y passer que quelques jours sans être vue ou fréquentée, mais hélas l'endroit s'avère squattée d'abord par deux clochards louches et leur gros chien.
Sans compter les bruits suspects et les cauchemars qui viennent bouleverser sa tranquillité. Elle repense alors. à ce croquemitaine qui venait hanter ses nuits quand elle était petite.

Puis vient cet étrange homme (joué par Clementi). À priori un être excentrique ou un fou qui la harcèle et entre dans l'usine comme si c'était chez lui, alors que seuls Bé et Martine sont censés avoir la clé.

À moins que ce ne soit le croquemitaine de son enfance ?

[SPOILERS]
On commence à penser ça dès que l'homme se met à chanter, provoquant des chœurs fantômes et des mouvements d'esprits frappeurs.

À moins qu'il ne s'agit-ce d'un délire de Martine. Toujours que lorsque que Clémenti semble tuer Bé, Martine sombre dans une dimension de rêves et de cauchemars : de peur, elle se mutile et s'évanouit. Puis elle fait appel à elle plus jeune, partageant ses pouvoirs à travers le temps, et se rend compte que le croquemitaine n'était autre que son propre père.

Quand enfin, elle(s) le bat, elles échangent un instant de soulagement symbolique ensemble, passé et présent.
Martine retrouve son Bé, qui semble étrangement ressuscité, elle pense alors enfin être heureuse après ces fortes émotions. Sauf que Bé l'abat pour récupérer son magot. Martine meurt enfermée dans l'usine dans un super effet de passage en noir et blanc, ramenée par Clémenti avec lequel elle se réconcilie.

Le film se termine avec le générique où Clémentin Alric chante "Elle" sur Martine et sa traversée du temps.

En plein cauchemar
5.4

En plein cauchemar (1983)

Nightmares

1 h 39 min. Sortie : 13 juin 1984 (France). Épouvante-Horreur, Sketches

Film de Joseph Sargent

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

Spooktober #15 ! Vu en DVD de chez Elephant Films.

Film à sketches sans interludes et composé de la façon suivante :

1) "Terreur à Topanga" : histoire de serial killer près d'une station-service un peu comme dans "Petits Cauchemars avant la nuit" de Carpenteret Hooper (dix ans plus tard, en 1993). Pas super original car a un plot twist assez conventionnel. Terreur nocturne assez commune en sorte.

2) "L'Évèque des Batailles" : même si y a le cliché du joueur accro aux jeux vidéos (J. J. Cooney, mais heureusement pas encore en mode "Les monstres du Labyrinthe" avec Tom Hanks), y a des effets spéciaux assez intéressant quand notre héros doit jouer au 13e niveau du jeu éponyme "IRL" tel un cowboy de l'espace. En plus, y a Emilio Estevez, connu pour son rôle du Sportif dans The Breakfast Club !

3) "La Bénédiction" : un prêtre perd la foi, ne reconnaissant plus la présence de Dieu et du Diable après avoir vu un enfant mourir. Alors qu'il quitte sa paroisse en voiture, il est agressé par un pickup noir comme vu par une puissance maléfique. "Peu d'élus sont soumis à des preuves matériels du divin comme à Lourdes, c'est pour cela qu'on parle de foi"
Serait donc sa foi en Dieu et Satan qui, chassée, reviendrait au galop sous la forme d'une voiture noir venue de l'Enfer pour le tourmenter ?

4) "La Nuit du Rat" : le meilleur sketch, avec une famille confrontée à des rats dans les murs, donc un Démon Rongeur à la fin (qui peut créer instantanément de gros trous dans la maison, renverser les grosses armoires et dévorer les chats). L'expérience de paranoïa par excellence. Et même si on peut dire "téma la taille du rat" géant incrusté sur fond vert, c'est la section la plus efficace du film.

L'histoire du démon numérique
5.3

L'histoire du démon numérique (1987)

Digital Devil Story: Megami Tensei

45 min. Sortie : 25 mars 1987 (France). Science-fiction, Fantastique, Épouvante-Horreur

Moyen-métrage d'animation de Mizuho Nishikubo

Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Spooktober #16 !
Vu en ligne en VOST anglais :
https://www.youtube.com/watch?v=CYI_YmxBfv4

Inspiré des romans du même nom plus que des jeux vidéo, ainsi que du mythe de Izanagi et Izanami (dieux fondateurs du Japon et équivalents d'Orphée et Eurydice), ce Shin Megami Tensei me rappelle aussi un peu "Messe Noire" de 1981 puisqu'on a aussi un jeune homme (Nakajima) qui invoque des démons grâce à son ordinateur.

En plus de retrouver le manichéisme Science du Diable contre Foi divine, il est intéressant de voir l'interprétation que font l'équipe du film pour le perso de Loki : équivalent de Satan ici, il se manifeste d'abord sur la forme d'amas de cellules rosâtres puis sous celle d'un homme-loup bleu, blanc et vert à trois yeux rouges (logique : Loki est père de Fenris, dieu loup de la fin des temps).

Je n'arrive cependant à expliquer comment le héros ou Loki (même sous forme informatique) arrivent à hypnotiser les gens.

[SPOILERS]
Toujours est-il que Nakajima a le droit à sa rédemption quand il s'aperçoit que lui et sa copine sont les réincarnations de Izanagi et sa femme Izanami. C'est comme si Orphée avait une deuxième chance de sauver Eurydice.

S'ensuit alors un combat où Naka chevauche un Cerbère dans le monde des morts pour défier Loki et sauver sa bien aimée. Après un succès, ils peuvent profiter de la vie ou l'après-midi sur une Terre libérée de Loki ou au paradis ... jusqu'à ce que le dieu maléfique Seth se manifeste dans l'ordi de Nakajima à son tour. [FIN DES SPOILERS]

Pour la forme, c'est fluide, coloré comme il faut et symbolique. La musique est bonne et le rythme est parfait. Pour finir, c'est un très bon moyen-métrage. Un classique du genre.

Sundown
5.6

Sundown (1990)

Sundown: The Vampire in Retreat

1 h 44 min. Sortie : 1990 (France). Comédie, Épouvante-Horreur, Western

Film de Anthony Hickox

Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Spooktober #17 !
Vu en ligne mais sous un un autre nom ("Le Repaire des Vampires") :
https://www.youtube.com/watch?v=LadqXIcnZec

Des vampires dans un désert américain qui se la joue Règlements de compte à OK Corral et guerre civile ! C'est ce que nous pond Anthony Hickcox de Hellraiser 3 en hommage à son père Douglas fan de western.

Le mélange des genres est d'ailleurs assez bien vu les spécimens de cowboys suceurs de sangs qu'on voit. Les autres préférant le sang artificiel sont aussi intéressants (on a un Comte qui a un nom rappelant "La Famille du Vurdalak" de Tolstoï).

Une des bonnes surprises de ce film est aussi de voir Bruce Campbell en Van Helsing (remarque, vu le personnage assez maladroit et comique, Weird Al Yankovic aurait aussi fait l'affaire XD)

Black Sheep
5.7

Black Sheep (2006)

1 h 27 min. Sortie : 19 mars 2008 (France). Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Jonathan King

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

Spooktober #18 ! Vu en DVD.

Sorte de BrainDead mais avec des moutons transgéniques et des moutons-garous anthropophages !

Par contre, ça reste encore nounours par rapport à un BrainDead et un Jour des Morts-Vivants, mais on a bien des tripes à l'air et des gens dévorés vivants par des ovidés dans de superbes effets spéciaux hélas parfois gâchés par de mauvais cadres et éclairages cache-misères.

On a aussi de super ruminants-garous en les personnes de Angus et l'autre militant écolo. L'un vire d'ailleurs limite dans la bestialité la plus répugnante mais obtient la monnaie de sa pièce. L'autre est plus victime et est traumatisé en devenant carnivore.

Le fond traite aussi des traditions d'éleveurs et de père en fils, de manipulations génétiques sans éthique au nom du profit, du militantisme vegan parfois lui-même caricatural et déconnecté des réalités, etc.

Mentiones spéciales à la scène du puits à abats, véritable cauchemar pour vegan. Ainsi qu'à celle du massacre des investisseurs par des bestioles habituellement herbivores.

Lemora : A Child's Tale of the Supernatural
6.7

Lemora : A Child's Tale of the Supernatural (1973)

1 h 25 min. Sortie : 1973 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Richard Blackburn

Darevenin a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur, a écrit une critique et le regarde actuellement.

Annotation :

Spooktober #19 ! Vu en ligne en VO :
https://www.youtube.com/watch?v=IHXKuX4zPxw

En français on pourrait appeler ça "Lemora : un conte du surnaturel pour enfants" ou "Entourée de prédateurs : Lila, un conte surnaturel".

Lila est une enfant de chœur de 13 ans recueillie par un pasteur. Elle est tout ce qu'il y a de plus pur et innocent, sa seule malchance est d'avoir un père gangster au moment où commence le film (qui se passe dans les années 30).

Ce même père gangster est en cavale après avoir flingué sa femme et son amant à coup de fusil, mais il a un accident de voiture.

C'est alors que Lila reçoit une lettre d'une certaine Lemora, une étrange femme qui vit dans la ville reculée et redoutée d'Astaroth, en prétendant avoir recueilli son père et l'invitant à la rejoindre pour renouer avec lui.

Lila, en bonne chrétienne voulant pardonner et renouer avec son pêcheur de père, décide donc de partir en catimini en pleine nuit pour Astaroth et ce en toute imprudence.

C'est d'ailleurs avec la scène du bus qu'on voit l'un des heureusement seuls défauts du film : certains acteurs secondaires surjouent à un point où c'est un peu agaçant.

Mais le reste du film a une ambiance tantôt bien tendue, tantôt envoutée. Lemora est elle-même habillée de noir, pâle comme la mort, a un regard hypnotique et des dents qui se chevauchent (ne laissant pas voir de canines de vampire bien qu'on devine facilement sa vraie nature).

Même si certains effets spéciaux sont minimaux et les vampires pas tous "subtils" ou bien faits, c'est largement compensée par Lemora et les "loups-garous" (censés être des vampires devenus sauvages et déformés, et ils sont ô combien terrifiants tellement ils se conduisent en animaux carnassiers de façon crédible).

La majorité du film montre la relation entre Lila et Lemora, et comment cette dernière envoûte son entourage tel Carmilla ou Elisabeth Bathory dans son manoir des plus sinistres.

Après une 1ère partie où Lila ne voit en Lemora qu'une femme étrange, on a toute une fuite près de baraques abandonnées puis un combat entre Lemora et sa bande contre les déformés devant les yeux de la petite.

Enfin, Lemora finit par reprendre l'ascendant, puis par convaincre Lila qu'elle n'est pas si pure mais qu'elle mérite de vivre à jamais loin de la souffrance et de la culpabilité de ne pas avoir pu sauver son père, devenu un monstre. Lila finit par céder, les ténèbres ont gagné ...

Spawn
3.8

Spawn (1997)

1 h 30 min. Sortie : 10 décembre 1997 (France). Fantastique

Film de Mark A.Z. Dippé

Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Spooktober #20 ! Vu en DVD.

Le film de super-héros typique des années fin 90 mais plus edgy et techno/metal !

L'histoire des comics est à peu près respectée, et les costumes et maquillages sont assez cool (même si Spawn version grand brûlé a vraiment une drôle de tête). Par contre, les CGI sont inégaux : Maleboggia est raté et la bouche à peine animée, tandis que Violator en mode démon (superbement doublé par Roger Carel) a droit à plein de mouvements et détails et même un mannequin en caoutchouc et résine très détaillé.

Autrement, le Violator est assez random et agaçant malgré un costume très réussi.

Spawn est aussi assez bien malgré une cape gigantesque aux plis très bizarres. Mais son costume a des pouvoirs chouettes (surtout quand elle se transforme en protection de moto).

Bon après, c'est pas très terrible niveau scénar' et mise en scène, tout semble assez exagéré. J'ai cependant bien aimé l'espèce de Cour des Miracles près de l'église locale.

Par contre, l'Enfer, c'est vraiment l'enfer des CGI pas terrible.

Tu m'étonnes que la morale, ce soit globalement ne pas faire le sale boulot pour les méchants ...

La Danse macabre
7.5

La Danse macabre (1929)

The Skeleton Dance

06 min. Sortie : 20 décembre 1929 (France). Animation, Comédie, Épouvante-Horreur

Court-métrage d'animation de Walt Disney

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

Spooktober #21 ! Vu en ligne :
https://www.youtube.com/watch?v=vOGhAV-84iI

Court-métrage culte et classique, le résumé sur SC dit tout :

"La nuit tombe, le hibou s'éveille, les chauve-souris quittent le clocher de l'église qui sonne les douze coups de minuit, une araignée quitte son arbre, un chien hurle à la lune, deux chats se battent dans le cimetière... C'est le moment qu'attendaient les squelettes pour sortir et s'amuser un peu. Le hibou observe, à ses dépens, les quatre squelettes qui viennent donner de la vie au cimetière endormi. Cela commence par une petite danse joyeuse. Ensuite, l'un d'entre eux joue du xylophone sur le corps d'un de ses comparses, un autre utilise un chat comme contrebasse pendant que le dernier danse en rythme. Mais le coq et son cri ramènent ce petit monde de la nuit à la réalité, il est temps pour les squelettes de se hâter et de regagner leur tombe."

Je note surtout les jeux avec la physique (certains squelettes ont des bras spaghettis ^^) et un concept repris dans "Une Nuit sur le Mont Chauve" dans Fantasia : les créatures de la nuit qui ont peur du clocher ou du coq qui annoncent le début de la journée redoutée par ces forces du mal.

Skeleton Frolics

Skeleton Frolics (1937)

07 min. Sortie : 29 janvier 1937 (États-Unis). Musique, Épouvante-Horreur, Comédie

Court-métrage d'animation de Ub Iwerks

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

Spooktober #22 !
Vu en ligne :
https://www.youtube.com/watch?v=vXkQSiJG7fk

J'aime bien, mais franchement c'est juste un plagiat version améliorée de la "Danse Macabre" de Disney de 1929.

J'en dirais donc pas grand chose malgré la bonne note, l'intérêt n'est que dans la constatation de l'évolution des dessins animés entre 1929 et 1937 Même la musique est similaire, je n'en dirais donc pas grand chose malgré la bonne note.

Halloween Kills
5

Halloween Kills (2021)

1 h 46 min. Sortie : 20 octobre 2021 (France). Épouvante-Horreur

Film de David Gordon Green

Darevenin a mis 6/10.

Annotation :

Spooktober #23 !
Vu en version cinéma en DVD.

Alors franchement, ça ne fait pas super peur et la nostalgie ne prend pas vraiment. Autant voir un changement dans la saga peut-être bienvenu mais on revient un peu comme dans l'épisode 4 (pas mauvais mais aux relents "NRA" en parfois plus caricatural).

Sans compter qu'on a des retcons pour la partie 1978.

Aborder le vigilantisme ou les milices est une chose mais la morale paraît presque ridicule tellement les réactions paraissent caricaturales.

Cependant, j'aime bien comment les "précautions" des habitants de Haddenfield ne les sauvent pas de "La Forme" (Michael Myers), du Mal à l'état pur qui détruit tous leurs efforts, les réduisant à la peur et au désespoir.

Bref, c'est pas mauvais mauvais mais ça m'a fait croire que Halloween Ends allait être pas terrible voire nul, niveau H5 ou H6. À un point où on se demande s'il la lutte contre The Shape doit être éternelle ou non ...

Spooks
7.4

Spooks (1931)

07 min.

Court-métrage de Ub Iwerks

Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Spooktober #24 !
Vu en ligne :
https://www.youtube.com/watch?v=GEIPlisldoQ

Je connaissais pas Flip the Frog, tiens !

Dessin animé classique du héros de cartoon qui rencontre des squelettes musiciens, des chiens squelettes et même une squelette en robe.

Je n'en dirais pas trop, si ce n'est que j'aime bien le plot twist.

Terreur extraterrestre
4.3

Terreur extraterrestre (1980)

Without Warning

1 h 29 min. Sortie : 1980 (France). Science-fiction, Épouvante-Horreur

Film de Greydon Clark

Darevenin a mis 6/10.

Annotation :

Spooktober #25 ! Vu en DVD (VF/VOSTFR).

Sorte de prototype de "Predator" du pauvre.

En gros, des vacanciers sont attaqués par des sortes de tiques extraterrestres balancées comme des soucoupes volantes pour pomper le sang des promeneurs dans une forêt nord-américaine.

Bien que le film se fasse un peu pamphlet anti-chasse, il y a des persos et tropes caricaturaux au point où s'en est agaçant : le héros qui parle des soucoupes volantes au lieu de se contenter de dire que ses amis sont morts (perdant donc en crédibilité), le vétéran de guerre fou qui prend les humains pour des ET, les boy-scouts, le chasseur bourru, etc.

Sans compter un rythme assez lent et un côté assez cache-misère (quoique le budget des soucoupes vivantes buveuses de sang, plus le costume de l'alien, sont plutôt bons).

Mais on a un alien intéressant, mix entre le "petit gris" et le noble chasseur géant hydrocéphale. Il s'avère que c'est lui qui utilisait ces créatures pour attraper ses proies par sadisme et recherche d'adrénaline (un peu comme les chasseurs, même ceux qui chassent et poursuivent des animaux pour les manger) ...

Le Renne blanc
6.7

Le Renne blanc (1952)

Valkoinen peura

1 h 08 min. Sortie : 27 mai 1953 (France). Épouvante-Horreur, Drame

Film de Erik Blomberg

Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Spooktober #26 ! Vu en DVD (VOSTFR).

Un film d'épouvante/fantastique dans un cadre nordique et limite tribal car se situant dans les réserves de rennes de Laponie. Plus de la musique symphonique et un thème sur fond de légendes mêlant sorcellerie, vampirisme et animal maudit (ici un renne blanc au lieu d'un loup-garou).

L'épouvante y est minimaliste mais très efficace de par le clair-obscur du noir & blanc, plus la musique d'ambiance très travaillée.

Tout est bon pour transformer une histoire d'amour folklorique finlandais en horreur puis en drames.

Même si la cruauté de Pirita (la personnage principal) me semble parfois gratuite (en mode "Je m'ennuie, mon mari me délaisse donc je vais être méchante"), le film sous-entend qu'elle serait possédée par de mauvais esprits (autel à un dieu de pierre sur un cimetière de rennes oblige).

Mais j'ai bien aimé les scènes ironiques où le chamane prend peur et la traite de sorcière et celle où le chasseur au fusil se fait péter la gueule par sa propre arme et Pirita rit de lui.

La Secte
5.9

La Secte (1991)

La Setta

1 h 51 min. Sortie : 1 mars 1991 (Italie). Épouvante-Horreur

Film de Michele Soavi

Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Spooktober #27 ! Vu en Blu-Ray.

Par le même auteur que "Sanctuaire" (La Chiesa, 1989) et "Dellamore Dellamore" (1994).

D'ailleurs, on y retrouvera comme dans le premier film cité le satanisme ou le paganisme et l'utilisation du bleu pour illustrer à la fois la mort, le froid, la vie et les puissances ou énergies souterraines (en contradiction du rouge qui peut aussi aussi reprendre ces thématiques mais plutôt couplé à la passion et à l'amour).

On retrouvera dans Dellamore Dellamore le côté gothique, macabre, cadavérique et le souci du détail dans les décors.

Sinon "La Secte" serait plutôt une sorte de Rosemary's Baby italien des années 90, surtout avec le début faisant très référence à Charles Manson (mais avec les Rolling Stones comme référence méprise plutôt que les Beatles). Logique, d'autant que c'est Manson qui a tué Sharon Tate et son bébé en se disant être Satan.

Et au final, la Secte satanique voulait forcer Myriam à faire un enfant : l'Antéchrist ! Encore une fois, oui ...

Le film est assez mystérieux surtout que Myriam voit que son foyer est en fait celui de la Secte bien avant elle et qu'ils y préparent de drôles de rituels à base d'algues bleues dans la tuyauterie, d'eaux de la même couleur, d'arrachage de visages et d'implantation d'œufs et de larves de scarabée dans le nez. Le tout pour symboliser la mort et la résurrection (j'ai pas trop compris l'intérêt de faire que Myriam se fasse grignoter ses vers dans le cou par un oiseau - une cigogne, probablement - sauf pour le côté symbolique de la naissance).

Bref, on n'aura pas réponse à toutes nos questions, mais ce n'est pas grave, l'essentiel est dans l'atmosphère tantôt mystique et fataliste, tantôt onirique et relaxée.

Mais la fin diffère de celle du film de Roman Polanski, mais je vous laisse voir par vous-même.

Swing You Sinners !
7.6

Swing You Sinners ! (1930)

08 min. Sortie : 1930 (États-Unis). Animation

Court-métrage d'animation de Dave Fleischer

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

Spooktober #28 !
Vu en ligne :
https://www.youtube.com/watch?v=PmsrFSTjMXU

Ça ressemble d'abord à un dessin animé tout ce qu'il y a de plus classique, puis dès que le héros veut voler une poule, sa culpabilité grandissante le fait basculer dans un monde cauchemardesque où les pêcheurs vont en enfer en dansant le Swing !

Tout paraît désormais déformé, ondulé, étiré et tout le paysage devient vivant pour tourmenter le héros.

"Swing, you sinner!"

Black Adam
4.6

Black Adam (2022)

2 h 04 min. Sortie : 19 octobre 2022 (France). Action, Aventure, Fantastique

Film de Jaume Collet-Serra

Darevenin a mis 7/10.

Annotation :

Spooktober #29 ! Vu au cinéma.

Bah oui, parce que vu l'une des morts au début du film, certains antagonistes et l'utilisation de démons sataniques dans ce film, ça peut compter comme Spooktober. Plus des morts assez crues au début même si ça devient plus édulcorée ou conventionnel ensuite.

The Rock campe Black Adam à sa manière, il y a quelques différences avec le comics même si ça respecte encore assez le fond (ou du moins un compromis comme au début de "52").

Il y a d'assez bons plot twists et les comics de la JSA sont assez bien respectés aussi : Fate est mystérieux, Hawkman est une tête brûlée (et un Louisianais dans cette version), Cyclone est surdouée, et Atom Smasher marche dans les pas de son oncle.

Même si y a un trope avec le jeune en skateboard qui veut apprendre au grand baraqué surpuissant à être "plus cool", ça passe plutôt bien car c'est pas du niveau de Terminator 2 (le jeune approuve la violence et le meurtre contre Intergang).

Y a aussi quelques CGI un peu obsolètes (ou du moins trop décalées par rapport au rest) mais sans ruiner le film pour autant. Et on a bien un Kandakh égyptien rêvant de liberté et son sombre protecteur s'assumant anti-héros.

Flic ou zombie
5.9

Flic ou zombie (1988)

Dead Heat

1 h 26 min. Sortie : 29 juin 1988 (France). Action, Comédie, Épouvante-Horreur

Film de Mark Goldblatt

Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Spooktober #30 ! Vu en Blu-Ray.

En gros, c'est Re-Animator mais version buddy cop movie à la Starsky et Hutch ou Tango et Cash.

Le principe est assez similaire puisqu'on a des zombies et des carcasses revenant à la vie grâce à la science, et agressant des gens mais sans les dévorer pour autant.

La différence, c'est que Mortis et Bigelow ont droit au traitement du "ré-animateur" et se retournent contre les savants fous. Et que la scène de zombies mémorable est celle avec des cadavres laqués d'animaux. Bigelow dit même vouloir devenir végétarien après ça (moi perso, ça me donne faim de viande marinée en sauce XD).

Je déplorerais juste la mort hors-champ de Bigelow vite relégué à perso tertiaire (avant un retour sur scène plus digne).

Mais notre duo revient en force façon Punisher pour dézinguer du zombie armé et des riches profiteurs voulant s'offrir l'éternité au détriment des pauvres.

Comme quoi, y a une justice après la mort.

Darevenin

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