The 2021 Dispatch

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1er Janvier.

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1er Janvier.
Film sympathique très sympa. La preuve, il n'a lui-meme pas arrêté, tout du long, de me dire, de me répéter, de me rappeler, parfois de me prouver, à quel point il est sympa ! Et je n'ai rien contre les films sympas, alors forcé d'admettre que c'était sympa !

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2 Janvier.
Eeeeeeevroooooumwwwoooooooooooooorroooooooohhhaaaaaahhhhhhhhhhhhh!!!!!!?????

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2 Janvier.
Je me suis longtemps demandé si il valait mieux être un capybara ou un gnou. Ce film ne m'a donné aucun élément de réponse.

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2 Janvier.
Nanar simiesque de l'énergie du désespoir, comme le raconte à chaque instant le regard de Mimmo Crao, planqué derrière le masque (et la coupe de cheveux impériale !) de l'abominable homme des neiges. Festival d'effets spéciaux ratés, scénario ouvertement pompé sur le calibre américain... Bref, total débandade alcoolique pour un superbe nanar familial !

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8 Janvier.
Assez infâme via son traitement paresseux et démonstratif d'un sujet pourtant intéressant, « Soldier » constitue malgré tout un actionner de science-fiction bien sympathique combinant avec une fascinante générosité toutes les envolées dégénérées, prévisibles et crétines de l'Hollywood fin 90's. Kurt Russel y est pétaradant dans son personnage effacé de bourrin puceau, sauveur de la belle et de l'orphelin. Dommage que j'ai déjà vu ce film plusieurs dizaines de fois avant de le voir pour la première fois ; bien qu'il faille le reconnaitre, la manière qu'a Paul W.S Anderson de faire du cinéma est consensuelle à un point si colossal que ça flirte presque avec l'anarchie ! Lobotomisant pour mon plus grand bonheur.

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9 Janvier.
Là où Edward Yang cultive une force formidable, c’est bien dans la mise en image de l’intimité, qu’il redoublera dans ses œuvres futures. Les personnages sont dépeints avec un respect, une proximité, une sincérité tournant presque à l’obsession, tellement que ça finirait presque par se voir. Mais au-delà de ces figures, c’est surtout au travers du lieu que « Taipei Story » développe une formidable acuité : chaque décor, chaque objet, chaque plis sur les draps, chaque ligne sur la route, raconte une histoire, un temps fantomatique, un corps perdu. Froid, mais assez vertigineux pour être intense.

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10 Janvier.
D'un seul coup, le sentiment d'être habité par un nombre incalculable de mémoires. Faux documentaire, fausse fiction, mais véritable jeu constant d'images et de sons, un jeu qui tente tout, même de rendre ludique le quotidien, de lier l'histoire à l'amour, le souvenir à l'oubli. Impossible pour l'instant d'en tirer plus... me voilà comme... éteint, encore très loin d'avoir fini ma partie !

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23 Janvier.
Rarement l'occasion de voir des films ces temps-ci.
Les pieds dans l'eau et la tête sous le joug des néons. Bijou de mise en scène et de mélancolie pour un Taipei plus apathique que jamais. Trop apathique peut-être. Quoiqu'il en coute, la bande originale me hantera longtemps : https://www.youtube.com/watch?v=f8Eq22v_FDY

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27 Janvier.

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29 Janvier.
Oui, ça devient une obsession.

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29 Janvier.
Cf critique.

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30 Janvier.

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31 Janvier.
Aaaalala ce ciel immuable qui s'en fou des grains de poussières qui pleurent. Surement a-t-il bien raison !

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2 Février.
Film étrangement bancal. Parfois, c'est un drame poignant, à d'autres moments, ça parait volontiers une comédie joviale. John Ford n'a pas trop l'air de savoir vers quelle direction mener sa carlingue. John Wayne parait, parfois, complètement évasif. Plus étrange encore : là est tout le charme de ce film émouvant, tendre, captivant, d'une impalpable légèreté ! Puis ces plans, ces tableaux qui se succèdent dans cette limpidité, cette humilité si évidente qu'elle en devient déconcertante ! Un aigle fragile, ayant sans doute trébuché en quittant le nid, mais doué d'une envergure majestueuse, rayonnante.

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3 Février.
Mouais hein, mieux vaut la friendzone entre nous !

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6 Février.

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7 Février.
wOw. Film aussi énorme que mon regret de l'avoir manqué à sa sortie. Fructueusement gonflant en rempli de sincérité, sachant aussi bien manier les poncifs que les nuances. Puis le cachet documentaire, les acteurs amateurs, le ventre-ballon de Marina Foïs... Bref, étrange cette capacité de se reproduire qu'à l'homme.

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8 Février.

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10 Février.
Joli bout de Hong Sang-soo, (longtemps que je n'en avais pas vu un!) gorgé de réflexions, de lieux, et d'histoires, surtout (ça s'appelle "Conte de Cinéma", rien que ça !). Accentuant cette spirale réflexive sur la recherche des variations entre cinéma et réalité, ce film regarde sans condescendances ni indulgence ces personnages effacés, minables et terriens, via l'attrait d'une mise en scène réticente, des doubles natures, et moi qui y ai trouvé mon compte.

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16 Février.

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18 Février.

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22 Février.
Premier film de Tsai, et tout semble déjà là, sauf la radicalité. D'emblée, le film démarre sur des travaux, explorant Taipei au travers de la poussière, des tuyaux d'échappement, enveloppant une galerie de personnages attachants. Autrement, c'est clairement un téléfilm, et si l'on peut y trouver un intérêt pour voir les premiers petits pas d'un futur mangeur d'homme, le fait est que c'est tout juste sympa, sans pour autant piquer des hannetons. Juste le coup du mannequin noyé, ça, ça fait mordre à l'hameçon !

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22 Février.
Pas mal si le long des deux premiers actes, pour ne pas dire rondement mené par moment. Paradoxalement, le seul acteur que j'aime bien dans ce film, Scott Glenn, marque le moment où tout s'effondre : le dernier segment est bluffant d'incohérences (pour des scènes qui servent le spectacle mais absolument pas le récit) tandis que les rebondissements s'embourbent dans l'invraisemblable le plus désincarné. Encore ça passerait si c'était seulement du fun, mais même pas : le film abreuve de morale puritaine, de premier degré, se complait dans une réalisation démonstrative qui n'arrête pas de se prendre au sérieux et des personnages GerardButlersque solennels jusqu'à l'écœurement. Et en plus j'ai rarement vu un film catastrophe-American Bullshit aussi radin.

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23 Février.
Là, Tsai a atteint un point de non-retour où je ne peux plus voir son film au-delà d'un manifeste de radicalité poseuse. Bref, un film d'emmerdeur.

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24 Février.

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25 Février.
Sympathique le pari du film de requin un peu façon "Gravity". Cadrages étudiés, deux comédiennes qui ne sont pas Blake Lively ni Jason Statham mais qui s'en sortent très bien. Malheureusement, le tout se voit rapidement trainé vers le fond par une crétinerie ne servant qu'à boucher les failles d'une histoire soit convenue soit débile. Aussi, cette esthétique criarde et franchement cheap, n'aide pas à l'instauration d'un climat horrifique convaincant, lequel s'appuie largement sur un mixage sonore résonnant jusqu'à devenir trop insistant. Bref, des grosses ficelles qui restent en surface.

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25 Février.

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27 Février.

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27 Février.