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The Booklovers - les manques
http://www.senscritique.com/liste/The_Booklovers/160025
Ma liste The Booklovers comprend pas mal de pistes littéraires, au vu des 73 auteurs que j'ai décidé de lire. Elle est déjà assez conséquente et variée, pourtant d'autres envies de lecture, non comprises dans le morceau de The ...
30 livres
créée il y a environ 11 ans · modifiée il y a presque 7 ansDe la brièveté de la vie (49)
suivi d'un commentaire de Denis Diderot
De Brevitate vitæ
Sortie : juin 2016 (France). Essai, Philosophie
livre de Sénèque
Mellow-Yellow a mis 7/10.
Annotation :
De la littérature antique. Philosophique ou non. C'est une période que j'affectionne particulièrement, et qui est complètement délaissée dans The Booklovers.
Les Vies des hommes illustres
(traduction Jacques Amyot)
Sortie : 20 octobre 1937 (France). Biographie, Histoire
livre de Plutarque
Mellow-Yellow l'a mis en envie.
Pensées à moi-même (180)
(traduction Cyril Morana)
Ta eis heauton
Sortie : 7 septembre 2005 (France). Aphorismes & pensées, Philosophie
livre de Marc-Aurèle
Peau noire, masques blancs (1952)
Sortie : 1952 (France). Essai, Culture & société
livre de Frantz Fanon
Mellow-Yellow l'a mis en envie.
Je me souviens (1976)
Sortie : 1976 (France).
livre de Georges Perec
Mellow-Yellow l'a mis en envie.
Annotation :
Georges Perec.
Ses travaux sur le langage et l'écriture me fascinent.
Fictions (1944)
Ficciones
Sortie : 1944 (France). Recueil de nouvelles
livre de Jorge Luis Borges
Mellow-Yellow a mis 8/10.
Annotation :
Jorge Luis Borges.
Excellent ! L'imagination au service de la réflexion. Borges nous emmène dans des contrées vertigineuses, où les thèmes de l'infini, des labyrinthes et des apparences trompeuses se mélangent pour créer des histoires brillantes. C'est très plaisant à lire, on attend avec impatience les nouvelles idées que l'auteur va inventer afin de bien nous retourner le cerveau.
Par contre, je déconseillerais d'avaler le recueil d'un seul coup, pour bien laisser mûrir les idées qui y sont développées. On risque d'être un peu déçu à force d'en attendre toujours plus.
Jacques le fataliste (1778)
Sortie : 1976 (France). Roman
livre de Denis Diderot
Mellow-Yellow l'a mis en envie.
La Tempête (1611)
(traduction Pierre Leyris)
The Tempest
Sortie : 1611 (Royaume-Uni). Théâtre
livre de William Shakespeare
Mellow-Yellow a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Shakespeare, étrangement absent de la liste.
Encore une bien belle découverte. Une pièce à l'équilibre surprenant entre comédie et tragique, qui part dans le fantastique sans pour autant aller trop loin, et nous présente une intrigue pas forcément surprenante, mais pourtant fascinante à lire dans sa variété et sa galerie de personnages. Plus serein que son titre ne pourrait faire croire, la Tempête est mon premier Shakespeare, et certainement pas le dernier que je lirais.
La Divine Comédie (1321)
(traduction Jacqueline Risset)
Divina Commedia
Sortie : 1321 (France). Littérature & linguistique, Poésie
livre de Dante Alighieri
Mellow-Yellow l'a mis en envie.
Annotation :
Forcément.
Les Chants de Maldoror (1869)
Sortie : 1869 (France). Poésie
Purifiés (1998)
Cleansed
Sortie : 21 octobre 1999 (France). Théâtre
livre de Sarah Kane
Annotation :
Approfondir l'oeuvre de Sarah Kane.
Le Prince (1532)
(traduction Jacques Gohory)
De Principatibus
Sortie : 1532 (Italie). Essai, Philosophie, Politique & économie
livre de Nicolas Machiavel
Mellow-Yellow a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Molloy (1951)
Sortie : 1951 (France). Roman
livre de Samuel Beckett
Mellow-Yellow a mis 4/10.
Annotation :
Samuel Beckett.
Absent de la liste, malgré sa place importante dans la littérature.
---
Je n'ai pas aimé. Je pense qu'attaquer l'oeuvre de Beckett par Molloy était une mauvaise idée étant donné son caractère "extrême", où rien n'est fait pour le rendre accessible.
Je n'ai trouvé dans Molloy aucun intérêt, et le livre est pour moi totalement vide. Alors oui, je sais que c'est le style de Beckett, que c'est fait exprès : l'absurdité, la satire, etc...
Mais là non, je suis passé à côté d'absolument tout.
Je sais bien que c'est un roman parodique, et que si les personnages sont autant détestables, c'est justement pour "choquer les bourgeois" comme l'évoque la très intéressante analyse après le roman.
Les idées suggérées par Beckett ne me touchent pas, et même en m'y intéressant plus longuement je n'y trouve toujours aucun intérêt.
Et puis surtout : pourquoi tout le monde sort que le livre est hilarant ? Certes l'histoire est volontairement nulle et "cocasse", et certains moments prêtent à sourire, mais je n'ai pas du tout trouvé le livre drôle en lui-même.
Comprenez, je suis très sensible à l'atmosphère dégagée par l'écriture, comment l'auteur construit un univers. Celui de Molloy est tellement noir, dépressif et désastreux qu'il annihile toute forme d'humour, même pris au 35ème degré.
Voilà, j'ai juste pas compris l'importance du livre. Même en allant voir d'autres critiques pour essayer de comprendre, je remarque souvent que les gens n'arrivent pas à dire pourquoi ils ont aimé Molloy. Alors si jamais certains lecteurs passent par là, j'aimerais volontiers partager leurs impressions.
Le Maître et Marguerite (1940)
(traduction de Claude Ligny)
Мастер и Маргарита
Sortie : 1968 (France). Roman
livre de Mikhaïl Boulgakov
Mellow-Yellow a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Quel livre bipolaire ! Car oui, il est divisé en deux grandes parties, d'un peu plus de 300 pages chacune.
La première partie commençait vers la fin à me saouler. Je ne voyais pas où voulait aller l'auteur, c'était juste une succession de farces très répétitives. Mais pourtant je sentais qu'il y avait juste ce léger défaut à corriger, puisque le livre possédait de très beaux passages, ne serait-ce que le récit du Maître.
Et pile au moment où j'allais tout lâcher, Boulgakov enjoint le lecteur à le suivre pour la seconde partie du livre.
Et alors là, énorme surprise. La deuxième partie est excellente. On suit la délicieuse Marguerite dans ses péripéties en compagnie du Diable et de sa suite, et c'est une vraie merveille d'écriture. J'ai laissé traîner la première partie pendant un mois et demi. J'ai dévoré la seconde en trois jours.
Aussi, les passages sur Ponce Pilate parfois me dérangeaient, car le changement de rythme était très flagrant, et nous arrêtait parfois en pleine course !
Mais au final, c'est quand même un sacré livre. Je pense qu'une relecture avec des annotations me ferait encore plus admirer le travail de recherche de Boulgakov.
La Confusion des sentiments (1927)
Verwirrung der Gefühle
Sortie : 1929 (France). Roman
livre de Stefan Zweig
Mellow-Yellow a mis 8/10.
Annotation :
Stefan Zweig, depuis le temps qu'on m'en parle.
Après une hésitation entre prendre celui-ci ou le Joueur d'échecs, c'est le titre du premier qui m'a convaincu.
Ici aucune surprise, j'ai pu découvrir tout ce que j'attendais. Zweig est d'une élégance rare pour décrire le sentiment humain. Il le décortique tel un chirurgien et place ensuite les différentes étapes de sa naissance et de son évolution sur la trame de son histoire.
Si bien que l'on est happé par le livre, pour peu qu'on ait déjà connu ce genre de ressentis.
Un livre avec très peu de défauts, mis à part sa nature elle-même, celle d'une nouvelle, qui est trop courte pour tout développer. Mais en a-t-elle vraiment besoin de toute façon ?
Je retournerais sur Zweig ça il y en a aucun doute.
Dans la solitude des champs de coton (1987)
Sortie : 1987 (France). Théâtre
livre de Bernard-Marie Koltès
Mellow-Yellow a mis 7/10.
Annotation :
Un livre au lyrisme étonnant, aux phrases sinueuses, longues et recherchées. Chaque étape de la réflexion et du chemin de pensée des personnages est admirablement décrit. Un parti pris étrange mais plutôt bien exploité.
Capitale de la douleur (1926)
suivi de L'Amour la poésie
Sortie : 1926 (France). Poésie
livre de Paul Éluard
Mellow-Yellow a mis 8/10.
Annotation :
Niveau poésie, je n'ai aucune culture, et n'ai jamais eu d'affection particulière pour le style, sans le détester (loin de là). Mis à part Baudelaire à la limite, comme tout le monde.
Eluard, je l'ai découvert en cours de français. J'aimais bien son lyrisme, mais je ne suis jamais allé plus loin que les quelques extraits.
Aurea m'a convaincu avec sa critique de m'attaquer à son plus fameux recueil.
Et désormais je peux dire que j'apprécie la poésie, tant Eluard a changé ma vision sur la chose.
Le plus fascinant dans ce recueil, c'est l'imagerie développée l'auteur, et sa capacité à nous faire sentir les mots. Pas les "ressentir", mais bien les sentir. A travers des couleurs, émotions ou même sensations. Certains poèmes sont des pures merveilles d'images, qui évoquent en moi des tourbillons de fragments d'idées.
De l'écriture hasardeuse ? Je n'en ai pas l'impression. Les images crées par le poète me parlent complètement, et c'est toute une harmonie qu'on ressent en lisant ce qui apparaît pourtant comme un fourre-tout hétérogène. Lire ce recueil, c'est aller plus loin que les mots en eux-mêmes, et découvrir de nouveaux horizons littéraires pour ceux tentés par l'expérience.
Mais surtout, à la mouvance de la même époque, Eluard y ajoute cette mélancolie, cette douceur cotonneuse étrange qui permet de mieux raccrocher le lecteur à l'oeuvre, en lui offrant des lieux communs moins discordants que les divagations surréalistes. C'est donc assez accessible au final, pour peu qu'on soit ouvert à l'inconnu.
Seul dans la splendeur
Sortie : février 2009 (France). Poésie
livre de John Keats
Mellow-Yellow a mis 8/10.
Annotation :
John Keats et la poésie anglaise.
Décidé sur un coup de tête, je me sus attaqué à l'oeuvre de Keats. Quelques extraits ici et là m'ont convaincu d'acheter un recueil, et c'est celui-ci que j'ai pris.
D'abord, il y a pas photo, c'est en anglais et en anglais seulement qu'il faut les lire pour bien saisir son art. Les traductions sont bonnes mais changent le rythme et la structure des textes, modifiant ainsi l'impact.
Keats est donc une autre grande découverte poétique. Si le côté naturaliste ne me touchait pas vraiment dans d'autres oeuvres, ici il est très appréciable, au point que je pouvais lire et relire les mêmes poèmes sans m'en lasser, en admirant le travail plus complexe que l'on aurait cru sur la langue. Maintenant j'ai bien envie de continuer dans les grands poètes anglais.
Les Faux-Monnayeurs (1925)
Sortie : 1925 (France). Roman
livre de André Gide
Mellow-Yellow a mis 5/10.
Annotation :
Conseillé par une amie.
Et ce fut une belle déception.
Je n'ai jamais lu un livre où j'aimais si peu les personnages qui le composaient. Pour moi il faut absolument que j'accroche aux personnages pour pouvoir apprécier un livre. Pas forcément que je les aime, mais au moins que je les trouve crédibles. Et ce ne fut pas du tout le cas.
Je souligne quand même que le style de Gide est bon, fluide comme il faut. C'est d'ailleurs paradoxal : les pages défilaient sans problème alors que je n'aimais pas suivre les "aventures" des personnages qui y étaient contées.
Au niveau de l'histoire, j'ai trouvé la structure du roman complexe et recherchée, mais assez inutile tellement ce qui y est développé est vide et inintéressant. Toutes les réflexions derrière le propos du livre ne me touchent absolument pas ni ne m'intriguent. La plupart des personnages que l'on pourrait considérer comme "gentils" m'ont semblé évoluer sans aucune valeur (positive ou négative) les faisant se mouvoir. Ils n'avaient donc aucune constance à mes yeux ni aucun intérêt.
Le journal d'Edouard était pour moi particulièrement ennuyeux : digressions philosophiques vaines et masturbation intellectuelle en masse.
Le livre se rattrape un peu dans la troisième partie, les événements s'accélérant et le livre prenant enfin la forme qu'il aurait du avoir dès le départ. Mais ce fut bien trop tard.
Les seuls personnages que j'appréciais étaient les abjects Passavant et Strouvilhou (et dans une moindre mesure, la Pérouse), c'est dire si le livre n'était pas pour moi... Dès que je l'ai terminé il ne m'a pas du tout manqué.
Eugène Onéguine (1833)
Sortie : 1832 (France). Roman
livre de Alexandre Pouchkine
Mellow-Yellow a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Littérature russe - la suite.
Je ne comprenais pas pourquoi tous les écrivains russes semblaient vouer un culte à Pouchkine. Le hasard a fait que je me suis retrouvé en possession d'Eugène Onéguine. J'ai donc lu la version non rimée. Je ne suis pas fan de l'idée de faire des rimes à tout prix au détriment du rythme et des impressions qui ressortent des mots.
Et quel livre, quand même. L'histoire est anodine, peu passionnante. Et pourtant j'ai dévoré le livre. Maintenant je saisis parfaitement l'ampleur de Pouchkine, la grâce de ses images, la facilité avec laquelle il exprime ses émotions. C'était juste génial. J'aime aussi beaucoup le fait que parfois l'auteur se perd dans des digressions bienvenues, parfaitement adaptées au livre.
Moon Palace (1989)
Sortie : 1990 (France). Roman
livre de Paul Auster
Mellow-Yellow a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Paul Auster.
La Société ouverte et ses ennemis (1945)
Tome 1 : L'Ascendant de Platon ; tome 2 : Hegel et Marx
The Open Society and Its Enemies
Sortie : 1979 (France). Essai, Philosophie
livre de Karl Popper
Mellow-Yellow l'a mis en envie.
Annotation :
Philosophie politique
Premier Amour (1860)
Pervaya lyubov
Sortie : 1860 (Russie). Nouvelle
livre de Ivan Tourguéniev
Mellow-Yellow a mis 7/10.
Annotation :
Lire plus d'auteurs russes.
Vente à la criée du lot 49 (1966)
The Crying of Lot 49
Sortie : 1976 (France). Roman
livre de Thomas Pynchon
Mellow-Yellow a mis 8/10.
Annotation :
Lire du Pynchon. J'ai pas été déçu, depuis le temps qu'on m'en parlait.
Premier amour (1945)
Sortie : 1945 (France). Récit
livre de Samuel Beckett
Mellow-Yellow a mis 6/10.
Annotation :
Je ne voulais pas rester sur une mauvaise impression avec Beckett, et j'ai trouvé celui-ci donc j'ai re-testé.
Bien plus intéressant que Molloy, plus accessible et riche à mon sens. Je suis néanmoins sceptique sur le caractère "satirique" de Beckett, vu que je suis désormais certain de son caractère psychotique. Pas étonnant que les idées de Beckett ne me touchaient pas, vu que nous ne sommes pas vraiment dans la même structure.
Wilt 1 (1976)
Comment se sortir d'une poupée gonflable et de beaucoup d'autres ennuis encore
Wilt
Sortie : 1982 (France). Roman
livre de Tom Sharpe
Mellow-Yellow a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
De la littérature "humoristique", parce que je lis un peu trop de trucs sérieux quand même.
La Conjuration des imbéciles (1964)
Confederacy of Dunces
Sortie : 1981 (France). Roman
livre de John Kennedy Toole
Mellow-Yellow a mis 5/10.
Annotation :
Depuis le temps qu'on m'en parlait.
Assez déçu par le livre, surtout par son humour. Celui-ci est en très grande partie basé sur deux points : les gens qui s'engueulent, et le décalage de Ignatius à la norme.
Sauf que ces deux types d'humour ne sont pas mon genre, et m'ennuient plus qu'autre chose. C'est bien dommage, car je trouve l'écriture particulièrement fluide et le livre est loin d'être inintéressant.
Au bout d'un moment j'en ai eu plus qu'assez de voir des gens s'engueuler sans que rien ne se passe, que j'ai lâché, à cent pages de la fin... Et après vérification, il semblerait qu'il se passe plus de choses dans ces cent dernières pages que dans tout le reste du livre. Tant pis, je retenterais un jour !