The Road of 2013 (Top Films)

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Sublime! Après "Bullhead" l'année dernière, c'est au tour de ce film de me foutre ma claque belge annuel. Il fait partie de ces films qui joue sur le larmoyant, mais qui contrairement à des merdes comme "La Rafle" ou "La Guerre est déclarée", va jusqu'au bout des choses. Mélangeant ces scènes joyeuses avec ses scènes tristes, le film joue sur ce contraste durant ses 1h50, pour ne laisser aucun échappatoire à ses spectateurs. La BO est magnifique également, et le réalisateur semble bien connaître le "Bluegrass" car il utilise ce mouvement musical, pas comme simple remplissage, mais pour provoquer encore des émotions, avec ce personnage principal leader d'un groupe et sa femme, qui le rejoindra... les moments chantés par les deux sont d'une beauté dans la tension qu'ils provoquent. Les acteurs sont également formidables, nous offrent ce petit côté belge qui manquait, ainsi que quelques délires propres au réalisateur (que ce soit dans l'humour ou ses scènes de sexe). Bref, une réussite.

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Critiqué.

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Un documentaire mené comme une enquête, qui a donc ce côté narrative permettant de passer par toutes les émotions, que ce soit par les retrouvailles ou par le retour sur scène (oups... spoil...). Il permet aussi de nous apprendre quelques anecdotes sur l'industrie du disque à l'époque mais surtout, sur cet artiste vraiment méconnu (et à tort vu son message) qu'est ce Rodriguez. Réussi, émouvant et entraînant.

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Gravity n'est pas un film mais une expérience, et comme toute bonne expérience, il est mieux de ne la vivre qu'une fois, mais dans des conditions idéales, c'est-à-dire sur écran géant, en 3D, avec la qualité de son la plus haute possible pour profiter de l'immersion dans l'espace qu'offre cette nouvelle réussite, surtout sur le plan technique, de Cuaron. J'ai failli être pris de nausée tellement que l'on y est, profitez du spectacle, du grand voyage, allez le voir en salle, parce que sur votre télé ou votre PC, ça le fera moins et vous serez peut-être même pris d'un certain ennui.

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Rah! Enfin une comédie française qui sort du lot, après toutes les daubes que je me suis mangé jusque là (voir ma liste "Le mauvais film français hebdomadaire"). Entre la nouvelle vague et les Zaz, entre l'humour des "De Funès" et des Monty Python: La fille du 14 Juillet a aussi un petit charme désuet, référence à l'époque où l'on faisait des films humoristiques, sans se prendre vraiment la tête, des films qui sentaient aussi bon la drague et l'amour, tout en étant pas forcément con et glissant une petite critique sociale pertinante par l'absurde. Oui, ce film fait du bien, on a même parfois du mal à suivre tout les délires du réal et ça, les films estampillés M6 ou TF1 ne le permettrait plus. Allez le voir!

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"Snowpiercer" ne révolutionne pas la dystopie, non, loin de là, les discours tenus par Tilda Swinton ou Ed Harris sur la lutte des classes et l'obligation de hiérarchiser la société sont typiques de la société. Mais cela n'empêche pas au film d'être original, se déroulant dans un train pendant 2 heures sans aucune baisse de rythme. Cela est surtout du à l'inventivité scénaristique (que l'on doit beaucoup à nos deux frenchies aillant écrit la BD originale) et visuel (merci Bong Joon-Ho) que nous fait traverser chaque wagon, et la plupart des personnages, totalement délirants. Le réal nous livre ici une continuité de sa fable "The Host" sur la nature et la prolonge dans un film d'action très inspiré.

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Le nouveau film de Ron Howard est vraiment bon. Déjà pour avoir réussi à me faire passionner à la course automobile (et Dieu sait que je m'en fous) deux heures durant, et en plus, de ne pas avoir vu le temps passé. Les deux personnages principaux sont tellement intéressants à leur manière que tu t'attaches vraiment aux 2, sans prendre partie, et lorsqu'ils se rencontrent, les bonnes répliques fusent à un point où ça en devient jubilatoire. Le rythme est aussi élevé que celui à laquelle foncent les voitures, et le nombre de courses est juste assez bien dosé pour ne pas s'en lasser, tout en étant vraiment bien filmés et mise en scène. Et n'oublions pas la bande-son qui a fait péter les baffles de la petite salle d'UGC. Après, on peut se demander à quel point tout cela est romancé par rapport à la vie originale des deux conducteurs, et le rythme rend parfois quelques enchaînements de scènes risibles, typique d'Hollywood (Hunt regarde une hôtesse de l'air, la scène d'après, il se la fait dans les toilettes... ou il se marie avec, au choix). En tout cas, Ron a encore de l'énergie à revendre!

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Même si l'on a du mal à suivre au début et un peu plus tard dans le film, déroutés par la structure, peu à peu, les 6 histoires (d'une valeur inégale) s'embriquent l'une à l'autre pour donner un sens globale à l'oeuvre. Lorsque de l'action vient rythmer une scène, ce sont deux autres périodes qui s'agitent en même temps, pareil lorsque l'humour ou l'émotion transparaît. On finit par adhérer à l'énième folie des réalisateurs, et surtout au travail remarquable sur le maquillage, tout comme pour les effets visuels.

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Forcé de reconnaître qu'après "Une séparation" et ce dernier, ce réalisateur est un génie pour rendre intéressant scénaristiquement ce qui pourrait ne pas l'être et a pourtant été vu assez souvent dans l'intrigue. Mais non, plus on avance dans le film qui prend sournoisement son temps, plus on passe des scènes aux tensions palpables, qui frise parfois l'hystérie familiale (et qui me fait donc trépigner dans mon siège) malgré l'ambiance froide de la réalisation... puis ces retournements à chaque séquences en rajoute toujours plus. Tout se relâche sur la fin, on en redemande encore de ce type de drame social, si le ciné français était toujours de ce niveau iranien! (Béréjo mérite sa palme même si le rôle ne semblait pas si compliqué je pense...)

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Vu au FEFFS: La moyenne de SC est étonnante. On sent là une inspiration direct venant de "Black Mirror", même si Charlie Brooker aurait sans aucun doute était plus fin dans sa critique et n'aurait pas transformé cela en un thriller plutôt banal, style "Destination Finale" mélangé à "Saw". Le petit plus, c'était cette application que l'on pouvait télécharger et qui interagissait, avec plus (les vidéos, les statuts Fbook) ou moins (des plans qui viennent de nul part entre autres) d'intérêt. On a là peut-être le début d'une nouvelle firme lucrative, aussi bien pour le film que pour le deuxième écran. Une expérience.

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2ème comédie française réussie de l'année (après "La fille du 14 Juillet"), Dupontel nous prouve qu'il est toujours en pleine forme et à l'aide d'effets gores, de ses personnages un bras caricaturaux et névrosés, de quelques répliques amusantes, de guests et de petites conneries ici et là (les textes durant les informations), il signe un de ses meilleur film. Bien sur, on peut lui reprocher de ne pas apporter grand chose de nouveau mais c'est encore comme ça qu'on l'aime le mieux, surtout que la réalisation n'a pas grand chose de reprochable, si ce n'est que le rythme semble faire du yoyo. Ça fait du bien!

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Nichols réussit l'exploit de me faire aimer un film de la même façon que l'année dernière. Il prend vraiment son temps pour raconter son film, ce qui fait qu'on peut s'ennuyer sur certaines longueurs, pourtant utiles pour la construction de la narration, où la dernière scène, qui pourrait paraître banale dans n'importe quel autre gros film américain, n'a jamais été puissante. Quel beau racontârd ce Nichols! Et ce casting si réussi! Et le reste! Un réal à suivre de près!

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Gondry arrive magnifiquement à faire ressortir à l'image ce que tout les lecteurs de Vian auraient rêvés, même si parfois, il exagère un peu dans la surenchère (la scène du début de mariage par exemple, m'a donné un peu envie de gerber). Chaque séquence est une démonstration de son imaginaire visuel mais si l'on peut bien reprocher quelque chose, c'est de laisser ainsi le profil psychologique des personnages de côté ce qui fait que l'émotion provoqué par le livre ne transparaît ici pas, ne fonctionne plus.

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Il fait toujours du bien de remarquer qu'un grand réalisateur ne s'est pas perdu dans les chiffres et le succès que font ses films en nous proposant un très grand et intelligent film anti-capitaliste, en traitant du problème écologique que pose le gaz de schiste. Les personnages principaux servant une entreprise malhonnête, il devient difficile au spectateur de prendre parti, surtout que les arguments sont bons des deux côtés, et c'est dans cette narration que le film est bon, philosophant parfois sur notre façon de vivre, surtout quand les retournements finissent par servir la critique de Gus Van Sant qui surplombe les messages plus bidons des autres productions engagés de notre époque.

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Des excès gores qui mettent mal à l'aise le spectateur du début à la fin, créant une ambiance macabre et froide sur chaque plan, tout de blanc, de sang et de chair, dans la continuité de ce que faisait son papa. La critique des starifications et scarifications cannibalismes part dans le poussif et l'univers dystopique marche plutôt moyen mais c'est justement dans ce qu'il a de répulsif que le film est bon. L'acteur principal et son rôle en sont la métaphore, crade à l'intérieur comme à l'extérieur, recherchant un idéal de beauté pendant qu'eux s'enlaidissent. Tout en en faisant trop, Brandon réussit son premier film.

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L'excellent jeu british de Martin Freeman, le même pour Benedit Cumberbatch pour le rôle du dragon, peu de temps morts, des scènes d'actions bien dosés, drôles voir même bad-ass, des effets spéciaux et des couleurs splendides (quand on ne sent pas le fond vert), parti pris plus épique (contrairement au conte de fée beauf du premier), un univers et des décors plus denses... tout ces éléments ont fait que j'ai apprécié ce deuxième volet malgré le fait que je ne sois pas fan d'héroïc fantasy et quelques défauts comme la redondance et le côté ridicule de certains passages (faut arrêter de mettre le thème de l'anneau à chaque fois qu'on le voit, on a compris!)

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On sent quand même dans ce film la difficulté qu'il y'a du avoir niveau budget, tout ce numérique pour les effets spéciaux. Mais l'univers est vraiment original, ça commençait à se faire rare dans les derniers films de science fiction que j'ai pu voir, l'histoire est belle même si le scénar' se perd vers 3/4 du film, les acteurs font plaisir à voir et si on se laisse emporter, le tout est vraiment beau, même pour certaines idées visuelles. J'ai envie de dire: "Dommage mais magnifique".

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Ambiance étrange qui sort de ce film. D'un côté, nous avons un humour assez enfantilisant provoqué par des personnages rigolos mais inquiétants à la fois, mais aussi des moments vraiment morbides, en tout cas, d'un point de vue de l'enfant, entre la maladie de la mère, la mort du père et sans oublier les esprits, monstres difformes de la forêt, pas vraiment attachants niveau graphique et dessin. On ne sait pas alors à qui ce film s'adresse mais ça reste pour autant un bel anime fantastique, émouvant et envoutant.

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Un bon thriller, entre Seven et Big Bad Wolves, même si l'on atteindra jamais le niveau d'un Fincher, surtout au niveau du rythme où les 2 "enquêteurs" avancent très lentement, n'aillant pratiquemment qu'une piste chacun et la maltraitant un long moment. Le casting est réussi, l'ambiance aussi et on passe un moment aussi fort qu'éprouvant durant ces 2h30. Puis vint la fameuse question, qu'aurions nous fait à sa place, faut-il se faire justice tout seul?

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"Frances Ha" est un portrait original, enthousiasmant et réussi d'un personnage qui l'est tout autant. Les artistes peuvent s'y reconnaître facilement; cette errance de Frances, cette incapacité à prendre les bonnes décisions, même en temps, ce grand coeur et cette naïveté qui vont pouvoir la faire passer outre la mélancolie et les peines qu'elle encourera sur son parcours. Sa réussite finale nous fera couler sans doute plus de larmes que si elle avait échouée. Par contre, de la même manière que pour "O Boy", je me demande quel est l'intérêt de filmer en noir et blanc. Facilité, un p'tit peu comme cette référence un peu poussive à Carax. Mais contrairement à "O Boy", le personnage est si bien décrit qu'il en devient attâchant de bout en bout, et applaudissements à l'actrice/danseuse qui j'espère, aura des beaux jours devant elle.

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Petite surprise d'un réal dont je n'attendais rien. Comme d'habitude dans ses film, la narration, c'est-à-dire, la façon de raconter, joue beaucoup sur la qualité du film. Même si des fois il semble trop en faire, beaucoup d'idées sont bonnes (bien qu'existant déjà ailleurs pour la plupart, comme le cortex de la soeur dans Dexter le dessin animé) et donne du rythme à une histoire un peu faible sur ses débuts, mais qui au final, passe par tous les émotions; du rire aux pleurs; et par pas mal de genre, du western au road trip en passant par la satire du milieu télévisuel et de la construction des célébrités. Non, vraiment, rien à redire.

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Beau film social, un des meilleur de 2013 après "Le Passé" qui était surtout intéressant pour ses scènes de confrontations. Une mise en scène remplie de légers mouvements de caméras et de silences, efficace tout du long, surtout lorsque Keita doit vivre avec sa nouvelle famille mais n'arrive pas à tisser des liens avec Ryota: ce personnage de père capitaliste, obnubilé par les règles et son travail plutôt que par son gosse, est sans doute le plus intéressant car il permet de jouer sur le contraste avec l'autre famille, plus simplette mais aimante. Ryota apprendra grâce à cette aventure ce que veut dire à nouveau "être papa".
Le film a beau se passer au Japon, il aborde donc des thèmes universelles et un sujet qui pourrait très bien arriver en France (peut-être pas totalement de la même manière) et qui permet alors de nous interroger sur le comportement que nous aurions nous-même abordé. La narration joue aussi sur les images et les détails (la photo, la fleur, la paille, le piano) ce qui permet d'avoir un scénario précis, intelligent et fluide, se concentrant sur le principal, sans en faire trop, avec des bonnes répliques juste là où il faut. Les acteurs tout comme les enfants sont bons, sans jouer la carte de l'émotionnel pourtant. Tout cela fait que le film est réussi.

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Troisième film avec Macaigne de l'année, toujours aussi drôle, sympa voir même émouvant sur la fin: vraiment la révélation acteur français de l'année. La narration est vraiment originale (regards caméras, interviews, petites scénettes, anim') pour un film qui n'est en fait rien d'autre qu'une histoire d'amour dans le fond, avec la dispute et la réconciliation avant la fin du film. Même si les voix off peut sur la durée s'avérer assez lourde, ça fonctionne ici plutôt bien. Et j'aime ces films cultivés qui te font découvrir d'autres artistes, qui en parlent même que ce soit Munch, Appatow ou Delpech. Pas qu'une comédie, une vision alternative et pourtant plus réel d'une love-story, encore plus vrai et touchant qu'un Klapisch.

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Je me suis fait avoir! Le synopsis n'est qu'une histoire de rencontre amoureuse Hollywoodienne et tout ce qui va avec, dont le Happy-End. Mais voilà; les deux personnages principaux ont une certaine folie (un de mes thèmes de prédilection) et le film se questionne alors sur la part de folie de chacun (De Niro, toujours aussi grand, avec son mouchoir ou l'autre couple au bébé qui restent ensemble sans se parler) tout ça pour se rendre compte que face à l'amour tout le monde est pareil. C'est beau, non? En tout cas, moi je dis Oui.

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"The World's End" impressionne par son nombre de références (une bonne partie de la production SF des années 50-60 de "The Thing" à "Le jour où la terre s'arrêta" en passant par "Le village des damnés) ses nombreux clins d'oeils (aux autres films de la "Cornetto Trilogy" par exemple) et son nombre de blagues et jeu de mots à la minute (souvent vaseux, sûrement dû à une VF inférieure), ce qui n'évitent pas certains longueurs, surtout sur le début. Le film devient réellement intéressant et rythmé lorsque la partie science-fiction commence, le réal profitant du savoir faire acquis sur "Scott Pilgrim" pour les chorés et nous entraînant assez loin dans les délires visuels, tombant parfois trop dans le grand n'importe quoi... mais on s'y laisse souvent tomber avec plaisir.

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Un de mes thèmes favoris, la mémoire est ici mise à mal dans le film, car trop rythmé, le film finit par jouer de notre propre mémoire, et il sera difficile de mettre toutes les pièces du puzzles en place à la fin du film. Réalisation étriquée, rythme mouvementé, on ne s'ennuit pas et on perd la tête aussi... je commence vraiment à apprécier ce réalisateur!

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Des filles qui avaient à l'époque des revendications et des idées bien plus concrètes que les mouvements constitués de prostituées (Pussy Riot/Femen) d'aujourd'hui. Bien sûr, dès que ça tape même qu'un peu sur le capital, je jouis, donc... Un film sur les relations ambigues d'un gang de fille qui veulent vivre leur rêve au-delà de cette société pourrie par les hommes. Prenant tout au long de ces 2h, personnages attachants par leurs personnalité très bien écrites, je ne sais pas si l'adaptation est fidèle, mais en tant que film, il est à voir autant pour son côté réflexif touche à tout que pour son scénario maîtrisé.

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Un film contre l'alcoolisme qui marche beaucoup plus que la plupart des spots actuels, comme quoi, il faut prendre son temps pour faire passer un message. Une narration qui s'enchaîne bien, enchaînant les séquences à différents degrés d'intensité, la plus belle étant celle de l'avion, un casting convaincant qui fait juste ce qu'il faut, tout ça donne un film dramatique qui fait son boulot et on en demande pas plus.

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Bon documentaire pour mélomanes pour des personnes qui comme il est dit, n'ont pas la reconnaissance qu'ils méritent alors qu'ils valent parfois même mieux que le chanteur qu'ils accompagnent. En plus d'en apprendre plus sur le "métier/art" de choriste, de l'évolution et de ceux qui en font le mouvement, la musique est omniprésente et on se surprend à bouger, voir même, être émue sur des passages chantés, magnifiquement, tout en prenant mentalement des notes sur des futures écoutes musicales possibles.

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Déjà, deux points pour l'originalité du sujet, car étonnamment, beaucoup ne savent ce que sont les pirates de mer de nos jours, aillant en tête le visage de Sparrow. Un 3ème et 4ème pour la façon dont s'est traité, évitant de prendre trop réellement parti; même si l'on sur-vante les forces de la NAVY, ça se rattrape plus ou moins et on se prend de pitié pour les terroristes à la fin. Un 5ème pour le casting, on retrouve un Hanks moins perdu que sur "Cloud Atlas", puis les acteurs noirs... méritent un 6ème point surtout pour l'écriture de ces personnages. Et un 7ème pour le snon temps-morts du film, prolongeant le suspens tout les 5 minutes pendant la 2ème heure par pas mal d'astuce scénaristique. J'aurais pu mettre 8 mais la BO, like-Zimmer, m'a énervé.