Tom Hardy, ce héros.

Annotation :

LE film qui m’a vraiment montré à quel point Tom Hardy est un grand.

La tête rentrée dans ses épaules, il traine sa musculeuse carcasse et son douloureux passé en assenant des regards noirs à faire baisser les yeux de quiconque croise son chemin. Une véritable bête humaine remplie de rage. Et à côté de ça, il se révèle être un tendre agneau avec les femmes en général, que ce soit sa mère, la femme d’un frère d’arme ou une serveuse lui apportant son café.

Oui, le Warrior du titre, c’est définitivement lui.

Annotation :

Sa performance la plus connue. Quoi que tout le monde ne sait pas que Tom se cache sous le masque. Une présence très intimidante et puissante (la modification de la voix par le masque, les chaussures compensées et les 14 kilos pris pour le rôle aidant) et une performance passant presque uniquement par son regard. Impressionnant et mémorable.

Oui, la petite larmichette de fin est moins impressionnante.

Annotation :

Pour se préparer au rôle, l’acteur est allé à la rencontre du détenu le plus violent/célèbre/dangereux d’Angleterre. Il s’est imprégné de sa diction, de sa gestuelle et s’est approprié son corps avec un exercice de transformation saisissant. Les amis et la famille du prisonnier ont d’ailleurs déclaré qu’Hardy ne jouait pas Bronson mais qu’il était Bronson. L’affiche le clame d’ailleurs fièrement. Pour incarner cette véritable bête humaine, l’acteur anglais a subit un entraînement 2 500 pompes quotidiennes pendant 5 semaines pour gagner une vingtaine de kilos et changer considérablement son apparence. Mais au-delà de la transformation physique et du mimétisme, il y a la prestation : théâtrale, schizophrénique, délirante, imprévisible, hypnotique. Tom Hardy crève l’écran et laisse exploser son talent à travers une performance monumentale.

Oui, je m’auto-cite en repompant ma critique.

Annotation :

Cette série trop méconnue (40 notes sur Senscritique les mecs, wake up !) s’avale en 3h et permet à Tom Hardy de nous offrir une bonne prestation à travers le personnage de Freddie, un gangster drogué, instable et misogyne (entre autres qualités). Son personnage lorgne sur celui de Bronson: Freddie sort de prison, il s'avère imprévisible, cruel et violent. Bien que moins théâtrale, il est bien barré dans son genre. À voir impérativement pour tous les fans du bonhomme.

Oui, c’est The Take (http://www.senscritique.com/serie/The_Take/406237 ) et non The Take.
S’agissant d’une série et non d’un film, j’ai dû ruser. Et je tenais à mettre la belle moustache de John en valeur.

Annotation :

Une performance qui rappelle celle de Ryan Reynolds dans Buried avec son unité de lieu et son déroulement en temps réel. Hardy a vraiment la carrure pour porter un film sur ses épaules en étant présent dans 90% des plans sans pour autant lasser le spectateur.

Oui, le décor tient dans un mouchoir de poche et c'est justement la première fois que je me souviens de voir un personnage se moucher si souvent dans un film.

Annotation :

Bien qu’on ne puisse pas dire qu’il s’agit d’une performance à proprement parler, ce rôle a le mérite de faire sortir l’acteur de ses registres habituels. Les incursions de Tom Hardy dans la comédie sont malheureusement trop rares alors qu’il est totalement à l’aise dans le domaine. Grâce à Target, Tom Hardy est devenu le premier acteur à m’avoir fait pleurer de rire (scène du paintball et des commentaires des tableaux) mais aussi de tristesse (avec Warrior).

Oui, je me livre.

Annotation :

Une prestation dans la veine de celle de Warrior avec une carrure massive (il se préparait pour le rôle de Bane pendant le tournage) mais un côté plus bourru et bestial. Une sorte de gros nounours qui s’exprime par des grognements. Le genre de nounours qu’il ne faut pas énerver. Même s’il a un chapeau.

Oui, grâce à ma comparaison, Tom Hardy devient Yogi l’ours.

Annotation :

Une performance plutôt légère et dans la retenue, ce qui explique que je ne l’avais pas spécialement remarqué à la première vision du film. Il s’intègre parfaitement à ce casting tout en classe et en beauté. Il nous donne même, à travers la scène d’action se déroulant dans la dernière strate des rêves, un aperçu de ce que donnera Sam Fisher à l’écran.

Oui, seule la sobriété de sa performance fait que je ne l’avais pas remarqué la première fois. Et non le fait que je sois incapable de reconnaitre un acteur talentueux quand j’en vois un.

Annotation :

À venir.

Reprendre le rôle d’une véritable icône du cinéma, éternellement associée à la belle gueule de Mel Gibson ne va pas être chose aisée. Mais je pense qu’Hardy a le talent nécessaire pour moderniser ce personnage et proposer une composition au moins toute aussi savoureuse.