Top 100 poésies
Le classement vaut pour les recueils.
J'ajoute des extraits, au compte-goutte, pour accompagner.
100 livres
créee il y a plus de 5 ans · modifiée il y a plus de 5 ansLa Terre vaine (1922)
et autres poèmes
The Waste Land
Sortie : mars 2006 (France). Poésie
livre de T.S. Eliot
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Annotation :
Quelles sont les racines qui se cramponnent, quelles branches croissent
Parmi ces déchets de pierre ? Fils de l’Homme,
Tu ne peux dire, ni deviner, car tu ne connais
Qu’un tas d’images brisées où frappe le soleil,
Et l’arbre mort n’offre pas d’abri, le grillon aucun répit,
Et la pierre sèche aucun écho d’eau. Seulement
Là est de l’ombre, sous ce rocher rouge
(Viens à l’ombre de ce rocher rouge),
Et je montrerai une chose différente de
Ton ombre marchant le matin derrière toi
Ou de ton ombre montant le soir à ta rencontre ;
Je te montrerai la peur dans une poignée de poussière.
(I, 2)
Résidence sur la terre (1935)
Residencia en la Tierra
Sortie : 1969 (France). Poésie
livre de Pablo Neruda
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Baltiques
Baltiques. Œuvres complètes 1954-2004
Sortie : juillet 1985 (France). Poésie
livre de Tomas Tranströmer
Clément Nosferalis a mis 10/10 et a écrit une critique.
Annotation :
FACE À FACE
En février, la vie était à l’arrêt.
Les oiseaux volaient à contrecœur et l’âme
raclait le paysage comme un bateau
se frotte au ponton où on l’a amarré.
Les arbres avaient tourné le dos de ce côté.
L’épaisseur de la neige se mesurait aux herbes mortes.
Les traces de pas vieillissaient sur les congères.
Et sous une bâche, le verbe s’étiolait.
Un jour, quelque chose s’approcha de la fenêtre.
Le travail s’arrêta, je levai le regard.
Les couleurs irradiaient. Tout se retournait.
Nous bondîmes l’un vers l’autre, le sol et moi.
Sable mouvant (1966)
Sortie : 1966 (France). Poésie
livre de Pierre Reverdy
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Annotation :
SABLE MOUVANT
Cheval perdu dans l'air
Après la cavalcade
Mirages du désert
Oasis ou cascade
Je suis sorti du port
Par un étroit passage
Et je rentre a la mort
Démuni de bagage
D'un regard clair et sec
J'observe la dislocation de la parade
La débâcle
La débandade
des troupeaux fauves dans les bois
Je m'étais engagé beaucoup trop loin déjà
Dans les méandres de ce sinistre labyrinthe
Plein de broussailles et d'épines
D'arêtes de poissons
De débris de cantines
D'écailles de chansons
De fabuleux décombres
Et plus que tout
Au delà des cloisons
Après le tremblement de terre
Pour pouvoir espérer retirer mon épingle du jeu
Ce n'était pas un jeu
(...)
Alors
Je prie le ciel
Que nul ne me regarde
Si ce n’est au travers d’un verre d’illusion
Retenant seulement
Sur l’écran glacé d’un horizon qui boude
Ce fin profil de fil de fer amer
Si délicatement délavé
Par l’eau qui coule
Les larmes de rosée
Les gouttes de soleil
Les embruns de la mer
Sonnets et stances de la mort (1588)
Essai de quelques poèmes chrétiens
Sortie : 1588 (France). Poésie
livre de Jean de Sponde
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Annotation :
XII
Tout s'enfle contre moy, tout m'assaut, tout me tente,
Et le Monde, et la Chair, et l'Ange révolté,
Dont l'onde, dont l'effort, dont le charme inventé
Et m'abisme, Seigneur, et m'esbranle, et m'enchante.
Quelle nef, quel appuy, quelle oreille dormante,
Sans péril, sans tomber, et sans estre enchanté,
Me donras-tu? Ton Temple où vit ta Saincteté,
Ton invincible main, et ta voix si constante ?
Et quoy ? Mon Dieu, je sens combattre maintesfois
Encor avec ton Temple, et ta main, et ta voix,
Cest Ange revolté, ceste Chair, et ce Monde.
Mais ton Temple pourtant, ta main, ta voix sera
La nef, l'appuy, l'oreille, où ce charme perdra,
Où mourra cest effort, où se rompra ceste onde.
Poésies complètes (1895)
Sortie : 1895 (France). Poésie
livre de Arthur Rimbaud
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Annotation :
BARBARE
Bien après les jours et les saisons, et les êtres et les pays,
Le pavillon en viande saignante sur la soie des mers et des fleurs arctiques ; (elles n'existent pas.)
Remis des vieilles fanfares d'héroïsme - qui nous attaquent encore le cœur et la tête, - loin des anciens assassins -
Oh ! le pavillon en viande saignante sur la soie des mers et des fleurs arctiques ; (elles n'existent pas.)
Douceurs !
Les brasiers, pleuvant aux rafales de givre, - Douceurs ! - les feux à la pluie du vent de diamants jetée par le cœur terrestre éternellement carbonisé pour nous. - O monde ! -
(Loin de vieilles retraites et des vieilles flammes qu'on entend, qu'on sent,)
Les brasiers et les écumes. La musique, virement des gouffres et chocs des glaçons aux astres.
O douceurs, ô monde, ô musique ! Et là, les formes, les sueurs, les chevelures et les yeux, flottant. Et les larmes blanches, bouillantes, - ô douceurs ! - et la voix féminine arrivée au fond des volcans et des grottes arctiques...
Le pavillon...
Paterson (1958)
Sortie : 1958 (France). Poésie
livre de William Carlos Williams
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Elégies du Nord / Les Secrets du Métier
Sortie : 5 mars 2015 (France). Poésie
livre de Anna Akhmatova
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Les Elégies de Duino (1923)
suivi de Les Sonnets à Orphée
Sortie : 2006 (France). Poésie
livre de Rainer Maria Rilke
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Annotation :
SONNETS A ORPHÉE, V
N'érigez aucun monument. Laissez la rose
simplement chaque année éclore en sa faveur.
Car c'est cela, Orphée. Et sa métamorphose
en ci et ça. Ne nous donnons pas cette peine
de chercher d'autres noms. C'est qu'une fois pour toutes,
quand cela chante, c'est Orphée. Il va et vient.
N’est-ce donc pas déjà beaucoup, parfois, qu’il puisse
aux roses dans leur vase un jour ou deux survivre ?
Ô qu’il lui faut partir, puissiez-vous le comprendre !
Et partir serait-il pour lui-même une angoisse.
Être ici, sa parole en prend mesure encore
qu’il est déjà là-bas, où vous ne pouvez suivre.
Aux grilles de la lyre il n’a pas les mains liées.
Et c’est ainsi qu’il obéit, en passant outre.
Collines et autres poèmes (1962)
Sortie : 1 mai 1966 (France). Poésie
livre de Joseph Brodsky
Clément Nosferalis a mis 10/10.
La terre nous est étroite
et autres poèmes
Poésie
livre de Mahmoud Darwich
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Annotation :
LES HUMEURS D'ANATH
La poésie est notre échelle à une lune qu’Anath suspend sur son jardin
Miroir pour des amants sans espoir
Et elle repart dans les landes de son âme
Deux femmes jamais réconciliées
L’une ramène l’eau à la source
L’autre guide le feu dans les forêts
Quant aux chevaux, qu’ils dansent longtemps sur deux précipices
Ni mort là-bas, ni vie
Et mon poème est l’écume du souffle
Le cri de la bête dans sa montée vers les cimes, et
Sa chute nue. Anath !
Je vous désire toutes les deux. Amour et guerre
Emporte-moi vers la géhenne. Anath, je t’aime
Et Anath se tue en elle-même
Pour elle-même
Et elle recrée la distance
Que passent les créatures devant son image lointaine
En Mésopotamie et en Syrie. Et les points cardinaux obéissent
Au sceptre d’azur et à l’anneau de la vierge
Ne t’attarde pas dans le monde inférieur
Reviens
A la nature et aux caractères, Anath !
Les eaux du puits ont tari après toi. Les vallons sont arides
Les fleuves sont à sec depuis ta mort
Les larmes se sont évaporées de la jarre de terre, et
L’air s’est brisé de sécheresse, tel un morceau de bois
Nous nous sommes brisés comme la clôture sur ton absence
Nos désirs se sont épuisés et la pierre s’est calcifiée
Rien ne vit après ton trépas. Et la vie s’éteint
Comme les propos de deux voyageurs en route vers l’enfer. Ô Anath
Romps ton séjour dans le monde inférieur
D’autres déesses pourraient descendre sur nous en ton absence
Et nous pourrions nous conformer au mirage
Les pâtres sournois pourraient trouver une déesse près de la fumée
Et les prêtresses, avoir foi en elle
Reviens donc, que revienne la terre de la vérité et de la métonymie
La terre canaanéenne du commencement
La terre de tes seins et de tes cuisses en libre pâture
Reviens, que Jéricho retrouve les miracles à l’entrée du temple abandonné
Ni mort là-bas, ni vie
Cohue du jugement dernier. Pas de lendemain
Pas de passé qui vient, faisant ses adieux
Pas de souvenirs échappés de Babylone, survolant notre palmier, et pas
De rêve qui soit notre compagnon de veille pour que nous habitions une étoile
Elle est le bouton de ta robe, Anath
Et Anath se crée d’elle-même
Pour elle-même
Et s’envole derrière les vaisseaux des Grecs sous un autre nom
Deux femmes jamais réconciliées
Quant aux chevaux qu’ils dansent longtemps sur deux précipices
Ni mort là-bas, ni vie
Et je ne vis pas là-bas, ni ne meurs
Ni Anath
Ni Anath
Renverse du souffle (1967)
Atemwende
Sortie : octobre 2006 (France). Poésie
livre de Paul Celan
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Trilogie (1945)
Trilogy
Sortie : 2011 (France). Poésie
livre de Hilda Doolittle
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Les Fleurs du mal (1857)
Sortie : 25 juin 1857. Poésie
livre de Charles Baudelaire
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Annotation :
LE VOYAGE
VII
Amer savoir, celui qu’on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd’hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui !
Faut-il partir ? rester ? Si tu peux rester, reste ;
Pars, s’il le faut. L’un court, et l’autre se tapit
Pour tromper l’ennemi vigilant et funeste,
Le Temps ! Il est, hélas ! des coureurs sans répit,
Comme le Juif errant et comme les apôtres,
À qui rien ne suffit, ni wagon ni vaisseau,
Pour fuir ce rétiaire infâme : il en est d’autres
Qui savent le tuer sans quitter leur berceau.
Lorsque enfin il mettra le pied sur notre échine,
Nous pourrons espérer et crier : En avant !
De même qu’autrefois nous partions pour la Chine,
Les yeux fixés au large et les cheveux au vent,
Nous nous embarquerons sur la mer des Ténèbres
Avec le cœur joyeux d’un jeune passager.
Entendez-vous ces voix, charmantes et funèbres,
Qui chantent : « Par ici ! vous qui voulez manger
Le Lotus parfumé ! c’est ici qu’on vendange
Les fruits miraculeux dont votre cœur a faim ;
Venez vous enivrer de la douceur étrange
De cette après-midi qui n’a jamais de fin ! »
À l’accent familier nous devinons le spectre ;
Nos Pylades là-bas tendent leurs bras vers nous."
« Pour rafraîchir ton cœur nage vers ton Électre ! »
Dit celle dont jadis nous baisions les genoux.
VIII
Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l’ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l’encre,
Nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons !
Verse-nous ton poison pour qu’il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ?
Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau !
Champs de Castille
précédé de Solitudes, Galeries et autres poèmes, et suivi de Poésies de la guerre
Poésie
livre de Antonio Machado
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Fureur et Mystère (1948)
Sortie : 1948 (France). Poésie
livre de René Char
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Annotation :
Feuillets d'Hypnos
1
Autant que ce peut, enseigne à devenir efficace, pour le but à atteindre mais pas au-delà. Au-delà est fumée. Où il y a fumée il y a changement.
3
Conduire le réel jusqu'à l'action comme une fleur glissée dans la bouche acide des petits enfants. Connaissance ineffable du diamant désespéré (la vie).
23
Présent crénelé...
31
J'écris brièvement. Je ne puis guère m'absenter longtemps. S'étaler conduirait à l'obsession. L'adoration des bergers n'est plus utile à la planète.
46
L'acte est vierge, même répété.
54
Etoiles du mois de mai...
Chaque fois que je lève les yeux vers le ciel, la nausée écroule ma mâchoire. Je n'entends plus, montant de la fraîcheur de mes souterrains le gémir du plaisir, murmure de la femme entrouverte. Une cendre de cactus préhistorique fait voler mon désert en éclat ! Je ne suis plus capable de mourir...
Cyclone, cyclone, cyclone ...
62
Notre héritage n'est précédé d'aucun testament.
130
J'ai confectionné avec les déchets de montagnes des hommes qui embaumeront quelque temps les glaciers.
Amers (1957)
Sortie : 1957 (France). Poésie
livre de Saint-John Perse
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Annotation :
ÉTROITS SONT LES VAISSEAUX
" ... Mes dents sont pures sous ta langue. Tu pèses sur mon cœur et gouvernes mes membres. Maître du lit, ô mon amour, comme le Maître du navire. Douce la barre à la pression du Maître, douce la vague en sa puissance. Et c'est une autre, en moi, qui geint avec le gréement... Une même vague par le monde, une même vague jusqu'à nous, au très lointain du monde et de son âge... Et tant de houle, et de partout, qui monte et fraye jusqu'en nous...
" Ah! ne me soyez pas un maître dur par le silence et par l'absence : pilote très habile, trop soucieux amant Ayez, ayez de moi plus que don de vous-même. Aimant, n'aimerez-vous aussi d'être l'aimé ?... J'ai crainte, et l'inquiétude habite sous mon sein. Parfois, le cœur de l'homme au loin s'égare, et sous l'arc de son oeil il y a, comme aux grandes arches solitaires, ce très grand pan de Mer debout aux portes du Désert...
" Ô toi hanté, comme la mer, de choses lointaines et majeures, j'ai vu tes sourcils joints tendre plus loin que femme. La nuit où tu navigues n'aura-t-elle point son île, son rivage ? Qui donc en toi toujours s'aliène et se renie ? - Mais non, tu as souri, c'est toi, tu viens à mon visage, avec toute cette grande clarté d'ombrage comme d'un grand destin en marche sur les eaux (ô mer soudain frappée d'éclat entre ses grandes emblavures de limon jaune et vert!). Et moi, couchée sur mon flanc droit, j'entends battre ton sang nomade contre ma gorge de femme nue.
" Tu es là, mon amour, et je n'ai lieu qu'en toi. J'élèverai vers toi la source de mon être, et t'ouvrirai ma nuit de femme, plus claire que ta nuit d'homme; et la grandeur en moi d'aimer t'enseignera peut-être la grâce d'être aimé. Licence alors aux jeux du corps! Offrande, offrande, et faveur d'être! La nuit t'ouvre une femme : son corps, ses havres, son rivage; et sa nuit antérieure où gît toute mémoire. L'amour en fasse son repaire!
" ... Etroite ma tête entre tes mains, étroit mon front cerclé de fer. Et mon visage à consommer comme fruit d'outre-mer : la mangue ovale et jaune, rose feu, que les coureurs d'Asie sur les dalles d'empire déposent un soir, avant minuit, au pied du Trône taciturne... Ta langue est dans ma bouche comme sauvagerie de mer, le goût de cuivre est dans ma bouche. Et notre nourriture dans la nuit n'est point nourriture de ténèbres, ni notre breuvage, dans la nuit, n'est boisson de citerne.
(...)
Le Cycle du cheval
suivi de Accords
Sortie : 1998 (France).
livre de António Ramos Rosa
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Les Chimères (1854)
Sortie : 1854 (France). Poésie
livre de Gérard de Nerval
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Commune présence
Sortie : 1 mars 2000 (France). Poésie
livre de René Char
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Les Elégies (1990)
Sortie : 1990 (France). Poésie
livre de Emmanuel Hocquard
Clément Nosferalis a mis 10/10.
L'Enfer / Inferno (1314)
(traduction Jacqueline Risset)
Sortie : 1314 (France). Poésie
livre de Dante Alighieri
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Cahier d'un retour au pays natal (1939)
Sortie : 1939 (France). Poésie
livre de Aimé Césaire
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Treizième poésie verticale (1994)
Decimotercera poesía vertical
Sortie : 2005 (France). Poésie
livre de Roberto Juarroz
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Insomnie
et autres poèmes
Sortie : 27 mai 2011 (France). Poésie
livre de Marina Tsvétaïeva
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Complaintes gitanes (1928)
Romancero gitano
Sortie : février 2003 (France). Poésie
livre de Federico García Lorca
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Première Solitude
Sortie : avril 1991 (France).
livre de Luis de Gongora
Clément Nosferalis a mis 10/10.
Les Cavaliers noirs et autres poèmes (1895)
The Black Riders and Other Lines
Sortie : 1993 (France). Poésie
livre de Stephen Crane
Clément Nosferalis a mis 9/10.
Je suis un crabe ponctuel
Anthologie personnelle, 1967-2014
Sortie : 15 avril 2016 (France). Poésie
livre de Jacques Roubaud
Clément Nosferalis a mis 9/10.