Top 10 Albums selon Starbeurk

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Du punk hardcore rapide au hardcore lent et bourbeux....
Guitares, Basses et Batteries mélangeant la simplicité brute des RAMONES avec changements de tempos rapides et suffocants révèlent une musique poisseuse et guitares atones qui va évoluer vers une musique de plus en plus lente et visqueuse ( deuxième face de MY WAR) dont THE MELVINS reprendra la suite. BLACK FLAG à Jamais les premiers!

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Sublime mise en abîme.
Cet album moins évident qu'il n' y parait réussi l'impossible: l'équilibre parfait entre des brûlots punk rock et des chansons aux mélodies peu communes. Le risque était immense, les NIRVANA accomplissent l'exploit de sortir un disque homogène avec des chansons aux antipodes l'une de l'autre ( ex dumb et scentless apprentice). IN UTERO est à l'image de COBAIN : coupé en deux. L'essence lubrifiant chaque chanson s'embrase au cri primale de COBAIN..Cela personnifie magnifiquement l'urgence garage punk et l'immédiateté, encore aujourd'hui l'ensemble des chansons d'IN UTERO nous surprend! A titre de comparaison , il y a IN BLOOM dans NEVERMIND ou NEGATIVE CREEP dans BLEACH et les chansons de ces albums s'inscrivent dans une suite logique, pas dans IN UTERO, où les chansons partent dans tous les sens.
IN UTERO demeure brûlant , vieilli bien et représente l'album majeur des NIRVANA. Pourquoi? Parce que c'est leur album punk! C'est une bombe à retardement au style assumée quoi qu'un brin forcé... Ce sont les braises incandescentes du punk rock .C'est leur album que j'écoute le plus avec INCESTICIDE...

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Mécanique de précision d'une grosse cylindré.
Ramones fait l'effet d'une mécanique de précision d'une grosse cylindré Blitzkrieg bop manie le verbe (parlez d'un titre!) et la formule gagnante des Ramones Rythmique en avant, batterie et basse en phase rapide et caoutchouteux, voix sans concession : on va droit dans le mur! Que dire de Beat On The Brat ? Si ce n'est que c'est un titre génial parce-qu'il réactualise en 1976 les style des Beatles ? Tempo rapide d'une rythmique qui nous roule dessus, Les Ramones ont digéré toute la pop musique des 60's pour l'accélérer et la rendre plus agressive.Judy is a Punk annonce un an à l'avance la révolution punk qui déboule outre atlantique, Visionnaire les Ramones! Et pour cause ( ou à cause!) Finalement, N'est -Pas les Stooges et eux qui ont allumé les premières mèches de la rebellion aux US? En plus de la musique, leur look est franchement cool ( malheureusement l'industrie du textile saura s'en rappeler en épuisant le filon du tee shirt Ramones jusqu'à plus soif) et accessible contrairement aux autres. Jean déchiré annonçant le look grunge 15 ans à l'avance, perfecto, lunettes noires et baskets converse, c'est le look ultime sauvage du DO IT YOURSELF. Ces 14 morceaux forment une bombe à retardement, marqueurs d'une jeunesse révoltée qui a la finesse de ne pas rejeter l'héritage de leurs ainés (à la différence des punks un an plus tard au Royaume-Unis) mais au contraire, de le décupler pour aller droit dans le mur et montrer ainsi la voie aux générations futures.

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Fais passer le joint( Clin d'oeil à RIP THIS JOINT DES ROLLING STONES!)
A jamais le premier! C'est l'album de la première fois, celui qui défriche des sons boisés , chauds, neufs et modernes avec des textes qui évoquent autres choses que les petites amies et les soirées clichés. L'album de l'herbe (quand celui de Revolver est celui de l'acide) initié par leur rencontre avec Bob Dylan. Et puis les Beatles sont vraiment cools sur cette pochette (blouson en daims, mocassin stylé, loin du cliché gendre idéal ) Comme les cheveux commencent à pousser et avec eux le psychédélisme ,ces chansons demeurent elles, intemporelles:
DAY TRIPPER, WE CAN WORK IT OUT, DRIVE MY CAR, NOWHERE MAN, THINK FOR YOURSELF, IN MY LIFE... Les mélodies rock n'roll sans l'artifice des albums suivants, font de cette album unique dans la discographie des Beatles qui est de toute façon un groupe unique!
Cet album est frais , direct et mélodique sans se défaire du style Rock n'roll et il sort en pleine période du Swinging London! Les harmonies de Drive my car, Nowhere Man , Think For Yourself , In My Life ,sans oublier We can Work It Out ( chanson dont je reviendrais plus tard) et Day Tripper, demeurent intemporelles et représentent l'essence même des Beatles. Le duo Lennon Maccartney fourmille d'idées, fonctionne à plein régime gràce d'une part à une maturité "adolescente" acquises après autant d'années de tournée et deux albums par an et d'autre part grâce à leur rencontre avec Bob Dylan (non j'exagère à peine) où la libération de l'esprit ( longtemps après la libération du corps par Elvis) prends tout son sens 2 ans avant l'été de l'amour et 3 avant mai 68 ( pour nous les Français) que ce soit dans les textes, les rythmes mais surtout ce qui fait la patte Beatles : "les MELODIES". La majijuana , l'herbe font le reste mais oui Les Beatles sur cet album frappent directement au coeur mais aussi nos ESPRITS.

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ELVIS au Firmament durant l'été de l'amour en 1967
le spirituel et Gospel How Great Thou Art en 1967 a fait beaucoup de choses pour Elvis, il l'a présenté à Felton Jarvis qui a travaillé avec Presley jusqu'à la fin de la vie d'Elvis (à peine dix ans plus tard, il a prouvé que si ELvis ne voulait pas chanter "Earth Boy", il ne chanterait pas "Earth Boy" et finalement, bien que maintenant nous en soyons conscients, en 1967 les gens n'en étaient certainement pas conscients, Presley n'avait rien perdu de son talent
C'était l'été de l'amour et Presley a donc enregistré un album chérissant le King Of Love.
Deux semaines après que Presley ait rencontré les Beatles, son mécontentement face à sa carrière l'a poussé à prendre les rênes et, ce faisant, il a créé un chef-d'œuvre. Cela a donné en 1967, peut-être l'apogée mystique de la pop music de part et d'autre de l'atlantique qui a créé l'été de l'amour How Great Thou art aux Etats-Unis et Sergent Pepper's Lonely Hearts Club Band au Royaume Unis! Ni plus , ni moins et ce faisant fixer éternellement Elvis et les Beatles au Firmament." Crying In The Chapel" est la chanson ultime pour ma femme et moi et c'et pour cela que ce fut notre chanson des mariés à notre mariage: pour l'éternité...

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Rugueux et abrasif
Aussi rugueux et abrasif que soient les Stooges, cela sonne positivement distingué à côté de l'effondrement apocalyptique du garage de Fun House . Le premier album a été produit par John Cale du Velvet Underground, un artiste soucieux de l'art qui a travaillé dur pour donner aux Stooges un son net et musclé qui soulignait la morosité de leur vision mais les rendait peut-être moins menaçants sur disque qu'ils ne l'étaient sur scène. Pour le plaisir de la maison, le groupe a eu Don Gallucci, Gallucci a essentiellement enregistré Fun House comme s'il s'agissait d'un album live, laissant le groupe simplement attaquer les chansons en prise après prise épuisante, et bien que l'enregistrement soit loin d'être parfait d'un point de vue technique, il pousse les Stooges au sommet leur art.
. La basse d'Alexander garde les choses ancrées dans le blues et le psychédélisme, grondant bas et solide dans le mix alors que la guitare de lave de Ron Asheton coule autour d'elle et que Dave Asheton produit les rythmes les plus basiques et donc parfaits possibles. Le groove d'homme des cavernes déchaîné qu'ils ont posé sur "1969" pour ouvrir le premier album est toujours l'une des plus grandes rythmiques de dingue.
Le premier album contient également le classique "I Wanna Be Your Dog", remarquable presque autant pour son inclusion de piano et de cloche de traîneau dans un arrangement de rock grinçant que pour son refrain alors controversé. Le disque contient également deux chansons remarquables : "We Will Fall", séquencé audacieusement à la troisième piste, est un chant bourdonnant de 10 minutes avec un chant d'accompagnement et Le récit déchirant d'Iggy d'une nuit dans une chambre d'hôtel isolée. La façon dont il chante fait sonner ce qui semble incroyablement banal sur le papier comme les derniers halètements existentiels d'un esprit mourant. Moins oppressant mais pas plus optimiste est "Ann", qui est en quelque sorte la ballade de l'album .

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Le dédale mortel du FUZZ WAR!
Slaughterhouse est le rare album de garage-rock à faire si bien les deux simultanément : les harmonies sautillantes de "Tell Me What's Inside Your Heart" sonnent comme à l'époque de Hambourg des Beatles sur une frénésie d'amphétamines particulièrement puissante, et même la couverture imbibée d'égouts du vieux Fred Neil-via-The Fabs 4 "That's the Bag I'm In " ne peut pas masquer son refrain juste. La quantité surprenante de crochets pop recouverts de croûte ne tempère pas ce son abrasif, tant les performances du Ty Segall Band sont comme des assauts de guitares extrêmes ultra-rapides et sanglants. Ce qui fait de la "Fuzz War" susmentionnée le seul moyen logique d'arrêter l'élan de l'album. Comprenant 10 minutes de drones de rétroaction inquiétants et de hochets de tambour de grêle, "Fuzz War" peut être un moment d'excès inhabituel sur un autre album autrement maigre et méchant, il renforce l'idée de Slaughterhouse comme un véritable endroit où se perdre - et la seule issue semble être de traverser le plancher de la mort. Cet album reste pour moi l'un des plus rock des années 2010.

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Sur les deux derniers morceaux, qui s'étirent chacun pendant plus de neuf minutes, King Gizzard montre enfin son talent pour changer les choses et vous prendre au dépourvu, au lieu de simplement brandir sa bonne foi en métal. "Flamethrower", le plus proche de l'album, se termine en imaginant brièvement et de manière intrigante un album thrash et sinistre.

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Three Bells représente un changement subtil dans le son de Ty Segall, allant au-delà de l'introspection acoustique de son précédent album. Alors que Ty écrit généralement avec sa guitare à la main, il a également utilisé la batterie comme élément clé dans le processus d'écriture, repoussant les limites de la composition. C'est comme si Ty voulait se surpasser.

Ty Segall dans Three Bells s'inspire d'influences comparables à celles d'artistes qui expérimentent constamment des sons éclectiques et des paysages musicaux diversifiés. Parmi les artistes ayant une approche similaire du mélange des genres et de l'exploration de la diversité musicale, on peut citer King Gizzard & The Lizard Wizard, Tame Impala et Thee Oh Sees. Malgré ces influences plus larges, Ty conserve une forte présence en tant que musicien solo, à l'instar de Jack White, David Nance et Ron Gallo.

Vers la fin de l'album, « Wait » ( d'abord ce titre !?, clin d'oeil à peine voilé à l'un des plus sous-estimé titre des Beatles présent dans l'album rubber soul "WAIT") se distingue par ses harmonisations agréables au début avant de passer à un riff de basse grinçant, qui se déchaîne pour finir en apothéose. Le morceau d'ouverture, « The Bell », sert d'introduction parfaite, changeant de personnage plusieurs fois au cours des 5 minutes de l'album, offrant à la fois des moments calmes et des moments de guitare alternatives. En outre, « My Room » est vraiment un rock indépendant, mettant en valeur les prouesses de Ty en matière d'interprétation.

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Juste un disque hippie de plus? Pas vraiment, c'est frais!
Produit par Sub Pop (!?), le disque du pote de Ty segall , King Tuff, le bien nommé Smalltown Stardust est vraiment bien foutu , les chansons pops acidulés s'enchainent et apportent une couleur différente et savoureuse car le son plus doux obsédant rappelle que les années 60/70 du mouvement hippie sont quand même bien loin. Le futur folk détient le ferment de cet album ou plutôt en est l'engrais , le psychédélisme fait le reste avec cette touche métal qui tient du miracle ou plutôt de la vrai bonne surprise.
King Tuff nous plonge dans le folk rock avec de légères tendances psychédéliques, mélangeant des textures de clavier avec des cordes orchestrées et suffisamment d'accents de guitare pour donner un fondement aux mélodies flottantes et à leurs harmonies. Les tons plus clairs alimentent l'ambiance nostalgique et Beatlesque qui correspond à l'ambiance musicale d'un album qui semble enraciné dans la mémoire de l'enfance.
Au fur et à mesure que les cordes et les cors entrent en jeu, les notes de piano affluent comme le sujet de la chanson, un portrait musical d'une scène naturelle.
"Bandits of Blue Sky" a un sous-marin jaune ludique La sensation des Beatles de l'époque dans le rythme audacieux et les cors et les cordes de l'orchestre.