Top 10- Animes.

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Comment ne pas apprécier ce classique de la japanimation. Monstre musical dans lequel chaque épisode réfère à un morceau de jazz, road-trip en plein space-opera avec ses morceaux de bravoure, de lâcheté, ses regrets et ses non-dits, ses drames et ses joies. La narration éclatée - pas de liens entre les épisodes, le seul fil rouge étant le passé de Spike qui amène à cette splendide conclusion finale - ne plaît pas à tout le monde mais tous s'accordent à dire que c'est, pour un animé de 1998, un morceau d'anthologie.

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Watanabe récidive, cette fois pour le compte de Manglobe. Road-trip en terre nipponne durant l'ère Edo, en plein déclin du Samuraï, bourré d'anachronisme sur fond de hip-hop et autres joyeusetés, Champloo se situe dans la droite ligne d'un Bebop.

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Vous vous souvenez de cette effet coup de cœur, on le retrouve à l'œuvre ici. Ajoute des personnages cohérents, batailleurs et trompe-la-mort, un enrobage esthétique plus que satisfaisant et un scénario simple mais terriblement efficace, et vous avez les ingrédients pour un excellent seinen d'action pur.

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Citant pêle-mêle Dick et Orwell, Psycho-pass réalise un carton-plein. Visuel chiadé, animation d'une rare beauté, chara-design soigné, thématiques intelligemment abordées, enjeux importants et incertitudes jusqu'au final - la mort peut survenir à tout moment - antagoniste intelligent et imprévisible, nul doute que le studio qui m'était jusqu'alors inconnu Production I.G aura grâce à cette série de beaux jours devant lui.

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Si Watanabe décline malheureusement ces dernières années (Terror in Resonance, je pense à toi), nous nous devons de souligner l'excellent animé de Manglobe passé quelque peu entre les mailles du filet. La ressemblance avec les précédentes production du maître n'est pas une coïncidence, dû à la présence au scénario de Keiko Nobumoto qui fait tous les scénarios de Watanabe. Le producteur musical n'est autre que ce dernier. Visuellement excellent, présentant des personnages très réussis (Michiko) d'autres un peu moins (Hatchin), cet animé est un must-see.

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Passons sur l'enrobage visuel poisseux, oppressant qui fait l'intérêt d'un tel animé. Notons la jubilation qu'il y a à suivre un anti-héros tout puissant comme peut l'être Alucard, ce célèbre Vampire - Alucard/Dracula - dont la folie baroque et la puissance démesurée submerge tout. Notons la joie qu'on éprouve à trouver presque cohérent la présence de vampires nazis. On a les clef du succès de Hellsing, sa version ultimate étant la plus fidèle au manga tout en étant visuellement bien supérieur à son matériel d'origine.

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Déjanté, questionnant avec joie et folie l'existence et la nature de Dieu, mixant ses épisodes, parvenant à maintenir une importante fan-base tout en diffusant 5 à 8 fois le même épisode, La mélancolie D'Haruhi Suzumiya est un petit ovni aussi plaisant que soigné. L'ending fit danser des milliers d'otakus, le visuel quoique classique et parfois un poil cliché (ces yeux ... sob) est soigné ce qui fait qu'on y adhère vite. La principale force de cet animé est bien la caractérisation de ses personnages qui deviennent très rapidement attachants tandis que le scénario sait vous transporter au gré des folies de son héroïne.

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Parodie jouissive faisant un pied de nez au bon goût, Gokudo nous place dans la peau de son héros éponyme, radin, lâche, malchanceux, porté sur la luxure, les plaisirs de la table et de la chaire et affublé d'un génie un brin collant, débonnaire et changeant de sexe à volonté, Gokudo est un concentré de bonne humeur qui nous précipite dans un monde d'Héroïc-Fantasy déjanté. Un plaisir, malgré un visuel vieillissant. Conseillons ici aussi Excel Saga, que je n'ai pu mettre faute de place.

Annotation :

Slice of Life de l'ami Watanabe, pas sa plus grande réussite car n'échappant pas à TOUS les poncifs du genre mais ceux-ci restent relativement acceptables et s'effacent devant l'histoire d'amitié délicate traité avec justesse sur fond de jazz, Art Blakey et ses Jazz messengers en tête.