Michiko & Hatchin
7.3
Michiko & Hatchin

Anime (mangas) Fuji TV (2008)

Pour écouter en musique.


Fiche technique:


TITRE ORIGINAL : Michiko e Hatchin
ANNÉES DE PRODUCTION : 2008 - 2009
AUTEUR : Studio Manglobe
VOLUMES, TYPE & DURÉE : 22 EPS 25 mins
GENRE: Anime, Image animée, Film d'action, Crime, Action-aventure, Film d'aventure, Comédie dramatique


Synopsis:
En plain Prazil (comprenez Brésil), Michiko Malandro, célèbre criminelle, s'échappe du pénitencier de Diamandra, l'un des plus sécurisé du monde.
Dans une petite ville vit Hana, orpheline adopté par un prêtre (probablement protestant car il a une famille) et traité comme une Cendrillon de la japanime.
Maltraité par les enfants, délaissé et haï par les parents, elle se coltine toutes les corvées les plus avilissantes. Elle attend une chose, une seule: qu’un miracle se produise et qu’une personne l’emmène ailleurs.
Et la chose attendue se produit, Michiko enlève Hana, en se présentant comme sa mère. Commence alors un road-trip fantastique rythmé par les courses poursuites au sein des favelas à la recherche d'Hiroshi...


Doté d'une ambiance unique, rafraîchissante et incroyablement funky/jazzy, la série de Manglobe a pour moi été une petite claque. Pur road trip dans la lignée de Cowboy Beebop, cet série animé possède ce qui manque tant à beaucoup de séries : une vraie originalité.
Mention spéciale à l'Ost. Le directeur musicale n'est autre que Shinichiro watanabe



Samboleo



Commençons par le commencement : L'opening, que je ne vous ai pas mit pour rien, puisque il représente bien les qualités de la série au niveau du dessin et de l'animation: Couleur chaude, incroyablement vivant, Michiko e Hatchin est avant tout une série hyper-rythmé (même si elle se laisse aller à des moments de pause pas nécessairement mal venus, on y reviendra )


Vous vous en doutez, le directeur musical, Watanabe, ne fait absolument aucune erreur. La bande-son fait mouche à chaque fois, sans faute, de l'intro à l'ending. Groovy, Funky, Jazzy, elle sait aussi se faire grave. Beaucoup de chansons en espagnol ou en portugais (je pencherai pour l'espagnol, mais pas sur). Mention spécial à l'épisode 19...



La cité de Dieu



Côté animation, "malgré des épisodes en dents de scie au niveau de la qualité de dessin et d'animation" [je met des guillemets ici, moi je ne l'ai pas trop remarqué, mais en discutant de cet anime cette critique est revenue] l'ensemble reste véritablement bon, desservi par un style vraiment particulier - comprenez unique, cool, awesome ou un autre superlatif de votre choix.


Comme tout Road-trip qui se respecte, la variété des paysages et leurs réalisation assez léché nous immerge rapidement dans un monde cohérent bien inspiré d'une Amérique latine peut être parfois un peu clichée, mais vraisemblable et doté d'un charme particulier, entre passages cradingue soutenue par des couleurs sombres et dégueulasse (favelas et hangar) et paysage chaud et coloré. La finesse du chara-design accentue une impression de réalisme et de cohérence et de maîtrise.
De la coiffure improbable d'Atsuko à la personnalité génialissime de Michiko, tout y est. Le pilier de cet animé reste la plantureuse bomba brésilienne, à la personnalité bien trempée, soupe-au-lait, enflammée, contrebalancé habilement par la pauvre Hana [hatchin] en mal d'affection et d'amour. Ajoutez à cela une palette de personnages secondaires haut en couleur



Quand on arrive en ville...



L'anime se présente comme une recherche du père de Hana, ancien amour de Michiko, au travers de multiples petites étapes, de ville en ville, ce qui donnera l'occasion de rencontrer de savoureux personnages comme un chef chinois particulièrement déjanté, un baron de la Mafia cruel mais profondément humain, un jeune amnésique (moins intéressant là...) ou bien encore une commissaire à la chevelure impressionnante


Le voyage est entrecoupé de pauses plus ou moins longues. Tout d'abord, le rythme de l'histoire est assez saccadé. Des flash-back entrecoupent les 22 épisodes, de manière décousue, parfois par bribes, ne nous autorisant à comprendre la totalité de l'histoire que vers la fin. Les moments de tensions sont eux magnifiquement mis en valeur, de même que certains passages contemplatifs qui sont l'occasion d'arrêts bienvenues entre deux courses-poursuite


Je vais arrêtez ici ma critique laudative et vous encourager plutôt à aller vous faire une idée par vous même ! Je cite pour finir un article que j'ai lu sur naujitlon je crois :



"Avec beaucoup de savoir faire, ces derniers [Manglobe] nous démontrent une nouvelle fois qu’il est bon de sortir des sentiers battus."



A la fois rafraichissant, pétillant, complètement barré, cet animé à toutes les qualités pour vous faire passez un moment inoubliable. Un road-trip à la japonaise, dans un environnement prazilien qui invite à l'aventure. Absolument dépaysant, c'est un anime qui vous poussera "On the Road Again"


PS : La ressemblance avec les Watanabe n'est pas qu'une coïncidence, on notera la présence au scénario de Keiko Nobumoto qui fait tous les scénarios de Watanabe (Bebop, Champloo, Macross Pluss...).
@Merci à Khonda

Petitbarbu
9
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le 24 janv. 2016

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Petitbarbu

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