Top 10 Films selon Jerem4242

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Le choc. J'étais projectionniste, dans le petit cinéma, présidé par mon père, de mon village d'enfance. Et ce jour la, un mercredi après midi, en Février 1996, j'avais 15 ans, j'avais été désigné dans le planning pour la projo du Kubrick. Aucun spectateur. Le calme plat. Mon père ferme le ciné à clé, et me dit "on se fait la projo entre nous. Tu dois voir ce film. " Ni une, ni deux , j'installe la bobine et me précipite dans la salle, je m'assois en plein milieu. 2h20 plus tard, j'avais pris en pleine figure la puissance de la mise en scène de Stanley K. J'ai compris que j'avais vu le plus grand film de tous les temps...

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Je pleure toutes les larmes de mon corps à chaque fois que je vois cette fameuse séquence avec Nastassja Kinski...La musique , la mise en scène, la voix de Harry Dean Stanton, l'émotion qui monte en crescendo, mon Dieu qu'est ce que c'est beau.

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LE film qui m'accompagne tout au long de ma vie. LE film dont je me sens le plus proche, au plus profond de moi. LE film le plus mélancolique et poétique de l'histoire du cinéma.

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La passion à l'état pure, la folle passion, celle qu'exprime Binoche en transe sur le pont Neuf, en train de désarticuler son corps, épaulée par Denis Lavant, tous les deux libres, dansant furieusement pendant le feu d'artifice du 14 juillet. Je suis fan de Léos Carax, depuis que j'ai vu ce film. C'est sensoriel, abrupte, direct, cash. Chef d’œuvre intemporel, immortel.

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L'un des plus grands films Français qui existe. Vu pour la première fois à 20 ans, je l'ai regardé en boucle, je notais même les dialogues pour les apprendre par coeur. L'écriture de ce film est d'une fluidité impressionnante, c'est un plaisir absolu, c'est jouissif c'est Jean Pierre Léaud. C'est indémodable , c'est libre, c'est hilarant et terrible à la fois, c'est grandiose, c'est un film d'une modernité incroyable.

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Alors que le cinéma parlant s'exprimait au box office depuis 4 ans, à l'époque, Chaplin a le courage et la dignité de sortir un adieu au cinéma muet. Et Mamma Mia, quelle beauté. On passe du rire aux larmes en 2 minutes. Les scènes d'anthologie s'accumulent jusqu'aux...5 minutes finales les plus belles, bouleversantes, sublimes de toute l'histoire du cinéma. Je pèse mes mots. Lorsque la fleuriste touche la main, puis la veste de notre vagabond préféré...pfffff merci Charlie.

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Déjà, dès les premières secondes, quand on voit ce cadavre flottant dans une piscine et qu'on a une voix off " C'est moi là, Joe Gillis, et je suis mort".
Puis William Holden nous raconte l'histoire...On est plongé dans ce bijou noir dès le début ! Pour un cinéphile, ce film est juste jouissif et tellement sombre. Pour moi le plus grand film sur Hollywood.

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Ce plan final, cette séquence de la grande roue, cette métaphore de Harry Lime (Welles) sur les coucous Suisse, cette cithare d'Anton Karas, ces plans hommage à l'expressionnisme Allemand, cette arrivée dans le film d'Orson Welles, cet humour grinçant, ces nombreux personnages inquiétants, tout cela fait de ce chef d'oeuvre de Carol Reed, le plus grand polar de tous les temps. Quel pied !!!!

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Je l'ai vu au cinéma , j'avais 10 ans. Ce film m'a sans doute ouvert mon jeune esprit. Un film sur la tolérance, un film humaniste, un film sur l'amitié, l'amour, la beauté des petites choses. Ce souffle lyrique, cette puissance visuelle qui nous emporte durant 3h45 reste ancrée en moi. Ce film prend son temps mais étrangement ça passe vite. Trop vite. J'aurais aimé qu'il dure 8 ou 9 heures de plus !

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Je suis ressorti de cette merveille tout tremblottant, c'est une oeuvre d'une modernité inégalable,(qui commence à l'aube, là ou finissait "la notte") , à la mise en scène ultra soignée, se déportant petit à petit vers l'exploration cinématographique, et surtout vers l'abstraction la plus totale, fustigeant un consumérisme froid (la séquence effrénée de la bourse!), une aridité sentimentale de nos personnages principaux, disparaissant dans une métropole spectrale, aux silences assourdissants.
Et que dire des interprétations légendaires de l'énergique et volubile Alain Delon mais surtout de la rêveuse Monica Vitti au regard impénétrable, elle est la lune et lui le soleil, elle est mystérieuse et lui lumineux.
C'est un film complètement vertigineux qui atteint son paroxysme dans les 10 dernières minutes, totalement monumentales, que c'est bon !

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Pour l'instant c'est un top 11 car "le désert rouge" est un des plus grands films esthétiques, sur l'errance et l'entre deux mondes que j'ai vu de toute ma vie.