Top 10 Films selon Om3arbi

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Le cinéma brut. Le travail brut. L'amour brut. Une œuvre discrète, personnelle et intense, qui brille notamment de par son approche sublime de la famille, son côté japano-paternaliste et sa réalisation intimiste nous allant droit au coeur. Un véritable retour au source accompagné de cette famille si belle et si soudé et un voyage inoubliable que l'on prend plaisir à savourer en compagnie de cette mélodie qui nous fait tant rêver

Bande annonce en 1080 juste sublime :

https://www.youtube.com/watch?v=3GrLWObrHkA

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Au niveau du fond, Kalatozov nous offre ici sur un plateau d'argent une oeuvre avec beaucoup de profondeur. En effet, nous avons ici droit à de nombreuses et superbes thématiques telles que la pauvreté, l'amour, la haine, la jalousie, le travail, la terre, la famille, la révolution, la liberté et encore tant d'autres, la thématique principale étant la dépossession du "sucre" de Cuba par les colombs. Que de thématiques fortes en somme, qui implique le spectateur et sont "sobrement" montrées. C'est comme si Kalatozov avait voulu nous montrer l'essence même de ce qu'est Cuba, ses villes, ses campagnes, sa flore et tout le peuple qui va avec (le sucre en question). Pendant 2h30, on est totalement plongé dans ce si beaux pays, avec son brassage éthnique foisonant, ses paysages somptueux et toutes ses couches sociales bien distinctes. Un véritable message d'amour de la part du réalisateur d'avoir choisit de représenter ce paradis de cette si belle manière.

Au niveau de la forme, je ne vais pas vous mentir, de toute ma vie, je n'ai jamais vu de plans séquences autant beaux, dynamiques, fluides et symboliques que dans ce film. Une véritable prouesse technique quasi inégalable où chaque plan se savoure car on peut être sûr de ne jamais en revoir des similaires ailleurs. Comme le disait si bien Scorsese, il y a clairement des plans où, encore aujourd'hui et avec toutes les technologies dont on dispose, on se demande comment Kalatozov a pu les filmer et puiser dans son inspiration pour nous les sortir. Personnellement, c'est majoritairement les travelling aériens qui m'ont le plus subjugué tant parfois ils semblent sortir de nulle part et sont extrêmement recherchés.

Un film tout bonnement inoubliable.

Ce genre de plan séquence :

https://www.youtube.com/watch?v=Er6_MEmh4vI&t=196s

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L'homme contemplant sa vie

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Récit onirique à l'imagerie sublime, Muholland Drive est une œuvre labyrinthique singulière, qui éveille nos sens, stimule notre esprit et bouleverse notre vision en matière de cinéma. Ajouté à ça la manière sublime dont Lynch représente ses muses, une musique côtoyant les cieux et une réalisation qui fait rêver, et vous avez le droit à un objet filmique unique, obsédant et totalement envoûtant par sa réalisation

Une des introductions les plus prenantes et représentative du chef d'oeuvre à suivre que j'ai vu (de nouveau une qualité exécrable, je m'en excuse) :

https://www.youtube.com/watch?v=fjREGwEIvQI

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Le rituel du passage de l'enfance à l’âge adulte et le capitalisme parabolisé en une seule oeuvre. Et si seulement ce n’était que ça…

Sans doute l’un des plus beaux films d’animation que la terre n’ait jamais portée. Une œuvre complétement folle dans sa densité, puissante, esthétique et, de ce fait, totalement à l’image de la vision d’auteur du maître qui en tire les ficelles, c’est-à-dire un des plus grands de tous les temps, tout cinéma confondu. Cette capacité avec laquelle Miyazaki arrive à créer plusieurs lignes de lectures tout en en conservant sa profondeur me fascinera toujours autant. La marque des grands maîtres à n’en point douter car accessible aux petits comme aux plus grands.

« Je ne suis pas réalisateur de films d’animation. Je suis un réalisateur de film qui utilise l’animation pour raconter des histoires » Hayao Miyazaki

"Si je peux divertir les gens, alors peut-être que je mérite d'exister." Hayao Miyazaki

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La définition même de ce qu'une caméra émotion peut raconter, faire ressentir et accomplir. Rarement dans ma vie j'aurais été autant emporté devant tant d'authenticité et de liberté dans le propos, surtout quand on le prend dans le contexte de l'époque.

Une poésie de l'image et des mouvement étherée qui hissent le cinéma sur le piédestal qui lui est destiné.

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Les déboires de l'armée américaine paumée dérivant sur le Styx. Une traversée physique, tactique et mentale qui nous émerveille et nous terrorise à la fois de par ses scènes poignantes, sa critique sociétal acide, ses personnages tous plus lobotomisés les uns que les autres, sa mise en scène dantesque et son esthétique frôlant la perfection. Et encore, si ce n'était "que" ça ^^

L'esthétique et la mise en scène de cette extrait m'ont hanté (et me hante toujours à ce jour d'ailleurs) pendant longtemps. Un moment suspendu dans l'histoire du cinéma où on se croirait presque comme dans un rêve (et dans un cauchemar par la même occasion) et où on est soudainement ramené à la réalité par les cris de Denis Hopper :

https://youtu.be/N0vQnGQTHgU?t=125

Un film qui mérite amplement sa place au Panthéon

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Un documentaire beau, touchant, bien réalisé et retraçant avec extrême bienveillance la vie parfois si difficile qu'ont à mener certaines personnes sourdes et non voyantes. Notre histoire suit en effet une vieille dame rempli d'amour et de bonté nommé Madame Straubinger, elle-même malentendante et touché par la cécité, dans son parcours de vie et dans sa quête divine consistant humblement à redonner le goût de la vie à ses semblables, tout en essayant de ramener une certaine lueur dans leur vie. En résulte des scènes interminablement sublimes, prenantes et que Herzog, par sa mise en scène et sa maitrise de la caméra évidente, arrive magistralement à mettre en image, à poétiser, afin de n'uniquement ressortir que ce qui constitue l'essence même de la maladie, sans pour autant en faire de longs, pathos et pompeux discours. Car ici, justement, c'est principalement Madame Straubinger, par son expérience, sa capacité de résilience et ses monologues rempli de lucidité, qui nous guidera tout au long de ce sinueux voyage, sur ce fleuve sombre, noir et dérivant irrémédiablement vers ces terrifiantes abysses physiques et mentales, qu'elle nomme elle-même fatalement et poétiquement :

"Le pays du silence et de l'obscurité"

Un documentaire fort, intime, non intrusif et totalement représentatif de l'homme qui en est à l'origine ... c'est à dire artistique, sensoriel et humain, que ça soit par son approche du monde, de l'individu ou même du cinéma.

"Quand tu lâches ma main, c'est comme si nous étions à des milliers de kilomètres l'un de l'autre"

Annotation :

Une immersion quasi totale dans cette période de l'histoire souvent fantasmée et une oeuvre intemporelle sincère qui nous montre à quel point le cinéma peut être pertinent pour retranscrire certains événements, surtout quand c'est fait par quelqu'un de non croyant qui retranscrit les faits tels qu'ils ont été rédigé sans verser dans l'excès ou dans la surinterprétation fanatique.

Annotation :

Chef d'œuvre technique à tendance freudienne, Psychose est une oeuvre angoissante, qui déroute (c'est le cas de le dire) et totalement représentative du titre de "Maître du suspens" qu'on associe souvent à Sir Alfred Hitchcock. Une oeuvre jusqu'au boutiste, psychologique et totalement bluffante dans le changement d'atmosphères qu'elle propose. De plus, pour renforcer le tout, Alfred nous donne ici droit à un noir et blanc juste sublime, à un casting charismatique et à des plans savamment agencés et destiné à créer une Psychose chez la seule personne n'étant pas encore affecté par cette état : Le spectateur !!! Car en effet, hormis chez celui-ci, on retrouve aussi celle-ci chez tous les protagonistes, sans exception, à tel point qu'on se sentirait parfois presque comme à leur place, totalement envouté par la route, par Marion et par cette mélodie qui nous talonne durant une grande partie du récit.

La scène qui a le plus marqué ma vie d'amateur de cinéma

https://youtu.be/dYDxxHrlmUg?t=26

Bienvenue au Motel de Norma(n) Bates.
Discussion avec le tenancier, douche et balade dans le marais incluse dans le prix.