Top 10 Jeux vidéo selon Jean-Baptiste Dionisi
Cette liste de 15 jeux vidéo par Jean-Baptiste Dionisi est une réponse au sondage Top 100 jeux vidéo des Tops 10
Comment n'en selectionner que 10 ?
Comment oublier "Outcast" "Mass Effect" "Half-Life 2" "Sam & Max" "Mafia" ou "I-War" et autre "Flashback" ?
Il faut se faire une raison... Certain jeux m'ont veritablement troublé, ils ont joué avec moi. Avec l'immersion, avec le fun, avec leurs aspect ...
15 jeux vidéo
créée il y a environ 12 ans · modifiée il y a environ 7 ansFallout 2 (1998)
Sortie : 29 octobre 1998. RPG
Jeu sur PC, Mac
Jean-Baptiste Dionisi a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Rien a dire si ce n'est que meme pas 1 ans apres avoir fait le premier j'ai decouvert que ce n'etait que la partie emergé d'un iceberg. Si mon jeune cerveau avait été attiré par le gore facile de la demo et litteralement conquis par la narration et l'interactivité du jeu, le deuxieme opus a demultiplié l'univers, deployant une sorte de map immense garnis de ville et de village, d'un nombre incroyable de quete, de personnage haut en couleurs, d'action gratuite mais profondement coherente avec l'univers (devenir boxeur, devenir acteur porno ?)... Bref, j'avais l'impression de finir "le club des 5" et de tomber sur un Agatha Christie. Ce fut ma revelation en terme d'histoire et d'ecriture. Pour le fun j'ai jouer des dizaines d'heures avec des perso sans intelligence, ou extremement chanceux (ou tres poissard)... Juste pour voir les dialogues disponible, les "script" et autre element ne survenant qu'a partir de certaine "aptitude" (ou inaptitude). Fantastique
Half-Life (1998)
Sortie : 19 novembre 1998. FPS
Jeu sur PC, PlayStation 2, Mac, Linux, Meta Quest
Jean-Baptiste Dionisi a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Ou comment un FPS a prouvé qu'on pouvait racconter une histoire, une vrai... Le tout dans un univers incroyablement realiste et credible. La encore si le parcours est lineaire, les interactions multiple et "inutile" jouant sur la credibilité influe grandement l'immersion. Un jeu bien plus innovant que ce qu'on a tendance a croire. Ce que Duke Nukem 3D fut a Doom, Half-Life l'a été a Quake (et plus encore). J'aurais bien des choses a dire sur lui, mais je prefere juste me souvenir, encore et encore... Jveux qu'on m'entere avec un pied de biche.
Fallout: New Vegas (2010)
Sortie : 22 octobre 2010 (France). RPG, FPS
Jeu sur PC, Xbox 360, PlayStation 3
Jean-Baptiste Dionisi a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Apres un 3eme episode en signe d'hommage mais sans genie, legerement ecrit avec les pieds, caricatural et possedant une ame un peu terne et sans reel relief. Je pensais (depuis longtemps ou presque) que les jeux video s'enfonçaient inexorablement dans une certaine decadence narrative. Des jeux tel que Bioshock et quelques autres, savaient encore raconter des histoires, mais a quel prix en terme de liberté d'action ? Liberté d'exploration ? De choix ? Bref, des bonnes histoires oui, mais limitant le joueur a des decisions manichéennes, antagonistes... Et puis Fallout New Vegas est arrivé, et apres 150h de jeux (dont les 4 extensions, inegales mais tellement importantes vis a vis du recoupage et l'entremelement des histoires) je dois dire qu'il existe des gens qui ont dans les veines de l'encre, dans la tete des histoires par milliers, et que chacun de leurs neurones est un climax ou un noeud narratif... Et ces gens là parfois ils bossent sur des jeux video et il en ressort des univers immenses, moins par leurs surface que par la quantité de possible. Quelques centaines de quetes, une peu plus d'une centaine de lieux, peuplés par des douzaines de personnages importants et d'autres un peu moins essentiels, et des milliers de possibilités. Suivant les interactions entre les uns-les autres, ce que l'on a fait, avec qui, pour quoi... Chaque petite minute passée dans le jeu pourra avoir une repercussion des heures plus tard durant un dialogue, on pourra se retrouver confronté a une armée de robot, ou traverser tranquillement un champs de mine, on devra se cacher a cause d'une patrouille ennemie, ou simplement passer a coté les mains dans les poches, on liberera des prisonniers, et on les revendra a plus offrant... Bref si Fallout m'avait fait decouvrir le pouvoir de la narration et du libre-arbitre, Fallout New Vegas m'a prouvé qu'il existe encore ce genre de talent aujourd'hui, et qu'il est plus vaillant que jamais.
Outcast (1999)
Sortie : 26 juin 1999. Action-Aventure
Jeu sur PC
Jean-Baptiste Dionisi a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Comment oublier un jeu tellement en avance sur son temps, une aventure mené tambour battant, profitant d'une BO incroyable joué par l'orchestre philarmonique de Moscou. Un jeu d'action aventure en monde ouvert porté par un moteur Voxel gourmand mais proposant des environnements vallonné, naturel et "chaleureux" (comprendre que ça semblait nettement moins synthétique que les polygones habituel).
De l'humour, Patrick Poivey (la voix française de Bruce Willis) double le héro ce qui ne fait que renforcer la sympathie pour notre avatar, l'univers est exotique et original... Je vois pas trop quoi dire c'est juste un bijou au destin injuste. Un remake doit sortir prochainement, refait avec un moteur moderne mais tout les mécaniques de gameplay (l'essentiel du code source) reste le même, en espérant que les joueurs actuel arrive a passer outre le coté vieillot de certaines animations et de son gamedesign (18ans on passé quand même) et que les fans de la première heure comme moi arriveront a s'habituer a la nouvelle tête du héro (qui est nettement moins chouette)... Du reste le jeu est inchangé hormis niveau graphisme et interface... Peut être une occasion pour certain de découvrir ce chef d'œuvre. Il a vieillit, mais conserve de bien beau reste (la version 1.1 est parfaite pour y jouer "a l'ancienne" mais dans des conditions agréable)
BioShock (2007)
Sortie : 29 août 2007 (France). FPS, Action-Aventure
Jeu sur PC, Xbox 360, PlayStation 3, Xbox One, Mac
Jean-Baptiste Dionisi a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Ou comment un jeu m'a manipulé, m'a raconter une histoire, m'a ecrasé les cotes sous le poids du drame. Une tragedie lourde, lente, langoureuse, soutenu par une direction artistique magistral. On lui a reproché son gameplay pas asser rapide, moi je trouvais que ça forçait a profiter de l'environnement, que ça permettait de peser chacune des erreurs qui avait été commise pour que Rapture (la cité sous-marine dans laquel se passe le jeu) devienne ce cloaque plus trop etanche. Un jeu qui m'a prouvé qu'avec une bonne histoire, un bon rythme, une narration travaillé, une DA magnifique. On peut scripter a tour de bras sans que ça ne pose le moindre probleme. Mais pour être honnete si Bioshock est là, c'est parce que le climax de l'aventure m'a veritablement foutu un electrochoc, j'avais rarement etait aussi bien et aussi surement porté tout du long par une histoire. Une experience ou j'ai ressentie de la haine, de la passion, de la rage, un desir de vengeance, de la peur, de la curiosité, de la fierté et de la compassion... Une experience videoludique qui a debordé un peu de son bol...
"understand me, would you kindly"
Duke Nukem 3D (1996)
Sortie : 29 janvier 1996. FPS
Jeu sur DOS, PlayStation, Nintendo 64, Saturn, Xbox 360, PC, Mac, Linux, iPhone, iPad, Android
Jean-Baptiste Dionisi a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
le Duke ! Le jeu ou l'on pouvait geler des ennemis pour briser le bloc de glace d'un coup de talon, le jeu ou l'on pouvait exploser les cadavres d'alien en une gerbe sanglante d'un coup de pipe-bomb. Le jeu ou l'on ouvrait des portes avec des combinaisons sur different interrupteur, ou l'on explosait des murs a coup de roquette et l'on pouvait voler avec un jetpack... On pouvait retrecir en se tirant dessus avec une arme dans un miroir... Bref le jeu qui a rendu les interactions "inutile" indispensable de par leurs interet "immersif" et "credible". On a beau dire, meme quand un jeu est decerebré, dans le plus pur style "bete et violent", la credibilité et l'interactivité de l'environnement est sacrement important, on se sent facilement puissant en exterminant du monstre a tour de bras. C'est normal c'est le but du jeu. Mais quand notre puissance semble deborder au-dela des objectifs prevu (combien de neon ai-je eclater juste pour voir le verre et l'eclairage changer) c'est tout un monde en vie qu'on a l'impression de traverser et non de simple decors de cinema... Et ça, ça change toute la semantique du jeu. Au point meme qu'il m'est arrivé de me demander si ce que j'infligais a ces "pauvres" alien monstrueux etait tres ethique... Puis bon jme suis souvenu que c'etait des saloperies d'envahisseur extraterrestre alors sans le moindre remord : RPG pour tous le monde. N'empeche apres des années a courir dans des couloirs dans des chateaux nazi ou des labyrintes sur Mars a tuer du fachiste et du demon a tour de bras... Revenir sur terre et profiter d'une ambiance tellement decomplexé lorgnant plus vers l'absurdité du propos que vers le serieusement burné, ça fait plaisir de pas trop se prendre au serieux dans une representation technique si pousser (certe Quake est arrivé peu de temps apres, mais c'etait du medieval fantastique avec tres peu d'interaction, l'environnement full-3D c'etait l'avenir, mais pour moi a l'epoque j'appreciais le soucis du details de Duke Nukem 3D)
Fallout (1997)
Sortie : 30 septembre 1997. RPG
Jeu sur PC, Mac
Jean-Baptiste Dionisi a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Ma premiere "vrai" confrontation avec le concept de "jeu de role", fasciné par l'aspect "gore" de la demo (mitraillette a la main je faisais des coups critique sur des brahmines pour voir les petits bout de pixel voler), j'ai craqué sur le jeu a sa sortie. Du haut de ma jeune adolescence j'ai decouvert un univers post-apocalyptique (ado que j'etais le post-apo et son desespoir, sa cruauté et son pessimisme ambiant ne pouvait que m'atteindre) superbement decrit, une trame scenaristique classique certe mais pour moi a l'epoque c'etait extraordinaire, et la sensation d'avoir un impact de chaque instant me faisait vivre l'aventure comme jamais je n'aurais cru pouvoir ressentir le "vécu" par le biais d'un jeu. Et pour votre gouverne, sachez que je suis une sorte de bon samaritain dans les jeux, pas un seul brahmine n'a été bléssé (ou du moins tué) lors de mes nombreuses partie. J'ai tendance a être une sorte de full-paladin dans le pur style "lawfull-good" (enfin presque, parfois je fais dans le neutral good). Ah et pour finir, le systeme "S.P.E.C.I.A.L.", les "perks" et tout ce qui constituait la fiche de perso ont fini de m'envouter et de m'attacher a mon perso. Bref, j'ai exploré Fallout en long large et travers (du moins je le crois) et le jeune age que j'avais a l'epoque a été transporté par la densité de ce monde, le nombre de quetes, les dialogues et tous les details et textes descriptif lorsqu'on observe le moindre objet ou bout de terrain... Un nouveau monde, desertique certe, mais nouveau.
Neverwinter Nights: Hordes of the Underdark (2004)
Sortie : 26 mars 2004 (France). RPG
Extension sur PC, Mac
Jean-Baptiste Dionisi a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Recuperant mon personnage apres la campagne de Neverwinter Nights et la premiere extension (Shadow of Undrentide si je me souviens bien) j'ai arpenté "l'underdark"... Mes souvenirs sont trop vague aujourd'hui, mais mon coeur me le hurle : "Certaine scene, certains passage, certain personnage ton poussé a bout, ton imposé des choix cornelien et ont crispé ta machoire et fait poussé cette boule au fond de ta gorge. Ce jeu t'as retourné, tu ne l'oubliera jamais et ton personnage aux 100 heure d'aventure non plus"... Je dedie donc ce choix a mon multi-classé rodeur-ensorceleur-disciple du dragon... Un jour j'exhumerais mes sauvegardes pour revoir sa tete, ces ailes, son grimoire rempli de sort. Et qui sait peut être relancerais-je les jeux (Neverwinter Nights en premier, Hordes of Underdark est a faire en important le personnage d'une precedente campagne). Ferais-je d'autre choix ? Serais-je moins loyal, moins bon ? Une chose est sur, le voyage sera grandiose !
Carmageddon (1997)
Sortie : 20 juin 1997. Course, Action
Jeu sur PC, PlayStation, Mac
Jean-Baptiste Dionisi a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Des grosses voitures qui font vroum-vroum, des pietons innocents, des pilotes aux allures de repris de justesse... Pour gagner il suffisait de detruire les adversaires (ma solution preferé), finir la course premier (plus classique mais efficace), ecraser tous les pietons de la map (perseverance et une pointe de sadisme conscencieux). La encore, jeune adolescent, l'aspect "ultra-violent" du jeu etait assez jouissif. Ne me regardez pas comme ça, a la meme epoque (et aujourd'hui encore) l'image d'un pigeon ecrasé me fait detourner le regard et un chat sur le bas coté de la route sechant au soleil me traumatise au point de me donner des sueurs froide. Ceci etant dit, il faut bien comprendre que le coté "pan pan" "boum boum" "tatatatata" (bruit de mitraillette tres mal imité) a toujours valu son pesant de cacahouette dans l'esprit du jeune homme (et ça peut rester avec l'age), d'autant qu'ici Carmageddon jouissait (et jouit encore) d'une physique des vehicules particulierement interressante et travaillé, a la limite de l'inouie pour l'epoque. Sans oublier des niveaux ouvert permettant de se balader comme on le souhaite. Bref une liberté de deplacement, un moteur physique tres poussé, un aspect "petite voiture" (acceleration, freinage, vehicule qui semble lourd et pesant sur la route mais qui peuvent prendre des tremplins et faire des bonds faramineux) et le coté "tout cassé, tout detruire"... Un exutoire pour adolescent, le tout completé par un gameplay excelent et un univers au trait caricatural, ou la police conduit des vehicules armé de mitrailleuse gatling et porte des armures de CRS, les pietons n'existe que sous une douzaine de forme differente, mais toute represente un style. Du petit vieux a canne et petite vieille en dehambulateur, on a la blonde en maillot grosse poitrine, le surfeur en short et abdo qui depasse, le gros en chemise qui court comme il peut, scientifique en blouse, l'homme d'affaire avec attaché-case, etc, etc... Bref, tout ce beau monde est copieusement archétypal, des victimes ideales, sans ame, sans histoire, sans présence. Des fourmis sur le bitume, parfois suffisament stupide pour se jeter sur le capot du vehicule a l'arret, s'eventrant sur l'enorme lame de rasoir qui le surmonte. Tout ça n'a aucune incidence, c'est juste du jeu, la encore on est dans la grosse bouffonnerie qui permet de purger les delires de violence. Et puis au-dela de cette violence "cartoon" la encore, le soucis du details et l'environnement prend part au jeu.
Jurassic Park: Trespasser (1998)
Trespasser: The Lost World - Jurassic Park
Sortie : 1998 (France). Action-Aventure, FPS
Jeu sur PC
Jean-Baptiste Dionisi a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Un moteur physique incroyable (pour l'epoque et encore correct aujourd'hui, je deconne pas je suis entrain d'y rejouer), un jeu sans HUD (indication a l'ecran), bref l'immersion la plus pure, la plus intense. Et pour ne rien gaché c'est dans l'univers de Jurassic Park, qui est un de mes films preferé ! Bref malgre un acharnement recurrent de mes contemporains envers ce jeu, je ne peux me resoudre a le critiquer. Je pense que Trespasser etait un peu une sorte de "Mirror's Edge" avant l'heure. Un FPS ou le but n'est pas de tiré en masse pour tuer des adversaires, mais a survivre et s'echapper. Un Jeu ou l'immersion prevalait sur tous le reste, ou le monde qui entoure le joueur est l'element essentiel de l'aventure. Un jeu qui essaye de s'affranchir des codes d'un genre etablie, sans vouloir devenir une nouvelle reference ou un nouveau style, juste proposer une nouvelle maniere de jouer. Trespasser est un jeu d'aventure, d'exploration, d'enigme "physique" (le suivant dont je me souvienne fut Half-Life 2, y en a ptetre eu d'autre mais probablement pas en vue FPS, ou alors de maniere anecdotique). Je reconnais qu'il etait (et ait toujours un peu, meme si des patch et mods officieux on fait d'enorme progres) particulierement buggué, surtout au niveau de l'IA des dinosaures. Mais dans l'ensemble l'aspect precurseur au niveau technique, le travail sur l'immersion (pour savoir combien de munition il reste, comptait, ou faite confiance a ce que vous dit l'heroine), le fait de devoir aligner les organes de visé des armes en jouant sur la torsion du poignet... Tout ça c'est de l'or en barre pour quiconque veut ressentir la maitrise de son personnage, de son environnement. Oh je dis pas, j'ai pesté plusieurs fois quand un velociraptor venait me grignotait un bout de nichon (heroine + jeu video = 95C minimum) et que bousculant mon bras je me retrouvais a tiré en l'air ou sur un rocher... Devant ensuite soit realigner l'arme, soit juste (plus rapide, plus efficace) remettre mon bras droit devant et tiré au jugé (la balle partant dans la direction ou pointe l'arme... ça n'a l'air de rien mais aujourd'hui encore 95% des FPS font tirer les armes sans aucune logique physique vis a vis du corps de l'arme, sauf, entre autre, Red Orchestra). Tout ça pour dire que meme si le jeu etait petrit de bug, il avait 10 ans d'avance (voir plus) sur tous les autres, et il s'est imposé (dans mon esprit) comme metre etalon sur de nombreux points. Il faudra d'ailleurs attendre Penumbra pour
Sortie : 4 avril 1998 (France). Action
Jeu sur PC
Jean-Baptiste Dionisi a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Sous ces faux air de remake d'un vieux jeu arcade des années 80, Battlezone est une claque extraordinaire, melant superbement la strategie a l'action, le tout avec des graphismes particulierement reussi (pour l'epoque) et une enorme liberté d'action. Recuperation de ressource, construction de base, creation d'unité et prise de controle possible de chaque unité independament, puis des ordres a donner très simplement grace a une interface visuel tendance "virtualité augmenté" tres reussi. A cela on rajoute un scenario uchronique ou l'URSS et les USA se foutent sur la figure sur la lune (et ailleurs) dans une ambiance de SF année 2000 imaginé durant les années 60... Et pouf c'est un petit bijou en boite !
La partie action est fluide et simple, chaque vehicule pilotable a sa propre inertie, vitesse, acceleration, resistance, et l'on prend plaisir a chaque coup au but, a chaque ennemis descendu. La partie strategie est classique et servi par une interface clair et intuitive, on ne se perd jamais et le passage d'une phase de planification/construction a une phase de combat (qui peut survenir a chaque instant) s'effectue naturellement en une fraction de seconde. Je crois qu'a l'epoque ce jeu m'avait autant conquis par son gameplay "original" (disont que le mix, REUSSI, des deux etait une vrai nouveauté et donnait la sensation de decouvrir un nouveau type de jeu) que par son scenario et son ambiance "decalé" (les chars lourds semble etre des sherman ou des panzer sortie de la seconde guerre mondial et vaguement relooké en overcraft flottant au dessus du sol lunaire) l'aspect guerre froide tel que les années 60 l'imaginait dans l'espace 40/50 ans plus tard, donnait du corps au design et finalement lui evitait de sombrer dans un bete jeu de combat de char dans l'espace (d'ailleurs Starlancer a egalement profité de ce petit coté "coup de coeur nostalgico-SF", meme si chez lui c'etait moins elegant et que ça sombrait parfois dans le risible). Dans tous les cas Battlezone fut un des premiers jeu que j'ai fini en quelques sessions. Et depuis je me dis qu'il faudrait VRAIMENT que je me le refasse.
A savoir qu'il y a eu une suite, Battlezone 2, mais le deuxieme etait (selon moi) beaucoup moins interressant, si les sensations et le gameplay restait le meme, le jeu devenait tres commun avec son design et ses planetes 100% pur SF contemporaine sans ame. Pas un mauvais jeu (loin de la) mais beaucoup moins marquant.
Sortie : 19 mai 2015. Action, RPG
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Linux
Jean-Baptiste Dionisi a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Sortie : 5 mai 2017. FPS, Action-Aventure, Infiltration
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One
Jean-Baptiste Dionisi a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Sortie : 13 mai 2016. FPS, Action
Jeu sur PC, PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One, Streaming
Jean-Baptiste Dionisi a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Sortie : 29 août 2017 (France). Stratégie tour par tour, Tactique
Extension sur PlayStation 4, PC, Xbox One, Nintendo Switch
Jean-Baptiste Dionisi a mis 8/10.