Top 10 Séries selon Libaber

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La série ultime ! A la fois policière et fantastique, elle crée son propre monde, pourtant pas si éloigné du nôtre. Artistiquement, c'est aussi ambitieux qu'un film (c'était prévu à la base et un long-métrage est sorti sur grand écran en parallèle), envoûtant à souhait et peuplé de personnages complètement barrés. Le tout dans une ambiance faussement anodine dont Lynch a le secret. Rien que le générique (paradoxalement paisible) donne le frisson... Puis on fait connaissance avec une micro-société bien moins lisse qu'il n'y paraît. On voudrait partager une part de tarte et un bon café avec l'enthousiaste agent Cooper, aller jouer aux petits soldats avec Benjamin Horne, chanter du Sinatra avec Leland Palmer ou encore flirter avec les charmantes Audrey, Donna ou Shelly. Quitte à pactiser avec le diable. L'intrigue initiale (la recherche d'un serial killer) devient parfois un peu ésothérique mais cette étrangeté ponctuelle ne fait que renforcer la fascination que suscite cette fiction inclassable. A voir (ou revoir) sans modération.

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Là aussi, une ambiance "amérique profonde" en toile de fond d'une intrigue fantastico-conspirationniste haletante (enfin presque) de bout en bout. Qui n'a pas rêvé d'être Fox Mulder, cet agent du FBI surdoué et rebelle, en guerre contre le reste du monde et même au-delà ? Même la cartésienne (et psychorigide) Dana Scully finit par se laisser embarquer dans ses délires. Rien que pour l'exploration "terrestre" des phénomènes paranormaux (domaine fascinant s'il en est), la série marque les esprits. Certains épisodes (surtout lors des 2-3 premières saisons) sont juste des petites merveilles esthétiques et scénaristiques. Gloire éternelle à Chris Carter !

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Là encore, une histoire de conspiration, mais à visage humain, donc hyper-réaliste. Et vue de l'intérieur, à travers le anti-héros Jack Bauer et sa cellule anti-terroriste toute puissante. Ici, on ne fait pas dans l'angélisme (du genre "la torture c'est pas bien et d'ailleurs ça n'existe pas") et franchement, ça fait du bien. Le principe a beau être vite éculé, on se laisse embarquer à tous les coups. Le rythme et l'habillage graphique (le compte à rebours, le splitscreen) sont tout simplement diaboliques. Quand on a vu un épisode, impossible de décrocher ! A voir si possible d'une traite pour chaque saison, en immersion totale. Et essayer d'en ressortir sans devenir complètement paranoïaque...

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Même s'il y a quelques redondances, je ne me suis jamais ennuyé devant un seul épisode. En grande partie grâce au personnage principal, un génie (à la fois bon et mauvais), qui tire les ficelles avec un machiavélisme souvent flippant. Difficile de ne pas s'identifier à lui, de ne pas chercher à rentrer dans son esprit tortueux et torturé. Au fur et à mesure des saisons, les personnages secondaires prennent de l'épaisseur et c'est plutôt réussi. Enfin, pour rien au monde je ne voudrais de Greg House comme médecin, sauf peut-être en cas de maladie incurable ou inexpliquée...

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David Duchovny change de costume et se met dans celui d'Hank Moody, écrivain hédoniste et autodestructeur qui a le chic pour se fourrer dans des galères pas possibles. C'est délicieusement sulfureux et incarné par des personnages bien déjantés eux aussi (mention spéciale pour les Runkle). Une série organiquement rock'n roll comme il en existe peu. Philippe "Salut les kiiids" Manoeuvre likes this.

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Je n'ai pas tout vu mais j'ai rapidement été subjugué par l'esthétisme rétro (le New York des Années 1960) et cette volonté de montrer, derrière le décor kitsch et superficiel du monde de la publicité, les maux profonds de la société américaine. Plus décapant et surtout moins moralisateur que Desperate Housewives. Une belle découverte !

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C'est très léger (les personnages sont volontiers caricaturés à des ados attardés), rythmé et systématiquement drôle. Ici, pas de pathos à l'horizon, l'univers hospitalier n'est qu'un immense terrain de jeux, prétexte à une bonne grosse marrade entre potes. Pour ne rien gâcher, la BO est vraiment pas mal. De la comédie très rafraîchissante, idéale pour retrouver la pêche !

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J'ai beaucoup aimé cette série à sa sortie mais je m'en suis un peu lassé par la suite. Les deux personnages principaux (chirurgiens esthétiques) sont de vrais connards mais à leur décharge ils sont confrontés à toute la misère humaine, à des êtres obsédés par leur apparence physique, jusqu'à en devenir fous. L'escalade dans le trash est un peu dérangeante mais la quête de rédemption de ces magiciens du scalpel les rend attachants malgré tout.

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Mon dieu ce que j'ai pu me marrer en regardant cette série quand j'étais gamin ! Bon ok, c'est un peu débile, mais il y a une vraie inventivité et un univers burlesque qu'on ne voyait pas dans beaucoup de séries pour la jeunesse au début des années 90. Secrètement, j'ai longtemps voulu ressembler à Parker Lewis, le beau gosse du collège avec sa mèche en arrière et ses chemises colorées. Depuis j'ai grandi, je vous rassure.

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Certes, c'est parfois gnan gnan, un peu pour les nanas, mais sinon c'est une bonne série. Outre l'héroïne, aussi attendrissante qu'exaspérante, les personnages secondaires (cet impayable John Cage...) et certaines situations cocasses valent vraiment le détour. Comme les séries médicales précédemment citées, on est confronté ici aux incohérences de nos sociétés modernes par le prisme professionnel du droit et des avocats. Sans réelle objection, votre honneur. Si ça peut m'éviter un procès par quelque association féministe...