TOP FILMS 2019

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Avec ce conte nostalgique d'une Hollywood légendaire et fantasmée, Tarantino nous offre un immense moment de cinéma, qui flirte avec réalité et fiction pour affirmer la toute-puissance de l'Art. Un film où l'on retrouve le ton du réalisateur, mais tellement plus! On est touché,, remué, bouleversé, par des personnages merveilleusement interprétés ( en tête, Brad Pitt et Di Caprio, excellentissimes ) et par l'émotion nouvelle qui traverse l'écriture de Tarantino. D'une richesse rare , exigeant, c'est un chef-d'oeuvre! Et un régal!

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Tout est parfait dans cette Palme d'Or bien méritée! Le glissement du comique vers l'horrifique, une écriture scénaristique originale et maîtrisée de bout en bot, des acteurs formidables dans tous les registres... Décidément, Bong Joon-Ho, après "Okja", frappe encore très fort avec cette dénonciation des inégalités sociales et des comportements méprisants des riches envers les pauvres.

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Brillant, étonnant et détonant, intelligent, drôle, acerbe, impertinent voire irrévérencieux, jouissif... les mots manquent! Un trio d'actrices au sommet, succulent, des plans audacieux, sidérants, des dialogues et situations culottés, ... une leçon de cinéma! Grandiose!

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Une esthétique du sordide flamboyante, des plans hallucinants et une performance d'acteur inoubliable. Un film superbe, qui relate avec puissance et cohérence, aux limites de la vie réelle et de la vie rêvée, la genèse d'un Joker réinventé, pathétique, terriblement hugolien, gueux qui s'extrait presque malgré lui de la fange pour devenir prince de sa cour des miracles, revanche des faibles sur les puissants. Joaquin Phoenix s'y impose définitivement comme un acteur hors normes,

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Les tribulations d'une main coupée. Une quête urbaine originale qui s'approprie ce motif fantastique pour nous livrer une réflexion profonde, riche, intense et émouvante sur la destinée. Un petit bijou!

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Jordan Peele reprend la recette de "Get out" : se servir des codes du film d'épouvante pour dénoncer certains fonctionnements de la société américaine. "Us" est bien plus abouti et peut se lire à 2 niveaux : un pur film d'horreur, qui joue sur les thèmes du double et du miroir pour renforcer notre malaise ( avec quelques clins d'oeil du côté du cinéma et de la littérature ) et une métaphore de la lutte des classes dans une société gangrenée par l'argent et le pouvoir. Le twist final est ahurissant et Lupita Nyong'o fabuleuse dans son double rôle.

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Dérangeant, hallucinant parce qu'à la fois exaltation du Beau et du diabolique, le film d'Ari Aster, s'il peut se rattacher au genre "épouvante" par sa narration, fait figure d'OVNI tant il en réécrit les codes, frisant le grotesque parfois, jonglant avec nos nerfs en ne nous montrant parfois rien. Les plans sont magistraux, pensés, tirés au cordeau, la musique et le travail sur les sons, les cris, les pleurs absolument inouï... un film de dingue!

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Deux histoires d'amour qui s'enlacent et s'entrelacent dans un montage étourdissant de jeux de miroir et de mises en abyme. C'est brillant, rythmé, savoureux, tendre, émouvant, magistralement interprété, surtout par une Fanny Ardent qui crève l'écran, et pour finir c'est une merveilleuse déclaration d'amour au 7ème Art! Gros coup de coeur!

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Un film nécessaire, dans lequel tout sonne juste.La sobriété de la narration et du jeu des acteurs, à laquelle François Ozon nous a pourtant peu habitués, souligne la puissance des ressentis et l'épreuve qu'est la libération de la parole traumatique, rendue ici plus difficile face à une institution encore considérée comme"sacro-sainte", et pourtant gangrenée par ses contradictions et l'omerta qui y règne : l'Eglise.

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Un scénario original et plein de fantaisie, qui interroge habilement, gâce à des dialogues percutants et à l'interprétation brillante de Chiara Mastroianni, le couple, sa longévité, la fidélité, le vieillissement du corps... Coup de coeur pour ce film!

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Une écriture pétillante et effervescente pour narrer la genèse un brin fantaisiste du chef-d'oeuvre "Cyrano de Bergerac". Au premier envoi, Alexis Michalik touche et fait mouche! Un 1er film incroyablement abouti, servi par une distribution formidable ; Olivier Gourmet truculent, Thomas Soliveres touchant et tellement juste, Clémentine Célarié royale dans le rôle de Sarah Bernhardt... Un régal!

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La créativité et la mode comme armes du combat féministe dans une Algérie qui bascule dans l'obscurantisme religieux. Un vibrant plaidoyer pour la liberté de la femme et un réquisitoire sans appel contre le rigorisme des fondamentalistes musulmans et la passivité des hommes qui laissent faire, tous aussi pleutres les uns que les autres, au milieu de ces femmes courageuses, filmées avec grâce et amour, des rayons de soleil et de vie. Un film qui laisse longtemps son empreinte sur le spectateur.

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Un Almodovar plutôt sobre et sombre, loin de la fantaisie débridée et colorée qu'on lui a connue. Une autofiction ( le mot est dit ) nourrie de ses obsessions, pour nous parler de la difficulté de créer du réalisateur, de la difficulté d'être tout simplement, tant la création est vitale pour l'artiste. L'esthétique des films d'Almodovar est au rendez-vous, avec ses jeux d'ombre et de lumière, ses contrastes de teintes saturées et ses musiques si ancrées dans la culture espagnole. Mais c'est surtout la sincérité et la confiance qu'il place en nous, spectateurs, qui nous touche en plein coeur et même si certains passages sont un peu inutiles ou déroutants, il n'en reste pas moins que ce Almodovar, qui se livre sans fard, et qui redistribue les rôles, les excuses, le pardon... et bâtit son film comme un remords, nous offre des moments de cinéma grandioses et intenses.

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Entre onirisme et fantastique, un voyage aux confins de la folie. Une oeuvre singulière et forte, où s'affrontent dans un huis-clos oppressant et malsain deux ivrognes, anti-Prométhées aussi hallucinés l'un que l'autre, prêts à s'entretuer pour s'approprier la lumière. Un travail incroyable sur la photographie ( en noir et blanc ) et une prestation remarquable de William Dafoe et d'un Robert Pattinson bien loin de ses rôles habituels de beau gosse.

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Après le sombre ratage de l'épisode 8, Abrams, à nouveau aux commandes du vaisseau "Star Wars", répare les inepties de son prédécesseur et concocte un scénario haletant et émouvant, bien dans l'esprit de Lucas. On va de rebondissement en rebondissement, et les acteurs sont - enfin! - attachants! Un final magistral... bien plus qu'on ne pouvait l'espérer!

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Edward Norton a endossé le pardessus et le Stetson de Bogart pour incarner un privé dans la plus pure tradition du film noir des années 50. Avec bien sûr quelques variantes qui rendent le personnage, affublé de la maladie de La Tourette, bien moins lisse que ses prédécesseurs. La réalisation et la photographie sont impeccables, les acteurs formidables, à commencer par Norton lui-même, mais aussi Alec Baldwin, William Dafoe, Bruce Willis... Le scénario, plein de suspens, nous conduit de révélation en révélation. Quant à la bande-son, jazzy à souhait, c'est un régal!

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Un film comme un puzzle où s'emboitent les récits éclatés de 4 protagonistes, chacun n'ayant qu'une connaissance partielle de l'histoire. Au final, seul le spectateur accède à une vision totale de ce qui s'est tramé. C'est brillant, tendu, surprenant, captivant, et cela pose avec acuité et brio la question de notre perception des événements et de notre interprétation. Le tout servi par un casting formidable!

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Un film coup de poing sur les banlieues, impressionnant de réalisme tout en laissant la place à une vraie mise en scène et une écriture signifiante. Un essai réussi et convaincant, qui résonne comme un cri d'alarme. Nécessaire donc, dans l'état d'instabilité de la société française actuelle.

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"Proxima" ou comment concilier, lorsqu'on est une femme et une mère, son épanouissement personnel, la réalisation de son rêve d'enfant, et sa mission auprès de son enfant. Au travers de la trajectoire de son héroïne, interprétée avec force et sensibilité par une Eva Green épatante ( son meilleur rôle sans aucun doute ), Alice Winocour nous offre un magnifique portrait de mère et nous livre les clefs de la transmission de ce qui est le plus important au monde : celles de la liberté d'être. Moi, j'en ai chialé!

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Un récit initiatique puissant, un voyage aux confins des croyances en Mongolie pour explorer la question du deuil et plus largement celle de notre lien avec l'Univers. Porté par une Cécile de France solaire. Magnifique!

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Un road movie réinventé aux allures de rédemption et de testament. Généreux, nuancé, puissant, émouvant, souvent drôle... du grand Clint Eastwood!

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Un scénario malin, digne d'Agatha Christie, qui s'emploie avec malice à nous égarer et y réussit fort bien! Mes talents de détective ont été pris en défaut! C'est jubilatoire et drôle parce que parodique et servi par un montage au top et une distribution talentueuse.

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Un 1er long métrage passionnant, qui mêle habilement procès réel ( celui de Jacques Viguier, ô combien médiatisé ) et personnage fictif ( on pardonnera volontiers la petite invraisemblance d'un juré proche de la famille qui n'aura pas été récusé ) et nous tient en haleine à la manière d'un thriller, grâce à l'efficacité du montage et à l'interprétation magistrale de Marina Foïs et Olivier Gourmet. Un questionnement judicieux et approprié sur ce qu'est la Justice et un rappel aux règles élémentaires de prudence et de sang-froid, tant il est vrai que le doute doit toujours profiter à l'accusé.

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Le choix d'adapter le roman de Yasmina Khadra en film d'animation était un pari risqué mais c'est une magnifique réussite. Le dessin épuré, aquarellé, nimbé de lumière pour dénoncer l'interdiction faite aux femmes surtout par les talibans d'accéder à toute forme de lumière - celle de l'Amour, de l'Art, de l'intellect - est un choix signifiant. Une heure vingt qui prend aux tripes, ne nous épargne rien des violences du régime islamiste, et nous laisse atterrés, en larmes.

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Un scenario déroutant, très lent, qui mêle différents plans temporels, construit en 2 parties distinctes, quelque peu abscons par moments, mais une plongée dans les méandres du souvenir, obsédante, douloureuse, indéniablement originale et onirique. Et réparatrice. Un film étrange.

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Une reconstitution minutieuse ( qui n'est pas sans longueurs ) de la chute de Cosa Nostra. Le procès, morceau de bravoure du film, est une vaste pantalonnade bien dans le ton des films italiens. Le choix de suivre le premier des repentis, Tommaso Brushetta, est judicieux ; il apporte de l'humanité au dossier et le talent de Pierfrancesco Favino y est pour beaucoup.

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Une belle bouffée d'air pur, de beauté et d'humanité! Des images splendides de paysages exceptionnels et l'interprétation formidable de Jean-Paul Rouve et du p'tit jeune! Ce film, c'est que du bonheur! A consommer sans modération

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Qu'on se le dise : ce film d'animation n'est pas pour les enfants! Loin du synopsis assez édulcoré qui est présenté, il s'agit d'un récit initiatique puissant, cosmologique et spirituel, au sens chamanique du terme, qui convoque une vision quantique de l'Univers. Difficile d'accès donc. Avec des dessins d'un graphisme admirable et une animation remarquablement maîtrisée. Un coup de coeur pour moi!

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Hugo Gélin mêle habilement romcom et SF pour mettre en abyme et en question le couple : comment ne pas sombrer dans la routine, comment préserver la magie des débuts amoureux, comment s'épanouir sans faire d'ombre à l'autre... Cela donne un film sensible, drôle, plein de finesse, servi par le couple le plus glamour du monde, François Civil, craquant, et Joséphine Japy, irrésistible, sans oublier Lavernhe, absolument formidable. Un vrai coup de coeur!