Top Films 2023

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C'était magnifique. Il doit y avoir 4 ou 5 films en un. C'est tellement dense, ça traverse tellement de registres. Thriller, film de braquage, film noir, film social, mélodrame. Avec des digressions esthétiques complètement gratuites mais toujours belles (messe, cheval, boîte de nuit). Le beau.

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Sourire jubilatoire tout du long. Peut-être le couple de l'année au cinéma ? J’adore le parti-pris de traiter les vacances de la façon la plus banale possible, comme dans la vie, au point de tourner à l’arrache en caméra cachée par moments. Philippe Katerine en tongs tout seul au milieu d'un parking et je meurs de rire.

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Être en vacances d'été et ne rien faire: mon style de film préféré il semblerait. D'une grande légèreté, avec des moments de grâce pure, de danse ou de karaoké. Très instagrammable par ailleurs.

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Magnifique film sur l'amitié. Raphael Quenard fait toujours mouche, et on ressent la complexité des liens improbables qu'on tisse parfois avec les autres, avec ces deux types qui n'ont rien pour être potes, qui ne l'auraient peut-être pas été s'ils n'avaient pas grandi dans le même petit bled paumé, et qui pourtant sont amis à la vie à la mort.

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Assez fascinant comme œuvre. Comment c'est possible de faire ça ? Des petits bonshommes et des gros monstres animés en stop motion dans un univers macabre au possible sans aucune intrigue. Pourtant c'est d'une richesse. Mention spéciale à la longue intro de descente aux enfers. Hypnose. Ça valait le coup de passer 30 ans dessus.

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Kelly Reichardt est trop forte ça ne change pas. Ici l'artiste qui pose un RTT au travail pour avancer sur son œuvre en vue de son vernissage, tout ça pour regarder ses sculptures pendant 4 heures, vaguement bouger un bras ou une jambe, se dire qu'elle est nulle puis s'occuper d'un pigeon, ça m'a touché ici ---> <3

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Une roue libre surréaliste complète de 3 heures dont chaque acte est un film à lui seul. Jouissif de n'importe quoi.

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Du très très haut niveau. Première intrigue très perturbante sur la relation prof-élève assez trouble. Puis une romance plutôt belle et en même temps (surtout) d'une cruauté sans nom. En réalité je suis moi-même incapable de saisir toute la densité du film. La dernière heure est folle.

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Dispositif minimaliste : un petit village en suisse, une fabrique de montres, quelques anarchistes et voilà le meilleur film "politique" de l'année. C'est dingue parce que tout le monde est sympa, poli, calme, et c'est ce qui rend d'autant plus criants les rapports de domination entre les personnages.
Le patron est courtois MAIS il chronomètre quand même ton temps de travail à l'atelier. Le policier est courtois MAIS il t’emmènera quand même à la maison d'arrêt parce que tu as parlé à Kropotkine. Mais pas d'inquiétude, on t'amènera tes outils et tu pourras quand même travailler pour la fabrique.

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Une rencontre douce dans un monde dur, où se mêlent précarité, alcoolisme, guerre...
Il y a quelque chose qui est resté me hanter des semaines après le visionnage. C'était d'une tendresse.

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Austérité et froideur extrêmes, millimétrage extrême, Cate Blanchett monstrueuse dans son personnage, à la fois charismatique et repoussant. Vraiment c'était impressionnant.

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M'a poussé dans mes derniers retranchements en termes de malaise. Par la relation malsaine bien sûr, mais aussi par la façon dont la “bonne société” ferme sciemment les yeux sur l’horreur pour préserver son confort. Très fort.

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Parmi toutes les "lettres d'amour au cinéma" qu'on s'est farci cette année, celle ci est probablement la plus belle. Très touché par le thème du “temps qui passe”, et ces personnages brisés qui ressassent leurs souvenirs. Beaucoup de moments de grâce jalonnent le film, c’était très beau.

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Inattendue bonne surprise. La plus grosse réussite du film est sa justesse dans la représentation du point de vue féminin dans un environnement “clubbing”. On ressent la pression sociale, on se méfie instinctivement de chaque mec qui approche le groupe. Le tout sans tomber dans la surenchère.

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Film d’un calme absolu, la part belle est faite aux paysages et à l’exploration de la montagne. On pourrait appeler ça de la “poésie naturaliste fantastique”. Par ailleurs qui n’a jamais été paumé dans un Décathlon à ne pas savoir choisir entre la tente bleue et la tente verte ?